Alceste

théâtre « Ruy Blas reconnaît don Salluste » (lignes 38-39). Dans le cas où les didascalies sont absentes, il peut y avoir des didascalies internes tout comme dans « Le Misanthrope » de Molière où aucune didascalie n’est utilisée mais le personnage Alceste passe tous ses sentiments et émotions par sa parole. Dans « Ruy Blas » encore, à l’acte III scène 4, on peut également repérer la présence de didascalies internes : « cet ange, qu’à genoux je contemple et je nomme » (ligne 14. on aurait pu avoir une

entre entre les deux parents de Chimène et de Rodrigue. La scène d'exposition peut nous renseigner sur les caractères dans la grande comédie par exemple. Dans Le Misanthrope de Molière, le dialogue entre Philinte et Alceste met en lumière la misanthropie du personnage principal, Alceste : « Moi, je veux me fâcher et ne veut point entendre. » Son portrait psychique est dressé dès les premières lignes. Dans Le Malade imaginaire, le monologue d’Argan met en avant son caractère hypocondriaque (d’humeur

et Clitandre. Ils représentent le monde superficiel et frivole qui tourne autour de la coquette et médisante Célimène. Trois autres personnages, Alceste, Philinte et Eliante, sont eux aussi installés dans le salon de la belle, bien que le texte étudié ne les fasse pas apparaître. Philinte et Eliante incarne l'idéal de l'honnête homme. Le misanthrope Alceste, toujours seul et incompris, nous est présenté comme « hors jeu » et ne se prête pas à ce jeu de médisance et d'hypocrisie. Molière nous présente

vrai de l’émotion, le dilemme entre l’amour et la famille. Il y a donc des difficultés dans la classification. Le drame bourgeois montrera d’ailleurs ce problème de classification. L’étude de l’œuvre de Molière remet en cause la dichotomie de Hugo. Alceste peut être vu comme un personnage tragique, ce dernier s’acharnant d’être sincère. La mise en scène permet une réinterprétation des pièces, il y a donc la liberté du metteur en scène qui est primordiale. Le texte est un matériel important et le

sa mort la Comédie-Française. Les œuvres principales de Molière 1662L’École des femmes 1665 Dom Juan 1666 Le Misanthrope 1668 L’Avare 1670 Le Bourgeois gentilhomme 1671 Les Fourberies de Scapin Personages du Misantrope ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Alceste, amant de Célimène ; Philinte, ami d’Alceste ; Oronte, amant de Célimène ; Célimène, amante d’Alceste ; Éliante, cousine de Célimène ; Arsinoé, amie de Célimène ; Acaste, marquis, prétendant de Célimène ; Clitandre, marquis, prétendant de Célimène

groupe social où l’on tient à respecter la civilité : flatter autrui et l’accueillir. (civilité relève de l’aristocratie) Il y a un débat entre les deux personnages scène 1 acte I. Alceste dit haïr tous les hommes alors que Philinte veut célébrer la nature humaine en général. Le débat est donc difficile à trancher. Alceste est toujours excessif et ridicule alors que Philinte est toujours pondéré. Selon Rousseau, dans sa Lettre à d’Alembert : 1° Molière n’est pas libre, il est asservi à son public Rousseau

du Misanthrope, on pourra ensuite actualiser le sujet. Dans la pièce de Molière, Alceste joue le moralisateur et ne cesse de lutter pour défendre ses convictions. En effet, pour lui la franchise est fondamentale, en toute situation. Cela lui vaudra d’ailleurs des mésaventures : la dispute avec Oronte au sujet de son sonnet et la perte de son procès. Sur le principe, on ne peut qu’être d’accord avec Alceste et sa théorie sur l’honnêteté et la franchise constante, mais toute vérité est-elle bonne

celui de la sincérité. Nous verrons ce qui est critiqué dans ces trois textes et relèverons les différents procédés argumentatifs. Du Bellay va nous montrer comment les courtisant peuvent être hypocrite devant leur roi. Dans le texte de Molière, Alceste va être contre tous ceux qui vont être gentil, poli avec tout le monde qu’il soit bon ou mauvais. La Bruyère va critiquer l’arrogance avec Théodecte qui va toujours vouloir se faire remarquer et être le centre de l’attention. Et enfin, Proust va mettre

présente aussi une unité thématique : les quatre extraits parlent d’amour. Arnolphe dans l’Ecole des Femmes est amoureux de sa pupille qu’il souhaite épouser et à qui il fait une déclaration torride. Tartuffe est physiquement attiré par Dorine et Alceste, pourtant misanthrope, se trouve piégé par ses propres sentiments qui le poussent vers Célimène, presque malgré lui. Enfin, quelque peu distinct des trois autres personnages, Harpagon est, quant à lui amoureux de sa cassette, contenant son trésor

scène d’exposition du Misanthrope où Alceste reproche à son meilleur ami Philinte d’avoir salué quelqu’un qu’il ne connaissait pas !ACTE I, SCENE PREMIERE.Philinte. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? Alceste. Laissez-moi, je vous prie. Philinte. Mais encor dites-moi quelle bizarrerie... Alceste. Laissez-moi