Analyse Doisneau

retraite en vins d’honneur qui rythment notre vie institutionnelle, l’apéritif est devenu un peu comme les préludes des musiciens romantiques, une oeuvre en soi. On y voit Toulouse-Lautrec ou les impressionnistes des dimanches de Chatou. Robert Doisneau, avec papa à l’anisette et le gamin en culotte courte avec sa grenadine. On y voit la sortie de l’usine ou du bureau, quand, pour quelques sous, on passe un bon moment au zinc, à raconter les fameuses brèves de comptoir. L’apéritif, c’est souvent

donc impossible à travailler en langue anglaise. Je me suis alors renseignée pour savoir quel mouvement se rapprochait le plus de ce courant photographique. Après quelques recherches, j’ai pu trouver un lien entre la photographie humaniste de Robert Doisneau et la photographie sociale. En effet, la photographie sociale est en quelque sorte avant-gardiste au niveau de la photo des années cinquante, puisqu’elle même débute dès les années trente aux Etats-Unis. Ce sujet m’a particulièrement attiré car il

impression de tristesse, mais le plus souvent un sentiment de bonne humeur collective, de générosité. C’est dans l’immédiat après guerre que toute une génération de photographes prend son essor. Les principaux photographes sont Robert Boubat, Robert Doisneau, Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson…Ils ont tous en commun d’être reporter-illustrateurs ( quelqu’un qui parcourt le monde pour prendre des photos de l’actualités, ses photos sont ensuite utilises dans la presse, la publicité…) Les photographies

titre et l’auteur de l’image : Amour et barbelés, DOISNEAU Sa nature : photographie d'art La technique : photographie en noir et blanc (la photographie couleur existe depuis la fin du XIXème mais ne se développe qu'après les années 50) Le support : pellicule (pour la photographie traditionnelle, des sels d'argent entrent dans le processus de capture de l'image) La date : 1944 Les dimensions : non précisées Le lieu de conservation : Atelier Robert Doisneau – portfolio « Paris : occupation, libération »

LE BAISER DE L’HOTEL DE VILLE ARTISTE Robert Doisneau (14 avril 1912- 1er avril 1994) est un photographe français parmi les plus populaires d’après guerre. Né à gentilly dans une famille bourgeoise, il étudie les Arts Graphiques à l’école Estienne et obtient son diplôme de graveur et de litographe en 1929. Après la 2éme guerre mondiale, robert Doisneau devient photographe indépendant en intégrant officiellement en 1946, l’agence de photographie Rapho. Il se mit alors à produire et réaliser

théâtre au conservatoire. A 23 ans Boubat découvre la photographie, et son style amènera Picasso à l'encourager à poursuivre dans cette voie. A peine un an après avoir débuté son activité, il reçoit le prix Kodak, puis celui de la BNF aux côtés de Doisneau, photographe humaniste de 11 ans son aîné; et sera récompensé de nombreuses fois dans les 20 dernières années de sa vie pour ses livres et son oeuvre. Inscrit dans son époque, Edouard Boubat est proche des artistes contemporains de la deuxième moitié

avec Tériade, son premier livre : « Images à la sauvette ». Deux ans plus tard il est le premier photographe admis en URSS depuis le début de la guerre froide. En 2000, il crée, avec sa femme et sa fille, la Fondation Henri Cartier-Bresson. Robert Doisneau et Willy Ronis sont deux photographes du même style qu’Henri Cartier-Bresson. L’œuvre : L’œuvre « Premiers congés payés, Bords de Seine, France, 1936 » a été réalisé en 1936 mais tirée en 1946 en format 23.1x34.6 cm et est actuellement a la Fondation

La six-chevaux des vacancesRobert Doisneau – 1939 I - Identifier et contextualiser l’œuvre 1) Ce document est une photographie en noir et blanc, de Robert Doisneau (1912 – 1994) intitulée « La six-chevaux des vacances ». Elle date de 1939. Cette œuvre semble avoir été prise au cours du dernier été avant la seconde guerre mondiale et représente des vacanciers insouciants, heureux de vivre. 2) Robert Doisneau est un photographe très connu de l’après seconde guerre mondiale. Il s’inscrit

conception particulière de la photographie Après la Seconde Guerre mondiale, certains photographes apparaissent parti­culièrement attentifs au spectacle des rues et aux expressions fugitives révéla­trices de traits psychologiques ou sociaux. Robert Doisneau, Izis, Willy Ronis, Edouard Boubat effectuent une sorte de reportage humaniste. En 1947, Capa, Cartier-Bresson, David Seymour et George Rodger créent une agence destinée à assurer à ceux qui le veulent indépendance et créativité: l'agence Magnum

maritime. Photographe de mer dans l'âme, il a su séduire par son oeil précis et imaginatif sur la beauté du monde marin. « La mer touche au plus profond de l'homme. Dans la lumière du soleil, n'est-elle pas le miroir de l'âme humaine ? » Robert Doisneau : Il est l'un des photographes les plus populaires d'après-guerre. Sa grande renommé est essentiellement fondée sur son regard léger sur les rues de Paris qu'il a su dépeindre avec une sensibilité incroyable. «La beauté échappe aux modes passagères