Anaphore Chez La Fontaine

tramway. D'autres rythmes battent comme une coulpe au début du texte et comme une flagellation en fin de portrait : « Un nègre hideux, un nègre grognon, un nègre... ». L'anaphore renforce cet effet. Bref, une écriture riche de figures de style (anaphores, répétitions, reprises, allitérations, assonances, métaphores filées (animalisation, personnification)). A la fin de la description, qui se termine par le rire et la moquerie des femmes, la graphie nous assène cette réalité en évidence : « il était

connaissances. ½¼ ½ ¾¼ J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d’un trou, et des souliers mignons de maroquin ½ rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa

davantage qu’elles ne renseignent. I) Revue des définitions de poètes et philosophes. Aristote présente la poésie comme une Mimésis, cad une tentative pour reproduire l’essence même de la réalité. Sa théorie est dominante dans l’Antiquité, comme chez Horace ( “ut pictura poesis” ). Platon dénonce la poésie comme activité vaine et dangereuse qu’il veut chasser de la cité idéale (République). Il lui reproche de créer des fantômes et non des réalités, de “ne voir les choses que d’après les mots”

gelées », tiré du Quart Livre, a été choisi pour donner le titre à la pièce, parce qu’il est symbolique de toute l’œuvre rabelaisienne : précisément, pour Jean Bellorini, Rabelais a à cœur de dégeler le langage entre les hommes et de créer des liens : « chez Rabelais, c’est grâce au réchauffement opéré par l’homme que le glaçon va fondre et permettre le surgissement du mot et du langage, c’est-à-dire de ce qui est susceptible de toucher ». Or, cette conception du langage rencontre celle que le metteur

obtient un palindrome : régate / étager. 3 L’anagramme permet des lectures autres, souterraines, "hypogrammatiques". Kristeva, Meschonic voient dans la conception anagrammique de l’écriture une "voie d’accès à l’inconscient du travail poétique". ANAPHORE
 Répétition du même mot en tête des phrases ou de membres de phrases. Semblable à la nature Semblable au duvet Semblable à la pensée Semblable à l’erreur (Michaux, l’Espace du dedans) ANNOMINATION
 Remotivation du nom propre par métanalyse

ses connaissances. J’étais donc le nez sur ma chaîne, quand j’entends des bourgeois qui disaient : « Voilà la gitanilla ! » Je levai les yeux, et je la vis. C’était un vendredi, et je ne l’oublierai jamais. Je vis cette Carmen que vous connaissez, chez qui je vous ai rencontré il y a quelques mois. Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d’un trou, et des souliers mignons de maroquin ½ rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa

des connaissances concernant les grands genres littéraires et leurs principales caractéristiques de forme, de sens et d’effets, afin de favoriser le développement d’une conscience esthétique. Enfin, chaque objet d’étude doit permettre de construire chez l’élève l’ensemble des compétences énumérées plus haut : compétences d’écriture et d’expression aussi bien que de lecture, d’interprétation et d’appréciation. Le programme fixe quatre objets d’étude qui peuvent être traités dans l’ordre souhaité

humaines, juridiques. Leur état est supérieur même à ce qui a été imaginé par un législateur (Lycurgue l. 00), par l'auteur d'une utopie (Platon l. 00), et même par les poètes (l. 00), et même par les philosophes (l. 00) ! Ainsi, ce que nous observons chez ces « sauvages » remet en question une grande partie de la culture occidentale, telle qu'elle a été pensée et imaginée (l. 00 : « ce que nous voyons par expérience »). L'« état naturel » de ces sauvages, c'est-à-dire leur proximité des origines et

commencée en 1824, il communiqua ce culte à son fils qui allait lui rendre hommage à plusieurs reprises, attaquant au contraire violemment Voltaire) ; il avait pour parrain l’écrivain Musset de Cogners, chez qui il passait des vacances dans la lumière douce du Vendômois. Il séjournait aussi alors au Mans chez son oncle maternel, rencontrant alors «deux sœurs pleines d’esprit et de grâces, qu’il appelait ses premières danseuses» : les demoiselles Le Douairin, Louise et Zoé. Son enfance fut tranquille et

pierre de touche où il faut que tu éprouves tous poèmes et en toutes langues.» (II, 11). Il pensait que, pour réaliser des oeuvres immortelles, il fallait faire comme les Italiens qui s'étaient inspirés des écrivains anciens ; il fallait puiser chez ces modèles le secret de la beauté littéraire. Mais il condamnait la traduction, qui avait été pratiquée par les disciples de Marot, et recommandée par Sébilet, car, si elle fait connaître les idées du modèle, elle est impuissante à rendre les grâces