Anthropologie De La Douleur

L’INFIRMIÈRE & LA DOULEUR Nouvelle édition L’INFIRMIÈRE & LA DOULEUR Nouvelle édition (2000) L’INFIRMIÈRE ET LA DOULEUR Mme Valérie Deymier Dr Jacques Wrobel Coordinateurs Siège social : 128, rue Danton 92500 RUEIL-MALMAISON - France Bureaux : La Grande Arche Nord 92044 PARIS LA DÉFENSE - France Téléphone : (33) 01 47 16 89 94 Télécopie : (33) 01 47 16 89 01 E-mail : institut.upsa@bms.com Les notions exposées dans ce livre sont destinées à compléter et non à remplacer les connaissances

selon d’autres28. Outre le risque d’une histoire des représentations déconnectées ou insuffisamment connectées de son substrat social, l’absence ou la faiblesse de la prise en compte d’un contexte propre à chaque situation est l’autre danger d’une anthropologie culturelle qui, en déterminant des invariants immuables à l’essence humaine, construirait en définitive une histoire immobile, déterminée et complètement antithétique d’une véritable « science du changement ». On l’aura compris, ces polémiques

séparations dichotomiques en sciences ont apporté leur lot d’erreurs et d’impasses comme la séparation hermétique entre physique et chimie, entre astrophysique et microphysique, entre évolution et développement, entre génétique et épigénétique, entre anthropologie et sociologie, entre psychanalyse et neurosciences, entre économie et politique, entre sciences et philosophie. Cependant, nombre de découvertes scientifiques se présentent justement comme la rupture d’une ancienne dichotomie qui s’est révélée

initialement posée par le comité scientifique d’une équipe de recherche pluridisciplinaire1 en se tournant vers les anthropologues et sociologues du collectif. 2L’enquête de terrain telle qu’elle peut être envisagée en ethnologie ou en socio-anthropologie pour répondre à cette question s’appuie sur différentes méthodes de production de données dont les sciences sociales ont délimitées des règles (Beaud et Weber. 2003) et que Jean-Pierre Olivier de Sardan regroupe en quatre formes : l’observation

Progressivement, ces esclaves vont projeter leurs désirs d’évasion, d’affranchissement, leurs besoins thérapeutiques sur cette boisson qui leur est étrangère, qui provoque l’euphorie (nous le verrons plus loin), « tue le Diable » et fait oublier le mal et la douleur. Le mythe du rhum trouve sa force dans l’intensité même de la croyance de l’esclave qu’il pouvait trouver une échappatoire à tous les troubles qui le hantaient. Certes, l’évolution de la société urbaine, la généralisation de l’éducation a affaibli

dépassé la maladie pour perfectionner le corps humain de par les greffes, les transfusions, les prothèses etc. La maladie prend alors des dimensions abstraites et le corps est perçu comme étant toujours malade ; il ne s’agit plus de cibler un organe en douleur, mais de dépister les maux inconnus dans le but de se rapprocher toujours plus de la santé parfaite. « Si le maitre mot du XVIIIe siècle était le bonheur et celui du XIXe siècle la liberté, celui du XXe siècle est la santé […] la santé est devenu

toujours plus souvent, plus longtemps, plus intensivement. » La douleur est le prix à payer pour la réussite, la victoire. Elle est le gage, la preuve de l’efficacité d’un entraînement, la preuve de la valeur de l’athlète, de sa motivation voire de sa combativité. Le corps sportif au travail est avant tout un corps souffrant. C’est un véritable travail sur soi où le corps semble coupé de sa sensibilité afin de pouvoir tolérer cette douleur. C’est une action sur le corps, par le corps, il devient un

capable d’analyser toute situation de santé, de prendre des décisions dans les limites de son rôle et de mener des interventions seul et en équipe pluriprofessionnelle »[21]. La réflexivité[22] est une démarche méthodologique en sociologie et en anthropologie consistant à appliquer les outils de l'analyse à son propre travail ou à sa propre réflexion et donc d'intégrer sa propre personne dans son sujet d'étude. La réflexivité étant bien un concept, je me suis demandé si c’était le cas pour la démarche

« Les passions détruisent plus de préjugés que la philosophie. » (Diderot) 193 SOMMAIRE 11 L E DISCOURS DES PASSIONS Passages clés analysés et commentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Sujet 17 « Joies, douleurs, amours, vengeances, nos sanglots, nos rires, les passions, les crimes, tout est copié, tout ! » (Jules Vallès) 207 Sujet 18 « Les passions des hommes sont autant de chemins ouverts pour aller jusqu’à eux. » (Vauvenargues) 214 Sujet 19 « La passion

raison pratique (1788), De l'usage des principes téléologiques en philosophie (1788) Critique de la faculté de juger (1790), La Religion dans les limites de la simple raison (1793), Projet de paix perpétuelle (1795), Métaphysique des moeurs (1797), Anthropologie (1798), Logique (1800). | Liens:       Wikipedia : Biographie d'Emmanuel Kant       L'Encyclopédie de L'Agora: Emmanuel Kant | Citations d'Emmanuel Kant : "La raison doit se présenter à la nature, tenant d'une main ses principes, qui