Affaire Vincent Humbert

nos voisins européens comme le Pays bas et la Belgique l’ont légalisée. C’est pourquoi nous souhaitons ici nous interroger sur les causes de cette situation. Nous avons décidé de traiter du débat actuel sur l’euthanasie. Suite à l’affaire de Vincent Humbert en 2002 et plus récemment celle de Chantal Sébire, la question de l’euthanasie relance le débat. En effet, les lois ne semblent pas être adéquates face à ces situations de fin de vie et la majorité des français attend une législation qui tendrait

elle aujourd'hui dans notre société ? I) Euthanasie : Travail de définition et/ou historique Y a -t-il plusieurs sortes d'euthanasie ? Pour ou contre l'euthanasie : les arguments Recueil de cas ayant fait la une des journaux (le cas Humbert) II) Textes de loi III) Problèmes d'ordre religieux Catholicisme, Protestantisme, Islam, Bouddhisme, Judaïsme. IV) Bilan Documents annexes : Enquête réalisée auprès de 30 personnes Introduction L'euthanasie est la doctrine

L'euthanasie Introduction Cet exposé porte sur les débats récents concernant l’euthanasie notamment suite à l’affaire Vincent Hubert. Il s’agit d’abord de savoir de quoi il est question. A l’origine, l’idée d’euthanasie signifie une "bonne mort". Il s’agissait dans l’antiquité d’une mort au combat, d’une mort pour des valeurs, ou d’une mort couronnant une belle vie. Puis ce terme a pris le sens d’une mort sans douleur, et aujourd’hui celui, presque exclusif, d’une mort provoquée volontairement

peut influencer son choix FAIT DIVERS CONCRET : Vincent Humbert est un aveugle tétraplégique et muet. Pour voir le niveau de gravité de son état, il ne pouvait bouger qu’un pouce, suite à un accident de la route en 2002. Il a réclamé au président de la République le « droit de mourir ». Sa mère, Marie Humbert, décide de l’aider et devient son porte-parole, avec la complicité de Dr.Frédéric Chaussoy. En 2004, ils abrègent les souffrances de Vincent. Le docteur est maintenant poursuivi pour « administration

La plus célèbre est l’histoire de Vincent HUMBERT en 2003 dont il a été tiré un téléfilm : C’était un jeune pompier devenu tétraplégique des suites d'un grave accident de la route, le 24 septembre 2000. Sans espoir de guérison, il entreprend de nombreuses démarches pour obtenir le droit d'être euthanasié. Il écrit à Jacques Chirac, alors président de la République, auquel il demande un "droit de mourir". Face à l'inflexibilité de la justice, sa mère, Marie Humbert l'aide à mourir en lui administrant

entrainé la mort ou non de la personne. Là encore, elle est punissable par la loi. Cependant, force est de constater que l’application concrète de ce principe est problématique. Prenons 2 exemples: l’acharnement thérapeutique et l’affaire Humbert. l’acharnement thérapeutique, défini comme étant l’emploi de thérapies exagérément lourdes pour le patient et disproportionnées par rapport à l’amélioration attendue, pose un problème particulier par rapport à la logique de l’euthanasie.

cette pratique (1), d'un autre certains craignent des dérives et la refusent (2) 1)Vincent Humbert, Véritable symbole de cette lutte « Je vous réclame le droit de mourir » a écrit Vincent Humbert au Président de la République J. Chirac. Ce jeune homme devenu tétraplégique suite à un accident de la route ne supporte plus de vivre, il demande le droit à mourir. Sa mère décide de l'aider à mourir. Cette affaire est emblématique et s'est soldée par un non lieu montrant bien la volonté de ne pas dépénaliser

Pourquoi la loi Léonetti du 22 Avril 2005 est-elle déjà remise en cause ? La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie dite loi Léonetti a été instaurée suite au débat médiatique soulevé par l’euthanasie de Vincent Humbert le 24 Septembre 2003. Cette loi prévoit un « droit à laisser mourir » ; elle permet d’arrêter un traitement, mais ne légalise pas l’euthanasie. La loi Léonetti a voulu apporter une réponse à la problématique de l’accompagnement de la fin de vie. Les nouveaux

est illégale et passible de 5 à 16ans France : La loi du 22 avril 2005 « relative aux droits des malades en fin de vie » (ou loi Leonetti, aboutissement d'une mission parlementaire demandée par le président Jacques Chirac suite à l'affaire Vincent Humbert) a pour but d'assurer la qualité de fin de vie au malade en dispensant les soins palliatifs et reconnaît le devoir de respecter la dignité du mourant dont la volonté est reconnue à travers la rédaction de sa déclaration anticipée et la désignation

progrès de la médecine semblent expliquer, bien au-delà de l'affaire Vincent Humbert qui fut à l'origine du mouvement, la nécessité qu'il y aurait désormais à se référer à la loi. Après avoir proposé de rouvrir le débat sur la légalisation de l'euthanasie, le Sénat s'est finalement prononcé contre ce projet de loi dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 janvier 2011. Un changement surprenant puisque la Commission des Affaires Sociales du Sénat s'était prononcée en faveur de cette loi le 18 janvier