Ambiguité Dans Dom Juan

18:41:07 UTC������������� All use subject to https://about.jstor.org/terms lointaines ou archaïques échappent en grande partie à nos prises. Ce qui importe, c'est qu'un petit nombre de scénarios littéraires parfaitement connus (Antigone, Tristan, don Juan...) aient été mis en rapport avec le type spécifique de récits religieux que l'on a si longtemps appelé « mythes ». De là l'orientation proposée ici à la réflexion. Pour tenter de délimiter le « mythe littéraire », il faut commencer par rappeler

Bonaparte, Saint Just, Fouché, Sade. Mais dans le même temps, ces personnages sont comparés à Grenouille pour leur aspect maléfique. Le terme « impie » (10) place Grenouille dans la lignée des grands rebelles de l’histoire du XVIIIème siècle héritiers de Dom Juan défiant la justice divine. Ce qui peut se noter également par le rapprochement avec les personnages « illustres » cités par le narrateur tels que « Sade »connu pour son immoralité et son athéisme. - En outre le nom de Jean-Baptiste Grenouille

d’être, nostalgie du devin. Le désir est affecté d’une ambigüité essentielle. Il est à a la fois signe d’incomplétude et en même temps, il est aspiration vers l’objet capable de le combler. Le désir est un mix d’être et de non être. Ainsi, le désir est affecté d’une ambigüité essentielle, puisqu’il est à la fois le signe d’incomplétude (non concession) et en même temps aspiration vers l’objet capable de le combler. Cette ambigüité est montrée par Platon dans le Banquet, avec le mythe

Le désir est cette tendance du sujet vers un objet réel ou imaginaire, une force qui le pousse à l’action, du a l’absence de quelque chose. En effet le désir est le signe d’un manque, qui demande satisfaction. Or le sens du désir révèle déjà une ambiguite dans la mesure où d’un coté c’est le constat d’une absence, d’une privation et de l’autre le pressentiment d’un bien susceptible de nous combler. C’est pourquoi l’homme désire tout, notamment l’impossible ; c’est le présupposé du sujet. Or si on

fait finalement que broder autour des mêmes thèmes. De plus, lorsque Célimène, à la fin, se trouve confrontée à Alceste et Oronte, qui la pressent de donner sa préférence, s’interrompent, se répondent par stichomythie, on peut penser à l’acte II de Dom Juan où les paysannes pressent de même le séducteur de donner sa préférence, car il a promis le mariage à chacune. Molière n’a fait que retourner le genre, passant du séducteur à la séductrice. De même, le personnage de confident de Philinte n’est qu’un remake de

d’objets d’étude librement déterminés par le professeur et associés à la lecture d’œuvres intégrales. À titre d’exemple, voici cinq séquences possibles : • Objet d’étude : la mixité des genres et des registres Lecture d’une œuvre intégrale : Molière, Dom Juan ou Hugo, Ruy Blas ou Cocteau, La Machine infernale. Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, Le Cid, p. 108 – Hugo, Hernani, p. 115 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130 • Objet d’étude : le théâtre dans le théâtre Œuvre intégrale : Corneille

doit tomber amoureux d’une servante. Les nobles ont donc une vision très négative et dévalorisante du « bas peuple », et se voit les manipuler facilement. Arlequin n’est en effet pas très instruit et sa « langue » est simple, sans sous entendu ni ambiguïté, et il ne comprend pas lorsque Lisette, la servante, essaie de le séduire sous les ordres du Prince, la scène en devient assez comique : « LISETTE …je lui pardonne [en parlant de Silvia] son attachement pour vous. ARLEQUIN À quoi cela sert-il, ce

bouquet Emma fané puis jeté dans le coffre puis brûlé)// L'éducation sentimentale Aglaé (amie d’Émilie Renaud) rêve du Paris, esprit romanesque, rêve amour ennui du mariage >> romantisme >> Insatisfaction perpétuelle «Madame Bovary c'est moi» (// Dom Juan) Problématique du réalisme Écrit sur Normandie: région d'origine Ne pas copier réalité mais lui donner une forme littéraire >> = d'abord une œuvre d'art ATTENTION AUX DETAILS LES PLUS PLATS <> Observation = source écriture Promenades campagne =

aux autres héros, ils sont clairement présentés comme relevant de tel ou tel type de caractère : Tartuffe, « gros et gras, le teint frais, la bouche vermeille » (v. 233) est visiblement un sanguin, ce qui explique sa nature concupiscente, alors que Dom Juan est un colérique, prompt à s’enflammer, comme à oublier. Pour utile et clair qu’il soit, ce soubassement traditionnel n’est pour notre poète qu’un point de départ, qu’il va étoffer au moyen de ses lectures et de l’observation de la réalité humaine

somme d'argent a déjà été payée : malgré le décor (« un jardin. clair de lune ») et l'heure tardive, il n'y a rien de romantique ; le duc cherche de la chair fraiche pour satisfaire ses pulsions lubriques, le duc n'a rien non plus de la grandeur de Dom Juan, le libertin serait plutôt ici Lorenzo, qui dans son discours se délecte à l'idée même de corrompre un cœur innocent. Son discours le rattache à la tradition des roués, ces libertins cyniques du XVIIIe dont les plus célèbres représentants pourraient