Antidreyfusard Et Dreyfusard

Dreyfus est condamné par un tribunal militaire qui a subi une forte pression de la presse unanime. Mais les doutes sur la culpabilité de Dreyfus apparaissent. A ce moment là, les journaux se divisent, tout comme l’opinion publique, entre dreyfusards et antidreyfusards. L’écrivain Zola publie le 13 janvier 1898 à la Une de L’Aurore une lettre qui s’adresse au président : « J’accuse ! ». Il y dénonce la conjuration des institutions : l’Affaire devient politique et mobilise l’opinion, des intellectuels

Emile Zola prend la défense de Dreyfus dans une lettre ouverte au Président de la République (felix faure) publiée dans le journal l'Aurore : "J'accuse". La france est coupé en deux : Les dreyfusard : Zola , clémenceau , Péguy , Gide, Anatole France , Jaures qui fondent la ligue des droit de l'homme. Les antidreyfusard : Barres , Maurras , Jules Verne , Degas , Renoir qui fondent la Ligue de la Patrie Française. Dreyfus sera réhabilité en 1906 par le Président de la République Emile Loubet . III.

l’occasion pour les dreyfusards de montrer les très sérieuses insuffisances du procès Dreyfus. Zola estfinalement condamné à un an de prison. A partir de 1898, l’affaire devient donc un combat politique. Véritable guerre franco-française, l’Affaire, qui dépasse largement le cadre d’une affaire d’espionnage divise alors le pays en deux camps. Il s’agit de savoir si la raison d’Etat (honneur de l’armée) doit l’emporter sur le destin d’un homme, sur la justice. Les antidreyfusards défendent les intérêts

consécration avec Germinal(1885)… Achèvement de la série des Rougon-Macquart (1893), avec une certaine lassitude. Liaison avec Jeanne Rozerot, une lingère au service de sa femme ; elle lui donne deux enfants : Denise (1889) et Jacques (1891). Fervent dreyfusard Retour au journalisme politique et engagement décisif dans l'affaire Dreyfus. Zola publie à la une de l'Auroreune lettre ouverte au président de la République : J'accuse…! (1898) . Condamné pour diffamation, il s’exile à Londres (1898-1899) pour

1897 : rebondissement qd colonel Picquart acquiert conviction de l’innocence de Dreyfus. ? Article « J’accuse » de Zola  qui réclame révision du procès. Histoire de France, Carpentier et Lebrun -    L’affaire divise les esprits : entre dreyfusards et antidreyfusards. -    Rôle prépondérant de la presse. -    Droite conservatrice se fait nationaliste, militariste et antisémite. -    Gauche démocratique, attachée aux droits de l’homme, évolue vers pacifisme. -    A nveau condamné en 1899, Dreyfus

issu d'une famille juive alsacienne. Ce complot est une des plus graves crises politiques de la IIIème République. Les Dreyfusards sont républicains, socialistes, et défendent Dreyfus. Les antidreyfusards rejettent la démocratie et ses valeurs (extrême droite) ; ils sont nationalistes, antisémites, antiparlementariste et militaristes, et s’opposent à Dreyfus. [Ce courant antidreyfusard va se développer sous l’impulsion de Paul Déroulède qui fonde la Ligue des patriotes, de Maurice Barrès qui prône le

par l’enquête alors qu’il est désigné par la presse antisémite comme un coupable évident. • 1897 : mobilisation de la presse ; début de « l’Affaire ». Le combat des « dreyfusards » (É. Zola) contre les « antidreyfusards » (M. Barrès) se joue devant les tribunaux mais surtout dans la presse. • La violence des journaux antidreyfusards déstabilise la République. 1 Médias et opinion publique. Term. Hist. dF.  Médias et opinion publique. Term. Hist. dF. -­‐ 2. 6 février 1934 : quel rôle de la

Cependant, le Figaro, journal fondé en 1826, est obligé de cesser sa collaboration avec Emile Zola du fait de la réaction hostile tant de ses actionnaires que de son lectorat composé essentiellement d’aristocrates et de bourgeois conservateurs et antidreyfusards. C’est dans ce contexte qu’Emile Zola adresse une lettre ouverte au Président de la République dans l’édition du journal « l’Aurore » du 13 janvier 1898, où il accuse fermement et violemment l’ensemble des protagonistes ayant couvert l’irrégularité

président de la république pour dénoncer la condamnation de Dreyfus, un article intitulé « J’accuse ». Le colonel Picard lui non plus ne croit pas à la culpabilité de Dreyfus. Ce procès opposant les dreyfusards antimilitaristes groupés autour de la ligue des droits de l’homme, et les antidreyfusards, antisémites ou ultranationalistes que rassemblent la ligue de la patrie française puis le comité de l’action française. Dreyfus fut finalement gracié en 1899 et réhabilité en 1906. Malgré la rébellion

le catéchisme par l’instruction civique et juridique citoyenne * en 1884 elle autorise le divorce c) vers la loi de 1905 En 1898 éclate l’affaire Dreyfus et deux camps se forment distinctement : les dreyfusard (dans la majorité est de gauche et républicaine) et les antidreyfusard (dans la majorité est très conservatrice et catholique). Ce scandale ravive aussi bien l’antisémitisme chez les catholiques - qui déclare que l’état se trouve au milieu d’un complot de protestant, juif et franc-maçon