Agir Moralement

grâce aux « Maximes d'éducation » et nous comprenons alors qu'il suffit seulement d'écouter notre sensibilité. Nous savons donc que la pitié et l'amour de soi sont deux sentiments irréfléchi qui nous pousse à agir sans réflexions et sans contraintes. À la ligne 2 du texte de Rousseau il dit « sans réflexion » car ces deux sentiments sont indissociables. Ils sont amorales dans l'état de nature, ne sont pas réfléchis et ils viennent de notre instinct. Rousseau

non pas de l’action même, mais plutôt de ce qui pousse l’individu à agir ; un parent qui nourrit ses enfants pour les faire grandir et les rendre heureux a une bonne raison d’agir, celui qui les nourrit grassement pour les rendre malade est pétri de mauvaises intentions. Agir au nom de l’amour semble toujours louable en raison du haut crédit moral accordé à un sentiment que l’on décrit comme noble. Agir au nom de l’amour serait agir au nom du bien de l’autre pour lequel on se donne. Cependant, l’on

Peut-on accepter l’idée que le geste déplacé est une forme de liberté ? » Tout d’abord, faut-il encore savoir ce qu’est un geste déplacé ainsi que la liberté. Un geste déplacé peut être une attitude que ce soit, morale ou physique, pouvant nuire moralement ou physiquement à autrui. Un geste n’est pas forcément déplacé, cela dépend du contexte dans lequel nous nous trouvons, là où se déroulent les faits. « Ma liberté s'arrête où commence celle d'autrui. » de Sartre est la citation exprimant clairement

avons grandi...) pour justifier nos echecs devant les autres. Le determinisme social démantèle également notre liberté. Il s'agit de toutes doctrines selon lesquelles quelque chose d'exterieur à nous nous fait agir sans nous en laisser le choix. Nous sommes ainsi determinés moralement: nos valeurs et sujets de discussions se rapprochent dans notre environnement ; mais cette pré-determination touche egalement notre comportement (hygiène par exemple) ainsi que ce qui relève de l'intellectuel: croyance

sociale au sein d’une société. Par définition le morale sociale véhicule les conceptions du bien et du mal propre à une société ou une culture ; et pourtant ce sujet reste paradoxal : en effet « Est-ce parce que la société l’ordonne que nous agissons moralement ? » « Y-a-il toujours la notion du bien et su mal en dehors d’une société ? » C’est ce que réfute Alain, en critiquant vivement cette théorie : il affirme que nos exigences morales, c’est à dire ce qu’il nous semble juste de faire ou non (éthique)

Que penser de cette phrase de Frédéric Nietzsche: “Une injustice que l’on a faite à quelqu’un est beaucoup plus lourde à porter qu’une injustice que quelqu’un d’autre vous a faite”? éprouver l' injustice est nécessaire pour savoir ce qui est juste parce que pour définir la justice il faut savoir d'où on parle. Comme le mal permet de comprendre le bien, l’injustice permet de comprendre la justice reformulation: Une injustice qu’on a faite sur vous est moins

morale. Ne doit-on pas en effet respecter la faune et la flore de notre planète, que les débats écologiques prennent très au sérieux ? En effet, à supposer que les animaux ont une âme, eux aussi méritent d’être traités avec égard et nul n’est moralement autorisé à leur nuire, or, nous mangeons leur viande, chose que l’on ne ferait jamais à un être humain dans nos sociétés contemporaines. Pourquoi ce décalage ? Néanmoins, la notion de respect suppose celle de devoir et il est clair que les animaux

comparer votre cas avec d’autres cas relevant. Éléments minimales de la présentation : • Présenter le cas • Identifier les questions morales (ce qui est moralement problématique concernant les actions, attitudes ou opinions des participants) • Identifier les valeurs / normes / critères utilisés par les participants et leur raisons pour agir d’une certaine manière • Analyser la situation du point de vue de l’une des théories éthiques discutées • Analyser d’un point de vue moral ce que vous auriez

ordonnances de l’autorité. Il est libre et rationnel et s’impose lui-même ses règles. En d’autres termes, le bien ultime n’a rien à voir avec les bénéfices qu’il peut en tirer mais plutôt par ses intentions profondes. Dans ce sens, l’être humain qui agit moralement se dit aussi rationnel. Un être rationnel se doit d’être cohérent. Par exemple, si je désire des chaussures qui ne m’appartiennent pas, je ne suis pas en conformité avec mes lois puisque je ne souhaite pas qu’on vole mes propres biens. La règle

exerce cette éducation. En effet Nietzsche critique le fait que l’éducation privilégie le monde intelligible en laissant de côté le monde sensible. Pour lui cette façon de faire rend les hommes malades (moralement), car elle « apprend » aux individus à délaisser leur corps. Et pour Nietzsche, agir de la sorte signifie dire non à la vie. La question qu’on peut alors se poser est: « en quoi la valorisation de l’intelligible est-elle un non à la vie ? Nietzsche nous explique, dans la généalogie de