Andreas Gursky

la transparence du medium. Enfin la forme-tableau réintroduit un autre pathos : celui de l’absence, de la mort, du non-sens. En cela au moins elle est postmoderne... Quelques noms : Les Becher, Jeff Wall, Jean-Marc Bustamante, Thomas Ruff, Andreas Gursky. Pour comprendre ce curieux mécanisme qui semble contredire l'ambition même de la photographie à conquérir musées et galeries d'art, il faut se replonger dans l'actualité artistique de la fin des années 1960 et des années 1970, soit aux heures

l’invention (et les innovations qui en suive) de la photographie, Robert Doisneau (1912-1994) n’aurait put prendre le Baiser de l’Hôtel de Ville en 1950. Mais encore, sans l’évolution des performances informatiques, jamais le photographe allemand Andreas Gursky (1955) n’aurait put réaliser des montages aussi troublants que pour Paris-Montparnasse en 1993 ou encore pour Cathedral I en 2007. L’évolution technique qui profite à notre temps permet aux artistes de travailler à partir du médium qu’il désire

photos sont retouchées numériquement, mais il en vient à se demander «  Et si c’était réel ? ». Ces artistes affirment une réelle volonté de questionner et de faire réfléchir le spectateur à propos de la réalité. C’est ce que font par exemple Andréas Gursky et Jeff Wall qui, grâce à l’outil numérique reconstruisent la réalité et cherche à ce que le spectateur ne voient pas réellement la trace d’une retouche ou d’une modification et se disent alors que ce qu’ils voient est réel, alors qu’en réalité

endroit où on doit sinon prier, du moins réfléchir » C.B. 28 Les nouvelles technologies Comment l’utilisation des nouvelles technologies a-t-elle permis de créer de nouvelles oeuvres ? Andréas GURSKY « Grant Hyatt Park » 1995 Photographie numérique « De l’infime à l’immense » Les photographies de Gursky sont construites selon les modalités du proche et du lointain. La majorité des prises de vue montrent des sujets perçus dans une distance irréelle, dans un lointain flottant, et semblant

peinture. C’est la plus belle des leçons de Claude Génisson, ce pourquoi il nous touche d’abord, cet amour des maîtres anciens non pas stérile mais médité et renouvelé. » Henri LOYRETTE, Président-Directeur du musée du Louvre Andreas GURSKY, Cheops, 20005, May DayV, 2006 Andréas Gursky réalise d'immenses photographies dont le format, la répétition et la multitude de détails donnent le vertige. D'un réalisme hyperbolique, elles restituent le monde industriel postmoderne à travers les architectures dépouillées

-Au XXème siècle le supermarché, symbole privilégié de la société de consommation, est abondamment utilisé par les artistes de différents domaines artistiques : Cinéma (ex : Scène de ménage dans un centre commercial), photographie (exemple : Andreas Gursky 99 cents), chanson ( exemple : the Jam In the crowd, The Clash Lost in the supermarket) Musique : Jean-Michel Jarre et son album mythique Musique pour Supermarchés) etc. Dans quelques unes de ces œuvres, relevez comment le supermarché est décrit

question maintenant de privilégier comme  critère de comparaison des différentes sociétés (et critère d’évaluation du progrès) des paramètres comme «  la quantité d’énergie disponible par habitant ».Selon cet angle d’approche et d’évaluation, Andreas Gursky explique que les sociétés industrialisées occuperont la première place du tableau d’honneur, mais toute une masse de sociétés indiennes et africaines seront alors arbitrairement confondues en fin de liste, sous les appellations de  « populations

Émile Gallé Mario García Torres Jean de Gastines Paul Gauguin Manuelle Gautrand Frank O. Gehry Alberto Giacometti Jean-Luc Godard Julio González Gossuin de Metz Germain Grange Eileen Gray Juan Gris Francis Gruber Sacha Guitry Philip Gumuchdjian Andreas Gursky Raymond Hains Simon Hantaï Raoul Hausmann Auguste Herbin Hergé André Hermant Morris Hirshfield Alfred Hitchcock Jean-Olivier Hucleux Marine Hugonnier Danièle Huillet Ibos et Vitart Jean-Auguste-Dominique Ingres Isidore Isou Alain Jacquet Jakob

Le Packaging : entre Ar t et Communication 21 C - L’essor du design Packaging industriel C’est le pari de Raymond Loewy. Dès les années 1920, ce français s’expatrie aux USA. Il y lance la première agence de design industriel. Andreas Gursky 99 Cents (1999) 22 Le Packaging : entre Ar t et Communication Cette agence va signer des identités visuelles de produits encore emblématiques aujourd’hui : le logo Shell, les couleurs de Coca-Cola, le paquet de cigarette de Lucky

ont peu d’incidence sur nos ventes ! Le seul impact du ralentissement actuel de l’économie américaine est la fréquentation plus importante d’ex-PDG de sites internet dans nos magasins... ». (i) Merchandising digne du pop art : le photographe Andreas Gursky a pris des photos des étalages d’un magasin 0,99 Cents Only Stores, qui ont fait le tour des grands musées américains et européens. « Nous étions les seuls à être convaincus qu’un discounter pouvait avoir de beaux magasins et que plus ils seraient