Analytique échafaud Victor Hugo

commentaire du texte. Cette double démarche s’impose à nous vu l’écart que souvent nous apercevons entre la vie des œuvres et les théories analytiques qui cherchent à les interpréter. Il conviendrait à notre sens de renverser les rapports habituels entre psychanalyse et littérature. Au lieu de servir de domaine d’application pour des connaissances analytiques préalables acquises, l’œuvre littéraire interrogera désormais la psychanalyse jusqu’à la doter de nouveaux instruments d’écoute et de compréhension37

sur l’inutilité des préfaces – et pourtant l’on fait toujours des préfaces. » (Th. Gautier) L’histoire littéraire en a certes embaumé quelques-unes (la préface de Mademoiselle de Maupin, de Th. Gautier précisément, la préface de Cromwell, de V. Hugo, entre autres), mais il n’est que trop vrai qu’on ne les lit guère. Elles subissent généralement le sort des éditoriaux : par indépendance d’esprit, ou parce qu’ils sont pressés, les lecteurs entrent directement dans le vif du sujet, en évitant

», dans une perspective quasi touristique : on sait que l'emplacement du bordel était au XIXe siècle l'une des premières informations qu’il s'agissait de se procurer en arrivant dans un lieu de villégiature. mauvais lieux « tu te bâtis des echafauds. tu fis des treteaux dans chaque rue » (c'est à une prostituée que le prophète s'adresse) probablement les mauvais lieux avaient des enseignes, des treteaux, des balcons ... « sur chaque commencement de route, tu te construisis des treteaux XVI

présence de Jésus comme Christ lors de l’eucharistie, bien que l’on ne puisse que constater son absence factuelle. Le rite le rend néanmoins présent pour les fidèles. 82 Barthes, 1973 : 17. Dartiguenave, 2001 : 76. 84 Corneille, 1682 : acte IV, 3. 85 Hugo, 1862 : T. I, 13 (« ému dans les ténèbres par les splendeurs visibles des constellations et les splendeurs invisibles de Dieu »). L’expression est reprise par Rimbaud dans les Illuminations. 83 29 Ce qui est affirmé est, en outre, affirmé pour son

sur l’inutilité des préfaces – et pourtant l’on fait toujours des préfaces. » (Th. Gautier) L’histoire littéraire en a certes embaumé quelques-unes (la préface de Mademoiselle de Maupin, de Th. Gautier précisément, la préface de Cromwell, de V. Hugo, entre autres), mais il n’est que trop vrai qu’on ne les lit guère. Elles subissent généralement le sort des éditoriaux : par indépendance d’esprit, ou parce qu’ils sont pressés, les lecteurs entrent directement dans le vif du sujet, en évitant

Le smicard est-il l'esclave moderne ? Friedrich Nietzsche Paul Lafargue André Gorz Herbert Marcuse D'autres textes sur la Technique René Descartes Aristote Jürgen Habermas Ernst Jünger 116 106 101 93 94 PARTIE 2 C O M M E N T VIVRE ENSEMBLE ? Hugo Grotius Faut-il jeter le règlement intérieur de votre lycée à la poubelle ? Marcel Conche Jean-Jacques Rousseau 123 124 La police existe-t-elle pour vous pourrir la vie systématiquement ? .. 178 Claude Adrien Helvétius 170 4. La Liberté L'architecte

siècle à ce qu'il y avait déjà de romantique chez les classiques. Mais l'aspect romantique du classicisme ne s'est dégagé que par l'effet rétroactif du romantisme une fois apparu. S'il n'y avait pas eu un Rousseau, un Chateaubriand, un Vigny, un Victor Hugo, non seulement on n'aurait jamais aperçu, mais encore il n'y aurait réellement pas eu de romantisme chez les classiques d'autrefois, car ce romantisme des classiques ne se réalise que par le découpage, dans leur œuvre, d'un certain aspect, et la

tissus n'est jamais le même et jamais la même l'intention homicide du chirurgien. Je le conçois. Mais Proust, le domaine de ses opérations est si restreint, qu'en ferait-il plusieurs fois le tour, il n'embrasse qu'un petit cercle. Loin que le procédé analytique de Proust lui permette de dissocier à l'infini, inépuisablement, je suis persuadé que ces répétitions témoignent déjà de ses limites, et la mort de Bergotte, dans La Prisonnière, nous en dit moins que cette courte nouvelle qu'il consacre à la mort

siècle à ce qu'il y avait déjà de romantique chez les classiques. Mais l'aspect roman­tique du classicisme ne s'est dégagé que par l'effet rétroactif du romantisme une fois apparu. S'il n'y avait pas eu un Rousseau, un Chateaubriand, un Vigny, un Victor Hugo, non seulement on n'aurait jamais aperçu, mais encore il n'y aurait réellement pas eu de romantisme chez les classiques d'autrefois, car ce romantisme des classiques ne se réalise que par le découpage, dans leur œuvre, d'un certain aspect, et la