Adieu Odieux

laissait pas ignorer qu'il savait sa manière d'agir envers les hommes, qu'il était pris aussi, mais qu'il s'affranchissait de ce début de servitude en s'en allant. Il recommençait tout simplement sa vie vagabonde d'autrefois. Il partait. C'était un adieu, éloquent et résolu. Certes elle fut surprise en lisant, en relisant, en recommençant encore ces quatre pages de prose tendrement irritée et passionnée. Elle se leva, reprit ses mules, se mit à marcher, les bras nus hors des manches rejetées en

laissait pas ignorer qu’il savait sa manière d’agir envers les hommes, qu’il était pris aussi, mais qu’il s’affranchissait de ce début de servitude en s’en allant. Il recommençait tout simplement sa vie vagabonde d’autrefois. Il partait. C’était un adieu, éloquent et résolu. Certes elle fut surprise en lisant, en relisant, en recommençant encore ces quatre pages de prose tendrement irritée et passionnée. Elle se leva, reprit ses mules, se mit à marcher, les bras nus hors des manches rejetées en arrière

même pensée, le même soupçon que cette drôlesse ? La tête penchée sur son bock il regardait la mousse blanche pétiller et fondre, et il se demandait : « Est-ce possible qu’on croie une chose pareille ? » Les raisons qui feraient naître ce doute odieux dans les esprits lui apparaissaient maintenant l’une après l’autre, claires, évidentes, exaspérantes. Qu’un vieux garçon sans héritiers laisse sa fortune aux deux enfants d’un ami, rien de plus simple et de plus naturel, mais qu’il la donne tout

la même pensée, le même soupçon que cette drôlesse ? La tête penchée sur son bock il regardait la mousse blanche pétiller et fondre, et il se demandait : « Est-ce possible qu’on croie une chose pareille ? » Les raisons qui feraient naître ce doute odieux dans les esprits lui apparaissaient maintenant l’une après l’autre, claires, évidentes, exaspérantes. Qu’un vieux garçon sans héritiers laisse sa fortune aux deux enfants d’un ami, rien de plus simple et de plus naturel, mais qu’il la donne tout entière

silence et se retirèrent dans un coin pour faire place à la foule, qui s’agenouilla au dedans et au dehors de la chaumière. Pendant la consolante cérémonie du viatique, célébrée pour cet être qui n’avait jamais péché, mais à qui le monde chrétien disait adieu, la plupart de ces visages grossiers furent sincèrement attendris. Quelques larmes coulèrent sur de rudes joues crevassées par le soleil et brunies par les travaux en plein air. Ce sentiment de parenté volontaire était tout simple. Il n’y avait

lundi 30 avril 1945, après avoir épousé sa douce Eva Braun et ayant déjà compris qu’il est perdu, Hitler entreprend doucement la préparation de son suicide. Il fait tuer tout d’abord son chien Blondi à l’aube puis réunit son Etat-major pour lui dire adieu en leur serrant la main et ne prononçant aucun mot. Après le déjeuner, Hitler et Eva se retirent dans leurs appartements et le son d’un seul coup de feu se fait entendre. Les particuliers ouvrent un peu plus tard l’appartement et découvrent le Führer

chêne où flotte un hymne aérien. À qui donc croyez-vous persuader, ô cuistres, Que le beau, que le vrai vous ont pris pour ministres, Et qu'Horace va dire : Hic lucidus ordo, Parce que vous tirez des crétins au cordeau ! N'est-il pas odieux, ô Jean-Jacque, ô Molière, Ô d'Aubigné, du droit puissant auxiliaire, Qui disais en voyant un roi : Qu'est-ce que c'est ? Montaigne, mon bon Michel que son père faisait Éveiller le matin au son de la musique, Diderot qui raillais tout le

voulait améliorer la situation économique en introduisant certains mécanismes de l’économie de marché, alléger le fardeau excessif du complexe militaro-industriel, se débarrasser des vieilles élites communistes qui refusaient d’en finir avec les excès odieux du régime soviétique et faisaient obstacle à toute adaptation aux défis de la modernisation. Mais l’effondrement du « système socialiste », le renoncement au monopole du Parti communiste (et donc à son propre pouvoir), de même que l’implosion de l’URSS

poète qu’il connait de nom et de réputation, Paul Verlaine, de dix ans plus âgé que lui. Enthousiasmé, décelant du génie chez son correspondant provincial, Verlaine l’invite à Paris. Rimbaud arrive dans la capitale en 1871. Il s’y conduit en gamin odieux, choquant l’entourage de son hôte de toutes les manières possibles (grossièreté des manières, des propos). • 1872 : c’est le début d’une errance à travers la France et la Belgique, suivie de deux années en Angleterre, qui lui inspirent certaines

eu la même pensée, le même soupçon que cette drôlesse ? La tête penchée sur son bock il regardait la mousse blanche pétiller et fondre, et il se demandait : Est-ce possible qu'on croie une chose pareille ? Les raisons qui feraient naître ce doute odieux dans les esprits lui apparaissaient maintenant l'une après l'autre, claires, évidentes, exaspérantes. Qu'un vieux garçon sans héritiers laisse sa fortune aux deux enfants d'un ami, rien de plus simple et de plus naturel, mais qu'il la donne tout entière