Analyse Du Personne Julien Sorel

que sous le terme de « femme » (lignes 7 et 17), on ne découvre son nom et son titre de noblesse qu’aux lignes 18 et 19. Le mystère est renforcé par les précautions prises par le narrateur : ligne 9, aucune personne vivante concernée, et lignes 13 et 20  la suppression des noms des deux personnes mortes et de l’amie. b) la présence de deux narrateurs et de deux entrées en matière qui constituent un effet d’emboîtement - le narrateur externe explique, dans un récit au passé qui relate un épisode de

de l’écriture théâtrale ou poétique) avec ses outils spécifiques, le récit au passé, ou au présent, les descriptions, les dialogues, avec toutes les modulations possibles et la plasticité propre à ce genre (roman épistolaire, roman à la première personne, roman polyphonique – à plusieurs voix narratives, etc…) 2. les personnages que le roman met en place, leurs actions, leur identité, qui sont données à lire à travers le récit et les descriptions 3. la perception du monde qui résulte des deux points

Lantier ») puis d'en détailler les effets par une description du comportement de Gervaise (« elle se penchait (...) douleur »). • Le dernier texte diffère des précédents par une narration en « je » et non plus en « il ». Cette fois, le narrateur analyse lui-même ses états d'âme et ses pensées avec un grand souci de précision introspective. La description de Proust est triple : à la fois le paysage (« nuages échancrés »), le mouvement de ce paysage du fait du trajet du train (« la scène matinale fut

métonymie, le « cœur » désigne les émotions, les sentiments, les passions, les désirs, les pensées, autrement dit tout ce qui n'est pas accessible de l'extérieur, tout ce que l'on cache ou dont on n'a pas conscience. L'adjectif « humain » renvoie à des personnes auxquelles le lecteur peut se comparer : il ne s'agit pas d'un cœur humain, mais du cœur humain. Les personnages de roman nous ressembleraient, car « le génie du roman nous fait vivre le possible » (Albert Thibaudet). Enfin, le mot « connaissance

s'efforcer de faitre entrer le roman dans une réalité, dans la réalité de leur temps. Dans Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique de 1830 (volonté d'enraciner le récit dans le contexte politique et social) Stendhal propose à travers les aventures de Julien Sorel, un tableau de la société française de l'époque ( noblesse de province ; l'aristocratie parisienne et aussi les milieux ecclésiastiques). Stendhal définira d'ailleurs le roman comme « un miroir que l'on promène le long d'un chemin » Balzac avec

Analyse de texte BAC FrTexte 1 : Préambule de la DDFC, Olympe de Gouges, 1791 Auteur/Mouvement littéraire Olympes de Gouges : une femme de lettres autodidacte et l’une des féministes de la littérature française, du XVIIIe siècle. Après la mort de son mari, elle part pour Paris où elle fréquentera des salons et y forgera ses opinions politiques. Elle y apprendra aussi la philosophie des Lumières. Lumières : Cette philosophie est utilisée afin de battre l’obscurantisme religieux et lutte pour donner

entre autres… Sans oublier ceux dont le nom est intimement lié au récit : Ulysse dans l’Odyssée, et son long retour vers Ithaque ; Julien Sorel et son initiation à la vie dans Le Rouge et Le Noir ; Ariane, autrement connu sous l’appellation Belle du Seigneur ; mais aussi Gervaise et son sort malheureux peint dans L’Assommoir. Les personnages sont faits des personnes transposées par l’imagination de l’écrivain, ils sont donc les miroirs des lecteurs que nous sommes. Lorsque la Duchesse de Langeais

au centre des réalisations esthétiques, du questionnement philosophique (voir séquence sur la question de l’homme dans les genres de l’argumentation). Le romancier privilégie la subjectivité du personnage, privilégiant la narration à la première personne ou encore la forme épistolaire (formes qui mettent en valeur l’autonomie des personnages). Ainsi, dans le roman épistolaire, il n’y a pas de narrateur. Seule l’échange de lettres permet de donner des informations au lecteur sur l’intrigue, les personnages…

degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre connaissance

société. Cela permet d 'analyser la façon de penser des gens à cette époque, pour mieux comprendre notre société. Pour continuer, en construisant son récit, l'auteur éprouve souvent la nécessité de planter un décor politique, pour permettre au lecteur de mieux situer l'histoire. Le roman devient alors un témoignage du système politique d'une époque. Le Rouge et le Noir de Stendhal, publié en 1830, compte deux parties : la première retrace le parcours de Julien Sorel dans la petite ville de Verrières