Adraste

niveaux de représentations : on distingue un premier niveau qui est celui de la scène entre Alcandre et Pridamant qui sont à la fois personnages et spectateurs, un second niveau qui est celui qui relate les aventures de Clindor, Matamore , Isabelle, et Adraste… Et enfin un troisième niveau qui est celui de la fausse tragédie de l’acte V. L’unité d’action présente dans la tragédie classique n’est donc pas respectée.

la pièce encadrée à la pièce cadre : structure baroque. Changement de la focalisation théâtrale. 3-Inconstance des identités :  Clindor : identité amoureuse puis identité de condamné.  Matamore : identité royale puis identité de lâche.  Adraste identité de l’arrogant puis identité de la victime II-Réactions opposées : 1-Père dans l’illusion :  Il éprouve de la compassion « Hélas, mon fils est mort ! », mais c’est aussi une exagération car Clindor a été seulement arrêté.  Le père

éveillé (vers 1278,1279 et 1281) - Opposition entre la vie et la mort (vers 1262) - Vers 1262, il pense qu’Adraste se venge même après sa mort. - Opposition singulier (Clindor) et pluriel (Afraste + bourreaux + spectateurs) = Clindor pense que c’est Adraste qui va guider la hache du bourreau (vers 1276). - Métaphore, Chiasme et périphrase (vers 1274 et 1276) Cindor est donc obsédé par sa mort qui est proche mais il va prendre conscience de celle qu’il aime et ainsi garder espoir. II - L’ETAT

place au deuxième. Polynice, déçu et plein de rancune, décida de se venger et demanda de l’aide à son beau-père Adraste, roi d’Argos. Celui-ci leva une formidable armée pour assiéger Thèbes. Cette armée était commandée par sept grands princes : Polynice, Tydée (prince de Calydon), Capanée (fils d’hyponoos), Parthénopée (fils d’Atalante), Hyppomédon et Adraste. Tous les chefs, excepté Adraste, périrent sous les murs de Thèbes. Capanée le géant inébranlable fut foudroyé par Zeus pour sa phrase : « même

ses exploits. Pour finir, Matamore tente avec l’arrivée de la lettre de la Reine d’Islande de conquérir son public avec un faux désintéressement. Dialogue Matamore/ Isabelle. _ Dés l’ouverture du texte Matamore interroge Isabelle sur Adraste, autre prétendant de la jeune femme, qui vient de la quitter. Ces questions rhétoriques nous montre comme Matamore est sur de lui. Les thermes « fuite » et « quitter la place » nous montre qu’il est persuadé qu’il impressionne et qu’il a fait peur

personnages Timante : celui qui joue l’important Géralde : le snob Bélise : la sotte Adraste : le vaniteux • Timante : lexique du paraître, homme qui se considère comme quelqu’un d’important et s’assure que tout le monde voit son importance. • Géralde : entrelacement des réseaux lexicaux de la noblesse et de la parole. • Bélise : lexique de l’ennui ; diérèses montrent comme la conversation traîne en longueur. • Adraste : champ lexical de l’orgueil, il considère qu’il n’est pas reconnu. 2) Un discours

son amour. Chacun apparaît en conséquence à autrui différent de ce qu’il est. Clindor est pour Matamore un valet fidèle, alors qu’il est un rival Lise représente pour Clindor une amie complice et amoureuse alors qu’elle le trahit et le livre à Adraste. Elle est pour isabelle une servante dévouée alors qu’elle est sa rivale. Les personnages se trompent les uns les autres, mais il leur arrive aussi de se tromper eux-mêmes. Lise pensait sincèrement détester Clindor, elle le sauvera de la mort

de la pièce. Isabelle est courtisée par 3 hommes très différents les uns des autres :- Adraste est un gentilhomme.- Matamore est un capitan gascon- Clindor est le suivant de Matamore et le fils de Pridamant. Elle hait Adraste et rejette son amour, elle se moque de Matamore mais par contre, elle aime Clindor. D'ailleurs, ce dernier et Isabelle ont une relation secrète que Lise (servante d'isabelle) avoue à Adraste en lui donnant le lieu et l'heure du prochain rendez-vous des 2 amants. Lors de cette

adjuvante d'Adraste, elle deviendra ensuite celle de Clindor : « il est aimable ». L'acte II permet donc de mettre en place tous les éléments de l'intrigue : Isabelle a trois prétendants dont l'un est ridicule et les deux autres en compétition. Adraste a comme adjuvant Géronte (père d'Isabelle) et Lise (servante d'Isabelle), il est donc en position de l'emporter. Clindor, qui a la faveur du public, n'a aucun adjuvant. Scène 9 : les réactions d'un spectateur. Alcandre remarque la réaction émue

mystère » (v. 2 ), « Le pauvre esprit de femme... »(v. 20). Elle est aussi hypocrite : elle fait semblant d'apprécier la compagnie de Bélise (vers 20 à 33). Célimène est aussi une femme suffisante et prétentieuse , le péché d'orgueil qu'elle reproche à Adraste (v. 33-34) se retourne contre elle-même, car venant en fin de tirade, l'auditeur ne peut que se lasser de tant de méchancetés et la trouver bien vaniteuse. Peut-être est-elle aussi manipulatrice, qui en critiquant divise afin de mieux régner sur