Alfred Molina

de poids dans la vie de l’Etat, elle fut dissoute par Louis XIV, en1665.), Molière écrit, en représailles, en une quinzaine de jours, une pièce baroque, Dom Juan, non versifiée par faute de temps, dans laquelle il reprend le personnage de Tirso de Molina, en lui donnant une autre dimension, celle du libertin du XVIIème siècle, à savoir un séducteur, mais aussi un révolté qui renie tous les codes moraux et sociaux. Bien qu’elle ne leur plaise pas non plus, les dévots ne pourront en faire censurer qu’une

en quête sinon de Dieu, du moins de l’absolu. Quoi qu’il en soit, sa vie est celle d’un pécheur impénitent qui force l’admiration, voire la sympathie. 3:Le mythe Le Don Juan qui vit le jour sous la plume du dramaturge espagnol Tirso de Molina, fut maintes fois repris après Molière, donnant son nom à la pièce de Goldoni, à l’opéra de Mozart, à la nouvelle d’Hoffmann, au poème de Byron, inspirant encore Baudelaire, Pouchkine, Shaw, Brecht, Montherlant, et bien d’autres auteurs de par le

un succès architectural jusqu’à ce qu’il soit intérieurement reléguer par le roi sous la pression des tartufe qui venaient de appuyer interdire tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un cobaye à la mode déjà illustré par l’espagnol tirso de molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un genre hybride, une tragi-comédie, qui fait plus d’une entorse aux théorie classiques, de la sorte

toutes les ressources de la rhétorique (hyperbole, antithèse, image, périphrase…) III. Le théâtre Le baroque a une dimension spectaculaire, engouement pour le théâtre dans toutes l’Europe, en particulier en Espagne avec un trio : - Tirso de Molina => Don Juan, Le Trompeur de Séville - Lope de Vega - Calderon Production théâtral foisonnante et se caractérise par une grande liberté (apparition de cadavre…) on ne tient pas lieu de la bienséance, et de la vraisemblance, apparition de

théâtre, parce que le rire, dans cette pièce, pervertit à tout coup, et que le grand aristocrate, au moment où l'aristocratie décline, reste admirable, surtout lorsqu'il affronte l'inconnaissable Sacré. Un texte mythique Avant Molière, Tirso de Molina en Espagne (L'Abuseur de Séville, 1630) avait créé le mythe de Don Juan en utilisant une série de légendes populaires pour prouver que la Providence divine, pourtant largement disponible, ne pouvait être pervertie ni convoquée in extremis par un jeune

de temps. Il met en scène du merveilleux et du fantastique avec comme personnage principal un libertin qui s’oppose à la religion. Dom Juan (Dom = dominus, le maître) n’est pas une création original. En effet, la pièce est inspirée de « Tirso de Molina ». Dom Juan a été écrite d’urgence à cause des difficultés financières, après que Tartuffe a été interdit en 1665. En effet, les dévots on déjà manifesté leur opposition à Tartuffe (1664) car Molière dénonçait l’hypocrisie religieuse. Les dévots

Question sur corpus Introduction : Notr e cor pus est composé d'un extrait d'El Burlador de Sevilla de Tirso de Molina, d'un extrait de Don Giovanni de Lorenzo Da Ponte, d'un extrait de Le plus bel amour de Don Juan, Les diaboliques de Bar bey d'Aurevilly et d'un extrait de La dernière nuit de Don Juan D'Edmont rostand. Ces textes ont été publiés à des époques différentes, mais ils offrent aux lecteur s l'évolution de Don Juan au fil des siècles. Ont peut donc ce demander qu'apporte la réécriture

d'une disparition suspecte, encore moins du miracle de la statue de pierre qui s'anime pour punir un débauché3. Il est beaucoup plus vraisemblable de croire que le succès de la pièce du moine espagnol frère Gabriel, plus connu sous le nom de Tirso de Molina, (qui met en scène un personnage de jeune débauché avide de jouissance, personnage assez habituel dans les comédies espagnoles des XVIe et XVIIe siècles) est à l'origine de la légende3. Mais ce sont les éléments surnaturels qui ont le plus contribué

premier est issu de L’Abuseur de Séville et l’Invité de pierre de Tirso de Molina, écrit en 1630 ; le second est un extrait de Dom Juan ou la Festin de Pierre de Molière écrit en 1665 et le dernier extrait est tiré de Lélia de George Sand écrit en 1833-1839. Ce corpus est assez homogène. Les trois femmes nous donnent une vision pessimiste de Dom Juan car dans chaque extrait, Dom Juan les a trompé. Dans le texte de Tirso de Molina, Tisbea dis de Dom Juan qu’il est « hôte indigne qui abandonne une femme

qu'en 1682 dans des versions souvent mutilées et ce n'est qu'en 1884 qu'elle sera rejouée pour la première fois dans sa version originale. Molière s'est inspiré du personnage principal de El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra de Tirso de Molina, sauf que ce Don Juan espagnol, qui passe son temps à renier Dieu et séduire les femmes, demande à se confesser avant sa mort lors du dénouement. Intentions de Molière[modifier]Molière entretient l'ambiguïté sur ses intentions en décrivant un