Albert de Broglie

d’imposer sa République conservatrice le 13 mai 1872 lorsqu’il déclare devant l’Assemblée que « la République existe, elle est le gouvernement légal du pays, vouloir autre chose serait une nouvelle révolution, et la plus redoutable de toutes » • Loi de Broglie du 13 mars 1873 (« loi chinoise » car très complexe) – résultat de cette menace - qui vise à rendre plus rare les interventions du Président devant les chambres. Les messages du président seront lus par un ministre. De plus, on impose une distinction

voyageur » de la démocratie. Cette modération fait monter le nombre de leurs élus. Les monarchistes veulent donc agir vite. Thiers qui soutient désormais la république doit donner sa démission le 24/5/1873 et est remplacé par le royaliste Mac Mahon. De Broglie forme un gouvernement dont le programme prévoit « le rétablissement de l’ordre moral dans notre pays ». Il s’agit d’une vigoureuse épuration de l’administration, de la surveillance de la presse. Le gouvernement encourage une forte activité religieuse

révolution de 1848, mettant en place la République. Chapitre V : La IIème République Après l’abolition de la royauté, un gouvernement provisoire s’est constitué, il comprenait notamment le poète Lamartine, le savant Arago, l’ouvrier Albert et aussi des hommes politiques tel que Garnier-Pagès et Ledru-Rollin. Ces hommes sont des républicains modérés et non des extrémistes, la meilleure preuve c’est que Lamartine est parvenu à convaincre ses collègues d’adopter le drapeau bleu blanc,

République. Histoire constitutionnelle Chapitre 5 : La Deuxième République Après l'abolition de la royauté, un gouvernement provisoire s'est constitué, gouvernement qui comprenait notamment le poète Lamartine, le savant Arago, l'ouvrier Albert et également 2 hommes politiques qui étaient Garnier Pagès et Ledru Rollin. Ces hommes étaient des républicains modérés et non des extrémistes. Lamartine est parvenu à convaincre ses collègues d'adopter le drapeau bleu blanc rouge plutôt que le

la chose. On met alors en place un gouvernement provisoire de la République, constitué de onze membres. Très large éventail social et politique : le néo-jacobin Ledru-Rollin, le républicain romantique Lamartine, le socialiste Louis Blanc, l’ouvrier Albert : « Je suis leur chef parce que je les suis ». Vide juridique, il faut refaire une Constitution. Et vide politique : aucune équipe ne peut s’imposer car la Révolution est une surprise totale. Le pouvoir transitoire s’abrite derrière la notion révolutionnaire

efficace et une nouvelle loi est adoptée le 13 mars 1873, à l'initiative du député le Duc de Broglie = Constitution de Broglie. Elle tient compte des talents d'orateur de Thiers et elle va limiter le droit d'accession de Thiers à la tribune de l'assemblée par une procédure particulièrement compliquée = le « cérémonial chinois ». Ce texte va rester actif dans les ≠ Constitutions jusqu'à très récemment. Le duc de Broglie est monarchiste, Thiers sera favorable à un projet de constitution républicaine. La majorité

en présence. Mais le 16 mai 1877, le conflit éclate : Mac Mahon adresse une lettre à Simon lui indiquant qu’il désapprouve sa politique. Simon démissionne (alors que théoriquement responsable uniquement devant le parlement). Mac Mahon nomme Albert de Broglie (Duc), royaliste = un gouvernement présidentiel. La majorité réagit et fait tomber le gouvernement. Mac Mahon dissout alors la chambre, avec l'accord du Sénat. On est dans la logique réglementariste : le peuple doit être juge s’il y a conflit

pouvoir de nouvelles couches sociales et de nouvelles équipes politiques. Chaque constitution eut ses noms, qui pourraient servir à la baptiser et auxquels on la reconnaissait, en effet, Benjamin Constant pour le gouvernement de Cabinet, Guizot, Broglie, Mac-Mahon pour le parlementarisme dualiste, Thiers, Grévy, Gambetta pour le parlementarisme actuel. En ces hommes, en leurs doctrines, en leurs drapeaux les constitutions se sont incarnées et non dans les textes immuables qui les ont indifféremment

8. Jules Simon * 9. Victorien Sardou * 10. François Coppée * 11. fauteuil vacant * 12. Édouard Pailleron * 13. Octave Feuillet * 14. Victor Hugo * 15. Eugène Labiche * 16. G. d’Audiffret-Pasquier * 17. Louis Pasteur * 18. Albert de Broglie * 19. Paul de Noailles * 20. Victor Duruy * 21. Henri d’Aumale * 22. Ludovic Halévy * 23. Alfred Mézières * 24. Sully Prudhomme * 25. Hippolyte Taine * 26. Gaston Boissier * 27. Elme-Marie Caro * 28. John Lemoinne * 29.

décrétée : le clergé catholique se sent alors menacé par la minorité des vingt cinq pour cent de protestants du Royaume, et soutient l'opposition dans les campagnes. Cette opposition est surtout marquée en Flandre, et menée par l'évêque de Gand (de Broglie). Ainsi, comme en 1581, la religion sera une des causes directes de la scission des Pays-Bas. Le second antagonisme est économique : les libéraux n'ont plus accès au marché français, tandis qu'ils doivent faire face au libre-échange avec l'Angleterre