Affaire Dreyfus

fondé en 18/72 par Edouard Drumont, l’auteur de La France Juive. C’est ce journal qui mène en 1892 une campagne contre la présence juive dans l’armée française et qui annonce en premier l’arrestation du capitaine Dreyfus : « Haute trahison ! Arrestation d’un officier juif ! Le capitaine Dreyfus ! » - La lumière : journal qui édite du 7 février au 2 mars 1898n dreyfusard et créé dans cette optique il est rédigé par Paul Brulat, Felix Gaborit… - Le national : républicain progressiste. - La patrie :

vingt volumes constituant une critique sociale et familiale de la société française sous le second Empire. En fin de vie, il affirme son engagement républicain et sa soif de justice en publiant un article intitulé « J'accuse », soutien au capitaine Dreyfus qu'il considère comme une victime de l'antisémitisme. Abondamment commenté, traduit et étudié, Zola est un des écrivains français les plus populaires. Il meurt asphyxié en 1902. Sa mort est officiellement accidentelle, mais comme Zola comptait de

Les néos-monarchistes de « L’Action française » "LA RÉPUBLIQUE, C'EST LE MAL. La République est le gouvernement des juifs, des juifs traîtres comme Dreyfus, des juifs voleurs, des juifs corrupteurs du peuple et persécuteurs de la religion catholique, comme l'inventeur juif de la loi du divorce et le juif inventeur de la loi de Séparation. La République est le gouvernement des pédagogues protestants qui importent d'Allemagne un système d'éducation qui abrutit et dépayse le cerveau des jeunes Français

français découvrent que l’Allemagne a obtenu des documents confidentiels français. Le capitaine Alfred Dreyfus (18591935), officier juif d’origine alsacienne est accusé de trahison a cause de sa ressemblance d’écriture. Il est déporté en Guyane a vie. Le traitre est finalement retrouvé et acquitté. Les militaires ne reviennent pas sur leur jugement et Zola décide de s’engager pour la défense de Dreyfus. Il écrit dans L’Aurore du 13 Janvier 1898 une lettre nommée « J’Accuse… ». Zola va être condamné pour

symboliquement de toutes ses fautes, de se purifier et de se sentir plus fort. L'expression "bouc émissaire" est apparue à la fin du XVIIe siècle. Elle a été notamment utilisée par Georges Clemenceau à propos de l'affaire Dreyfus : "Tel est le rôle historique de l'affaire Dreyfus. Sur ce bouc émissaire du judaïsme, tous les crimes anciens se trouvent représentativement accumulés." Le travail de Malaussène Travail de groupes : lire les chapitres 1, 6, 12, 15 ou 36. Qu’apprend-on sur le métier de

écrit au président de la République Félix Faure, son " J'accuse " sur l'affaire Dreyfus, publié dans le journal l'Aurore. Il dénonce les lacunes d'un procès où un juif est injustement accusé d'espionnage. Il est condamné à un an de prison par l'État-Major et il s'exile onze mois à Londres. Il n'est considéré à nouveau comme citoyen que lorsque Dreyfus est innocenté. Grâce à Zola, la Cour de Cassation renvoie Dreyfus devant le Conseil de guerre, le 3 juin 1899 et en 1904, il est innocenté et réintégré

La bataille des deux Frances :  Le premier dreyfusisme n’a pas une large assise. Il est d’abord une bataille d’intellectuels. Le ‘J’accuse’ de Zola en janvier 1898 sur L’aurore entraine une publication de pétitions en faveur de Dreyfus. On y trouve les éléments fondateurs des Dreyfusisme des écrivains tels que Octave Mirbeau et Proust, des historiens et même des artistes. • La société française se déchire entre « dreyfusards » et « anti-dreyfusards ». La presse et les débats publics sont d'une

qui eux, souhaitent la démocratie. Le mouvement de Boulanger va renverser la IIIe République obtenant ainsi le pouvoir et imposant ses idées d'extrême droite. La France va connaître la montée du racisme et de l'antisémitisme (exemple de l'affaire Dreyfus). Parallèlement, la France ne se doute pas qu'Hitler remporte facilement les élections d'Allemagne, de même pour Mussolini en Italie, et que celles-ci vont engendrer la montée du nazisme et du fascisme, et engendrer la Seconde Guerre Mondiale. C'est

pas vraiment fonctionné. Émile Zola reste à Hachette jusqu'en 1866. Cette même année il publie ses premières chroniques dans la presse. En 1876 il devient chef de file des naturalistes. En 1898 Émile Zola est persuadé que le coupable de l'affaire Dreyfus, est le commandant Esterhazy. Il en fait un article dont le titre est « J'accuse » dans le journal l'Aurore. Émile Zola est alors condamné à un an de prison et à 3000 francs d'amende. Il s'exile en Angleterre pendant un an ; Lors de son retour en

des « Rougon-Macquart », histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire. Le 13 janvier 1898, Zola adresse au président de la République Félix Faure une lettre ouverte intitulée « J’accuse », prenant ainsi partie dans l’affaire Dreyfus, véritable point de division dans la société française. Il est alors condamné à une année de prison avant de s’exiler en Angleterre ou il n’y restera qu’un an. Il décèdera le 29 septembre 1902 à Paris et demeure au Panthéon depuis 1908. L’œuvre :