Abbé Raynal

DE CLUNY. * NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON * LETTRE II. AU JEUNE FOULQUES (a), QUI DEVINT PLUS TARD ARCHIDIACRE DE LANGRES. * LETTRE III. AUX CHANOINES RÉGULIERS D'HORRICOURT. * NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON * LETTRE IV. A ARNOLD, ABBÉ DE MORIMOND (a). * NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON * LETTRE V. AU MOINE ADAM. * LETTRE VI. A BRUNO DE COLOGNE (a). * LETTRE VII. AU MOINE (a), ADAM. * LETTRE VIII. A BRUNO, ARCHEVÊQUE DE COLOGNE (a). * NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON

consiste à donner un bénéfice à un personnage qui ne réside pas à l’endroit précis où il déléguera, absence de lien entre le bénéfice que l’on perçoit et la fonction que l’on exerce. Ex : Richelieu est abbé de Cluny et pourtant n’allait pas à Cluny mais il touchait les bénéfices, il s’agissait d’un abbé commendataire. En théorie évêque doit être celui qui doit nommer les curés de paroisse, ce droit de patronage, ça peut un seigneur laïque, une confrérie religieuse, donc en réalité patron d’une minorité

développement et l'importance croissante des ordres religieux • Le clergé se divise en deux groupes : le clergé séculier (archevêque, évêques, prêtres) qui est au contact des fidèles et le clergé régulier qui vit dans les monastères et les abbayes (abbé, moines ; abbesses, moniales). • La période est marquée par le développement de grands ordres monastiques (clergé régulier). Les moines (et les moniales) veulent se retirer loin du monde dans des abbayes, des monastères isolés afin de mieux prier

Le neveu de Voltaire, l’abbé Mignot, ne veut pas courir le risque d’un transport à Ferney. Il a l’idée de l’enterrer provisoirement dans la petite abbaye de Sellières près de Troyes, dont il est abbé commendataire. Le 31 mai, le corps de Voltaire embaumé est installé assis, tout habillé et bien ficelé, avec un serviteur, dans un carrosse qui arrive à Scellières le lendemain après-midi. Grâce au billet de confession signé de l’abbé Gaultier, il est inhumé religieusement dans un caveau de l’église

possible de cumuler les fonctions ni les dignités et revenus strictement attachés à un canonicat : ligne 13 à 15, « Que les clercs ne possèdent pas de prélatures ou de prébendes dans deux villes ou deux églises. Que personne ne soit à la fois évêque et abbé ». En plus d'affirmer et de prévenir les sanctions encourues si sa volonté n'est pas respectée concernant l'indépendance de l'Église, le Pape fait de même envers les clercs et ses mœurs. Les préceptes d'antan se doivent d'être ré-inculqués et respectés

cadavre du pèlerin  étendu  sur le sol de l’église. Arnould, le père abbé, le juge Guillaume Taillefer, Messire Raymond de Pleaux, seigneur de la Vicomté se retrouvent sur les lieux pour examiner le cadavre, bientôt rejoints par Guy de Servières, un jeune chevalier, et Dame Agnès. Hugues de Merle, un seigneur bannit arrive sur les lieux, et dit que le pèlerin a été frappé en traitre par une personne qu’il connaissait. Le père abbé interrogea alors un certain Jean, dit l’Oiselet, qui affirme avoir

du séminaire, il se nourrit de lectures qui étaient autant politiques que religieuses. Il a alors 21 ans et le 11 juin 1775, il assiste au sacre du roi Louis XVI à la cathédrale de Reims. Le 24 septembre 1775, le roi désigne Charles-Maurice comme abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Denis de Reims : un premier revenu et une adresse officielle. Cependant ce n’est pas à Reims que l'abbé de Périgord s’installe mais à Paris, il s'inscrit à la Sorbonne où, durant trois ans, il prépare sans trop d’effort

monastère. D’abord isolés, les monastères se groupent à partir du XIe siècle en puissantes congrégations, dont celles de Cluny, Cîteaux et la Grande Chartreuse en France sont les plus importantes. Le type du monastère d’hommes est l’abbaye gouvernée par un abbé qui jouit à peu près des mêmes prérogatives qu’un évêque et souvent relève directement du Saint-Siège (privilège de l’exemption). Entre le Xe et le XIIIe siècle, on assiste à un authentique renouveau dans le monde monastique à la suite de l’introduction

monastères, calvaires, oratoires, ermitages. II- L’église encadre la société. 1°) Son organisation. Pape Évêque de Rome cardinaux Clergé séculier archevêques/ évêques diocèse prêtres dans la paroisse Clergé régulier abbé / abbesse monastère / abbaye Fidèles ou Laïcs Clergé séculier: clergé qui vit dans le siècle ou au milieu des hommes. Clergé régulier: clergé qui obéit à des règles, en dehors des hommes. Exemple de règles: les franciscains,

Molesmes pour protester contre la puissance, le luxe et l’intervention dans le domaine politique des moines de Cluny. Grande importance de saint Bernard de Clairvaux (né en 1091), moine à Cîteaux, (à 22 ans) fonde une autre abbaye à Clairvaux (dont il est abbé jusqu’en 1153). Retour à règle de saint Benoît. Implantation dans des endroits très isolés, à l’écart du monde extérieur (au désert), idéal de pauvreté absolue, ne rien posséder, aucun décor dans les églises (dépouillement), prière et travail manuel