Aller Au Théâtre Pour Le Plaisir Des Yeux

en cherchait le retentissement sacré dans les airs, il en demandait les ravissantes paraboles au silence, il l'écoutait dans l'avenir, la retrouvait dans les enseignements du passé. L'Évangile était traduit par la simplicité calme de ces adorables yeux où se réfugiaient les âmes troublées. Enfin la religion catholique se lisait tout entière en un suave et magnifique sourire qui semblait exprimer ce précepte où elle se résume : Aimez−vous les uns les autres ! Cette peinture inspirait

Document réalisé par Mme Anne-Noellia Carrols, professeure agrégée, lycée Cocteau à Miramas Séquence « Spectacle et comédie » (Le théâtre du XVIIè au XXIè siècle). Explication linéaire n°1 : Molière, Le Malade imaginaire, Acte II, scène 5 Cléante. […] Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir, Rompons ce dur silence, et m’ouvrez vos pensées, Apprenez-moi ma destinée, Faut-il vivre ? Faut-il mourir ? Angélique répond en chantant. Vous me voyez, Tircis, triste et mélancolique, Aux

Selon vous que vient chercher le public au théâtre? Pourquoi va-t-on au théâtre? Depuis toujours différentes motivations poussent les Hommes à aller au théâtre. Léchy Elbernon, personnage crée par Paul Claudel (auteur du roman l’Echange), déclare que le public vient au théâtre pour « se regarder lui-même ». Victor Hugo, qui exprime sa pensée dans la préface de Ruy Blas, estime qu’il existe trois types de spectateurs qui se rendent dans ce lieu pour différentes raisons : « la foule demande

  SARAH    Sarah  marchait dans  la rue. Autour d’elle, le paysage était recouvert d’un épais manteau blanc. le  soleil était de la partie ce  matin, il  réchauffait doucement la jeune fille. Un peu éblouie, elle ferma  un  instant  ses  délicats  yeux  verts…  Sarah  adorait  se  promener  l’hiver  car  le  paysage  calme  permettait de  se  reposer. Ce matin là, quand elle s’était levée, elle avait coiffé ses longs cheveux,  et  essayé  de  les  attacher  tant  bien  que  mal.  Ses  magnifiques 

qu’est le théâtre et des fonctions qu’il engendre. Ce corpus est donc composé d’extrait de pièce de théâtre tel que l’Echange de Paul Claudel et datant de 1894 ou Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello datant de 1921. Le troisième texte de ce corpus est un extrait de la préface de la pièce Les Bonnes de Jean Genet intitulé « Comment jouer les bonnes ? » et datant de 1963. En s’appuyant sur ces trois textes nous chercherons à déterminer quelles fonctions ils assignent au théâtre. Pour cela

seigneurs n’appartenaient pas à la noblesse. C’étaient des financiers enrichis, qui avaient acquis récemment une terre nobiliaire. La dame voulut le voir, et le reçut à sa toilette. Lui, qui s’était vite rendu compte qu'il plaisait aux femmes, prenant plaisir à la regarder, lui jetant un coup d’œil égrillard, lui laissa comprendre qu’il la trouvait jolie ; elle ne s’en offensa pas, apprécia au contraire son air naïf, et désira même le prendre sous son aile pour qu'il devienne «quelque chose». Il resta

Parcours de lecture Dom Juan I/ Recherches biographiques 1) Molière s’engage à 21 ans dans une carrière théâtrale. Le 30 juin 1643, il crée « L’illustre théâtre » avec ses compagnons. En juin 1644 il signe sa pièce avec son nom de théâtre pour la première fois : « de Moliere ». De 1645 à 1658 la troupe de Molière fait des tournées en provinces en rejoignant la « troupe de Dufresne » qui est sous la protection de plusieurs ducs, comtes et gouverneurs. Molière fait forte impression dans la troupe

temps, Seigneur, combien de temps encore Verrons-nous contre toi les méchants s'élever ? UNE AUTRE Que vous sert, disent-ils, cette vertu sauvage ? De tant de plaisirs si doux pourquoi fuyez-vous l’usage ? Votre Dieu ne fait rien pour vous. UNE AUTRE   Rions, chantons, dit cette troupe impie : De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs. Sur l'avenir insensé qui se fie. De nos ans passagers le nombre est incertain : Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie

seigneurs n’appartenaient pas à la noblesse. C’étaient des financiers enrichis, qui avaient acquis récemment une terre nobiliaire. La dame voulut le voir, et le reçut à sa toilette. Lui, qui s’était vite rendu compte qu'il plaisait aux femmes, prenant plaisir à la regarder, lui jetant un coup d’œil égrillard, lui laissa comprendre qu’il la trouvait jolie ; elle ne s’en offensa pas, apprécia au contraire son air naïf, et désira même le prendre sous son aile pour qu'il devienne «quelque chose». Il resta

  SARAH    Sarah  marchait dans  la rue. Autour d’elle, le paysage était recouvert d’un épais manteau blanc. le  soleil était de la partie ce  matin, il  réchauffait doucement la jeune fille. Un peu éblouie, elle ferma  un  instant  ses  délicats  yeux  verts…  Sarah  adorait  se  promener  l’hiver  car  le  paysage  calme  permettait de  se  reposer. Ce matin là, quand elle s’était levée, elle avait coiffé ses longs cheveux,  et  essayé  de  les  attacher  tant  bien  que  mal.  Ses  magnifiques