Anthropomorphisme

langage est telle qu’elle installe une distance infranchissable entre l’homme et l’animal ; tout langage est donc l’expression d’une pensée. Il écrit : « Si quelques préjugés issus de la tendre enfance nous font croire à la manière de quelque anthropomorphisme que les animaux parlent de par leurs cris ou chants il n’en est rien en réalité. À quelque machine artificielle on pourrait également par programmation faire procréer des sons. Ce ne serait pas véritablement parler car la parole véritable est

ignorants des causes qui les déterminent. » (Ethique II). Mais elle est renforcée par la peur du hasard et le malheur décuple cette peur. Soucieux de comprendre, les Hommes construisent une conception finaliste du monde, qui ne manifeste que leur anthropomorphisme, ils voient la nature comme douée des mêmes désirs et volonté qu’eux et comme soumise à leurs désirs, et à leurs volontés. Tout dans la nature devient un moyen pour les satisfaire. Mais comme ils rencontrent la souffrance et le mal, ils ont

« la tête osseuse et blanche » (l. 45), et aux « côtes saillantes » (l. 46). Coco est le véritable héros de la nouvelle, qui porte d’ailleurs son nom. Le narrateur donne au cheval un véritable statut de « personnage », il le rend « humain » (anthropomorphisme), touchant, émouvant : sa vieillesse et sa blancheur lui confèrent noblesse et pureté. Il est l’image de l’innocence bafouée, du martyre. Il est plein de dignité. Sa faiblesse le rend extrêmement émouvant : « paralysé » (l. 33), il ne peut se

Universalité de l’Humanité et unicité de l’individu - L’Être Humain, un être en devenir - Éloge de l’individu - Individualité et norme sociale : être soi-même ! - La condition humaine, du déterminisme vers la liberté - Anthropocentrisme et anthropomorphisme, comment les dépasser ? - Subjectivité et objectivité, la voie de l’objectivisation - La pensée magique, pensée primaire de l’Être Humain 1600-119 1600-136 1600-069 1600-100 1600-083 1600-101 1600-064 1600-023 Quelques livres et

caractère tautologique : une organisation apprenante serait composée d’individus qui apprennent continuellement comment apprendre ensemble … par l’ambiguïté même qu’elle induit quant au sujet de l’apprentissage : n’est ce pas faire preuve d’un anthropomorphisme implicite que d’étendre le concept d’apprentissage aux organisations ? N’est-on pas plutôt fondé à parler d’individus ou de collectifs qui apprennent dans un contexte organisationnel déterminé ? par sa prétention universaliste, l’entreprise apprenante

limites de l’expérience.» Dieu peut-il être créateur du monde et se créer lui-même? Dieu est omnipotent, omniscient, infiniment bon, en cela, il dépasse toute représentation par l'imagination ou l'entendement, que l’on peut faire de lui. (cf. anthropomorphisme : représentation imagée de Dieu, dans sa dimension religieuse, = nécessaire.) → Dans le panthéisme, Dieu est immanent : le monde est Dieu. Même conception de l'immanence divine : pour les Stoïciens, Dieu est l’âme du monde et le cosmos le

animaux qui nous sont aujourd'hui bien connus ne l'étaient pas de La Fontaine, faute d'avoir voyagé (ainsi l'huître, qu'il s'imagine vivant sur une plage et heureuse de s'ouvrir au soleil !). Les animaux des Fables sont avant tout le produit d'un anthropomorphisme traditionnel qui participe d'une visée morale où l'homme est le premier concerné. La Fontaine sait nous en aviser à plusieurs reprises : [...] ce n'est pas aux HéronsQue je parle; écoutez, humains, un autre conte,Vous verrez que chez vous j'ai

authentique ou dont l’authenticité semble douteuse. | | Apocope | Figure de style qui consiste à supprimer des phonèmes ou des syllabes en fin d’un mot. | Ex: « caté » pour catéchisme, « catho » pour catholique. | Anthropomorphisme | Au sens religieux, il s’agit d’une tendance à donner à des divinités des caractéristiques propres à l’homme et le deuxième sens employé est une tendance à attribuer aux animaux des sentiments humains. | Ex : George Orwell, La ferme

roi Saül, Dieu dit au prophète Samuel : « Je me repens d'avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n'observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l'Éternel toute la nuit (1 Sam 15.11). » C’est là l’usage d’un anthropomorphisme qui évoque la difficulté de Dieu aux prises avec la liberté de l’homme. La Bible indique, à plusieurs reprises, que Dieu peut, selon sa volonté, modifier son avis pour le mal comme pour le bien des hommes (Jonas 3. 10). D’où la nécessité de

CHAPITRE 2 - Le corps divin, une façon de penser et d'organiser le monde Les grecs pensent que leurs dieux ont un corps et que celui ci peut se montrer à eux. C'est un corps qui peut se représenter : pas d'interdit → exaltation de ce corps. Anthropomorphisme : dieux ayant un corps d'homme, ayant l’apparence de l'Homme. Mais pour les grecs ce sont les hommes qui ressemblent aux dieux mais en moins bien. Le corps divin permet de comprendre toutes les hiérarchies de la société, il permet de comprendre