Ah Insensé Qui Croit Que Je Ne Suis Pas Toi

entre par la rue à droite et s'apprête à, aller frapper à la porte du couvent. LE HONGROIS, à demi-voix. Est-ce toi, Giomo? GIOMO. Qui m'appelle? LORENZINO. 4 LE HONGROIS. Moi. GIOMO. Qui, toi? LE HONGROIS. Approche et tu verras. GIOMO. Ah ! le Hongrois ! LE HONGROIS. Lui-même. GIOMO. Que diable fais-tu donc perché au haut de ce mur? LE HONGROIS; Et toi, que viens-tu chercher dans ce couvent. GIOMO. J'y venais rejoindre Son Altesse le duc Alexandre. LE HONGROIS. Et moi, je l'attends

pour cela que je t’offre un séjour au jardin du Luxembourg pour y trouver Gérard de Nerval qui surs ses superbes allés, se fait frapper par une flèche qui le rendra amoureux d’une belle passante qui hantera ses rêves. Et ne le libèrera qu’a sa mort. Ah la mélancolie c’est le maux qui frappe Musset regrettant son passé. A deux pas de ce lieu on y trouve Baudelaire Gautier et Jules Cross qui comme Pygmalion créaient le sublime idéal qu’ils ne connaitront que dans leurs rêves les plus fou et qui les

| Toute la nati-on | à la fois | est proscrite. | 170 Aman, | l'impie Aman | race d'Amalécite | A | pour ce coup funeste | armé tout son crédit. | Et le Roi | trop crédule | a signé cet édit. | Prévenu contre nous par cette bouche impure | Il nous croit en horreur à toute la nature. | 175 Ses or_dres | sont donnés, | et | dans tous ses États | Le jour fatal | est pris pour tant d'assassinats. | Cieux | éclairerez-vous cet horrible carnage? | Le fer | ne connaîtra | ni le se_xe, | ni l'âge. | Tout

L'importun! le fâcheux! SAVERNY Parlez, mademoiselle. Que devons-nous penser de la brusque façon Dont vous quittez Paris ? et pour quelle raison, Tandis que l'on vous cherche à la place Royale, Vous retrouvé-je à Blois cachée ?... Ah ! Déloyale ! Qu'est-on venue ici faire depuis deux mois ? MARION Je fais ce que je veux, et veux ce que je dois. Je suis libre, monsieur. Oeuvre du Domaine public – Version retraitée par Libre Théâtre 6SAVERNY Libre ! et,

raison de te faire religieuse. CAMILLE Vous me disiez non tout à l’heure. PERDICAN Ai-je dit non ? Cela est possible. CAMILLE Ainsi vous me le conseillez ? PERDICAN Ainsi tu ne crois à rien ? CAMILLE Lève la tête, Perdican ! quel est l’homme qui ne croit à rien ? PERDICAN, ’’se levant’’. En voilà un ; je ne crois pas à la vie immortelle. - Ma sœur chérie, les religieuses t’ont donné leur expérience ; mais, crois-moi, ce n’est pas la tienne ; tu ne mourras pas sans aimer. CAMILLE Je veux aimer, mais

Et commence par l’envoyer à ma gauche. »), ses gestes contredisent ses paroles (condescendance affectueuse « Bien sûr, mon ami » vs « Il a déjà la femme près de lui et lèche distraitement son épaule gauche. »), ses paroles contredisent ses pensées (« Ah ! Lepidus, personne ne m’est plus cher que toi. ») - Il passe d’une humeur à l’autre sans raison apparente (cf exemples relevés dans le I2) pour souffler le chaud et le froid et inspirer ainsi la terreur d’un public entièrement soumis à sa volonté.

9 » dans son long récit, pseudo-épique au schéma narratif classique. Le but de ce récit chronologique est de révéler au lecteur qui est Wanda, quelles sont les aventures qui ont ponctuées sa vie et pourquoi elle a un rôle plus important qu’on ne le croit au sein de ce roman. A la façon des héros antiques errants10, Wanda commence sont récit en se présentant : « Je suis Wanda de Prachalitz11 » ; elle annonce son récit à son auditoire : « Écoute-moi donc, et que l’émotion de ce bizarre récit te prépare

conduirai, comme un enfant. TIRÉSIAS Le dieu nous mènera là-bas tous les deux, sans que nous nous fatiguions. CADMOS Serons-nous les seuls de la cité à fêter Bacchos par des chœurs ? TIRÉSIAS 4 Oui, seuls nous sommes raisonnables ; les autres sont insensés. CADMOS C’est trop tarder. Allons ! prends ma main. TIRÉSIAS Voici ; mets ta main dans la mienne ; formons un attelage. CADMOS Je ne méprise pas les dieux, moi : je ne suis qu’un mortel. TIRÉSIAS Inutile de sophistiquer avec les divinités. Les traditions

le vieux parc solitaire et glacé Deux spectres ont évoqué le passé. -Te souvient-il de notre extase ancienne? -Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne? -Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom? Toujours vois tu mon âme en rêve? -Non. -Ah! les beaux jours de bonheur indicible Où nous joignions nos bouches! -C'est possible. Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir! -L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. Tels ils marchaient dans les avoines folles, Et la nuit seule entendit

ravissante volupté que vous faites sans cesse voler dans mon cœur. Ô vous, tendres, naïfs ou sublimes interprètes de la volupté, vous qui avez forcé les Grâces et les Amours à une éternelle 4 JULIEN OFFROY DE LA M ETTRIE reconnaissance, ah! faites que je la partage. S’il ne m’est pas donné de vous suivre, laissez-moi du moins un trait de flamme qui me guide, comme ces comètes qui laissent après elles un sillon de lumière qui montre leur route. Oui, vous seuls pouvez m’inspirer, enfants