Adolphe Thiers Le Roi Règne Mais Ne Gouverne Pas

période révolutionnaire : les révolution constitutionnelles Section première : les événements révolutionnaires Le 5 mai 1789 avec l’ouverture des Etats généraux commence le processus révolutionnaire. Il conduit à un partage de la monarchie entre le roi et la nation. Entre 1789 et 1791 Paragraphe 1 : les origines du processus révolutionnaire 3 facteurs ont contribué à cette évolution: - Évolution des idées - Précédent évolutionnaire - Situation propre à la France A. Le mouvement des idées Montesquieu

système est religieux. Ordre s'explique par catholicisme. Ordre social stricte fondé sur la religion. Le roi français était souverain de la France il détenait son pouvoir de par la religion. La religion catholique était le fondement de la monarchie française. A la mort du roi transmission du pouvoir royale provenant de la religion. Tout pouvoir politique doit être légitime. Donc la légitimité du roi et de la monarchie française était le droit divin. Or les philosophes veulent reconstruire une nouvelle

Critique des Lumières crise institutionnelle, difficultés sociales -> chute de la monarchie. CHAPITRE 1 : PUISSANCE ET STABILITÉ Terme de pouvoir : Montesquieu. On parle de puissance pour faire référence au pouvoir du chef de l’État. Le roi règne sur des sujets, parfaitement encadrés dans des structures juridiques. Caractère de stabilité => rien ne semble supposer les changements brutaux, il y a une certaine stabilité qui assure le pouvoir royal. SECTION 1 : Une société figée, le carcan

thermidor de l’an X (18 mai 1804) qui établit le premier empire, le premier consul – Napoléon Bonaparte – devenant empereur sous le nom de Napoléon premier.               A la chute de l’empire, en 1804, on revient en France à un régime monarchique. Le roi Louis XVIII octroie alors une charte constitutionnelle. Cette charte est suspendue lorsque Napoléon débarque à Golfe-Juan, le 1ermars 1815. Cet évènement ouvre la guerre de cent ours, durant lequel Napoléon combat une Europe liguée contre lui, qui s’achève

organise la vie de débat politique dans une structure commune (cette structure étant l’opposition droite/gauche). Cette structure apparait fin Août 1789 quand l’assemblée nationale met fin à l’identification de la nation par la seule personne du roi (le roi ne représente plus toute la nation). Désormais c’est aux hommes de la nation (pas les femmes) qu’appartient la souveraineté. Il va donc falloir trouver une manière de les représenter, ce qui est instauré par le droit de vote (opposition droite/gauche)

Ce régime a duré pendant 500 ans, donc on voit bien qu’il y a des détenteurs temporaires (ici les Consuls durant 1 an), et donc qu’on ne doit faire une confusion entre Etat et les gouvernants. L’Etat est donc une personne distincte de ceux qui les gouverne. L’Empire Romain s’installe ensuite, mais l’Etat ne meurt pas en même temps que la vie de l’Empereur, il a survécu au changement de régime, c’est toujours le même Etat. Cette idée est matérialisée par le sigle « S.P.Q.R » qui signifie « Senatus

l'époque de "révolutions atlantiques": La glorieuse révolution britannique (1688) et la révolution américaine (1776-1787). L'année 1789 constitue une rupture fondamentale: Les Etats généraux, qui sont convoqués pour soutenir la volonté réformatrice du roi (Louis XVI), vont déboucher sur une contestation généralisée des structures socio-politiques du pays et aussi une contestation des conceptions qui légitiment ces structures. Ces Etats généraux vont déclarer que "la souveraineté appartient désormais

majorité des citoyens acceptant ce pouvoir il y a un consensus de la légitimité (en politique, accord et consentement du plus grand nombre). Il y a plusieurs théories sur la légitimité : - divine (rois, princes, pharaons…) - de l’investiture divine (le roi n’est pas une divinité mais il a été investi par la volonté de Dieu) A la fin du XVIIIè siècle, les mentalités évoluent, on parle de souveraineté du peuple dans des théories démocratique (Rousseau, Montesquieu…) Deux modalités d’exercice de la souveraineté

majorité des citoyens acceptant ce pouvoir il y a un consensus de la légitimité (en politique, accord et consentement du plus grand nombre). Il y a plusieurs théories sur la légitimité : divine (rois, princes, pharaons…) de l’investiture divine (le roi n’est pas une divinité mais il a été investi par la volonté de Dieu) A la fin du XVIIIè siècle, les mentalités évoluent, on parle de souveraineté du peuple dans des théories démocratique (Rousseau, Montesquieu…) Deux modalités d’exercice de la souveraineté

La remise en cause de la monarchie absolue en Angleterre. Selon l’historien André Maurois, « Au Moyen-Age, les peuples pardonnaient beaucoup au roi parce que le pire des rois valait mieux que la plus courte des anarchies ». Jean Sans Terre, successeur de son frère Richard Cœur de Lion, est le roi anglais qui a réussi à réunir tous ses sujets contre lui. Après sa défaite à Bouvines face à la France en 1214 (triomphe des Capétiens, unification de la France), il se trouve en butte à l’hostilité