Achille Talon

Agamemnon Achille était absent ; et son père Pélée, D'un ennemi voisin redoutant les efforts, L'avait, tu t'en souviens, rappelé de ces bords ; Et cette guerre, Arcas, selon toute apparence, Aurait dû plus longtemps prolonger son absence. Mais qui peut dans sa course arrêter ce torrent ? Achille va combattre et triomphe en courant ; Et ce vainqueur, suivant de près sa renommée, Hier avec la nuit arriva dans l'armée. Mais des nœuds plus puissants me retiennent le bras ; Ma fille qui s'approche

La tirade d'Andromaque est l'occasion pour l'auteur de faire revivre le souvenir du personnage, son traumatisme de la guerre de Troie, son passé douloureux. Elle parle en premier temps de la mort cruelle de Hector où après sa défaite face à Achille, son corps fut traîné et à la mort de son père, comme on peut le voir aux vers 992-996 :« Dois-je oublier Hector privé de funérailles ? Et traîné sans honneur autour de nos murailles? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l'autel

Celui qui ne s’émeut a l’âme d’un barbare, Ou n’en a du tout point. Mais d’être inconsolable et dedans sa mémoire Enfermer un ennui, N’est ce pas se haïr pour acquérir la gloire De bien aimer autrui ? Priam qui vit ses fils abattus par Achille, Dénué de support Et hors de tout espoir du salut de sa ville, Reçut du réconfort. François, quand la Castille, inégale à ses armes, Lui vola son dauphin, Sembla d’un si grand coup devoir jeter des larmes Qui n’eussent point de fin. Il

haïr leurs présents ? Roi, père, époux heureux, fils du puissant Atrée, Vous possédez des Grecs la plus riche contrée. Du sang de Jupiter issu de tous côtés, L'hymen vous lie encore aux dieux dont vous sortez : Le jeune Achille enfin, vanté par tant d'oracles, Achille, à qui le ciel promet tant de miracles, Recherche votre fille, et d'un hymen si beau Veut dans Troie embrasée allumer le flambeau. Quelle gloire, Seigneur, quels triomphes égalent Le spectacle pompeux que ces bords vous étalent

souvenir viens-tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j'irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie et l'image d'Hector ? Ce fils, que de sa flamme il me laissa pour gage ? Hélas ! Je m'en souviens, le jour que son courage Lui fit chercher Achille, ou plutôt le trépas, Il demanda son fils et le prit dans ses bras : «Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes, J'ignore quel succès le sort garde à mes armes ; Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : S'il me perd, je prétends qu'il me

“tout savant”]n , fils de Cronos, métamorphosé en cheval, et de Philyra, fille d'Océanos. Il vivait dans les montagnes et était très sage et savant. On dit que Chiron enseigna à Esculape la science des herbes médicinales, à Hercule l'astronomie*, à Achille les arts martiaux. Toutefois, les Centaures n'eurent pas tous l'âme noble et l'esprit raffiné de Chiron. En effet, les chroniques mythologiques ne les dépeignent comme des êtres brutaux qui, ayant été invités à un festin de noces, s'enivrèrent et

mais le roi de Sparte ne voulant pas perdre sa femme et son honneur déclara la guerre à Troie. Mais Troie était une ville impénétrable. b) Cette guerre opposait deux camps : les grecs et les troyens Les principaux acteurs grecs étaient : • Achille, fils de Pélée et de Thétis, roi des Myrmidons • Patrocle, ami d'Achille • Agamemnon, roi de Mycènes, chef de l’expédition grecque. • Ménélas, roi de Sparte et frère d'Agamemnon • Ulysse, roi d’Ithaque • Nestor, roi de Pylos Les troyens

exprime l'acceptation du sacrifice ordonné par Agamemnon d'une façon plus douce. La protagoniste a aussi une autre vu par rapport à sa fatalité. Elle éprouve une sorte de désolément vis à vis ses proches, notamment sa mère (Clymnestre) et son amant (Achille).Cette hypothèse découle du passage ci-après: «Pardonnez aux efforts que je viens de tenter. Pour prévenir les pleurs que je leur vais couter». Dans ce cas on utilise une dénotation, un sens du dictionnaire qui a pour but de donner du poids «théorique»

trouve une solution « arrangeant » des exigences plutôt contradictoire. Il énonce ses différents choix par des phrases interrogatives, des contres exemples : « Qui défendra son sang contre un père homicide ? » et en introduisant toujours le facteur « Achille ». Soit le grec décide de sacrifier Iphigénie pour avoir les vents favorables et renouer une alliance avec les Dieux soit il refuse de sacrifier sa fille !Agamemnon délibère sur un sujet qui met en jeu la mort de sa fille. Il a beaucoup de mal à

pleure aussi éternellement en une rosé des larmes). Les héros eux-mêmes sont affectés par ces déplacements et ellipses. Déchainement de la haine et rage qui est pointé par Ovide comme conséquence de l’héroïsme. Aveuglement irrationnel qui conduit Achille a la sauvagerie et a l'oubli des règles. Fameuse colère d'Achille lié a son impuissance va être reprise par Ovide mais complétement détourné de son élan épique pour déconsidérer le personnage. La mort d'Achille qui est tué par Paris le plus lâche