La photographie humaniste
La photographie humaniste apparait dans les journaux parisiens des années 1930. Elle réunit des photographes ayant en commun un intérêt pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Elle s’est développée à partir des années 1945-1950. L'horreur de la Seconde Guerre mondiale fait naître le besoin de redécouvrir la vie de l’homme, sa relation avec son milieu. La photographie humaniste reflète tout cela. Elle célèbre le travail, chante le bonheur simple de trancher le pain ou de se mêler aux bals populaires, montre le charme du passe et les avancées de la modernité, mais elle témoigne aussi de la pauvreté et des luttes sociales. Elle montre une impression de tristesse, mais le plus souvent un sentiment de bonne humeur collective, de générosité. C’est dans l’immédiat après guerre que toute une génération de photographes prend son essor.
Les principaux photographes sont Robert Boubat, Robert Doisneau, Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson…Ils ont tous en commun d’être reporter-illustrateurs ( quelqu’un qui parcourt le monde pour prendre des photos de l’actualités, ses photos sont ensuite utilises dans la presse, la publicité…) Les photographies ont contribués à construire une imagerie nationale française, une image de tout les jours avec des points de vue sur la réalité de l’époque : la misère des banlieues, crise du logement, loisirs... Dans la photographie humaniste, l'environnement du sujet est aussi important que le sujet lui-même. On peut mieux comprendre son cadre de vie soit intime ou public. Certains lieux comme la rue ou bistrot sont signe des espaces de liberté. Les principales caractéristiques sont la flânerie dans la grande ville, dans les rues pavées, les personnages typés, l'idéalisation des bas-fonds. Les images des photographes humanistes sont partout aussi bien dans la presse, les publicités, les livres, les expositions que sur les calendriers, les affiches, les agendas, etc. La photographie est considérée comme un moyen de