Antigone Le Dénouement Anouilh

celles de Giraldi Cinthio (1504-1573). Ce dernier, qui s’affranchit des règles de la Poétique afin de les rendre plus accessibles au public, développe un style de tragédie nouveau inspiré de l’œuvre de Sénèque. Il crée un nouveau type de tragédie, au dénouement heureux. Tandis que l’élite apprécie les spectacles inspirés du théâtre antique, le grand public lui préfère la "commedia dell’arte", forme de théâtre populaire fortement basé sur l’improvisation. Héritières de plusieurs traditions du xvie siècle

_____________________ “Antigone” (1922) Tragédie Antigone explique à Ismène que, malgré l'interdit de Créon, elle va aller rendre les honneurs funèbres à Polynice («Le temps où je dois plaire aux morts est plus considérable que celui où il me faut plaire aux vivants»). Créon, face au peuple, confirme la justice de sa décision, mais un garde annonce qu'on a rendu les honneurs à Polynice. Créon tonne contre l'anarchie, contre l'ignoble argent qui achète des traîtres. Mais déjà on amène Antigone coupable,

| | |Sujet d’oral : Ionesco, Le Roi se meurt, fin de la pièce | | |Peut-on parler de dénouement pour caractériser la fin de cette pièce ? | |Un « théâtre de la parole » ? (L – juin 2005) |Question : Après avoir identifié la forme commune des trois textes du corpus, | |- Musset, Lorenzaccio, IV,9

Guitry (Désiré, 1927 – Quadrille, 1937). Une mention particulière doit être faite pour Jean Anouilh qui approfondit dans une œuvre abondante et variée une approche « moraliste » de l'humanité avec des sujets souriants et grinçants à la fois (Pièces roses) comme Le voyageur sans bagage (1937), L'Invitation au château (1947), Cher Antoine (1969), ou des sujets historiques, graves et tragiques, (pièces noires) comme Antigone (1944). La première moitié du xxe siècle est en même temps un moment de renouvellement

parfois en contrepoint, tous deux indispensables pour construire le sens du récit • structure du récit : récit, dont le rythme est rapide, construit autour d’un évènement central; découpé généralement en trois temps : un nœud, un retard et un dénouement • séquence narrative dominante, séquences enchâssées dialogales à l’occasion • figures (de style) et procédés22 : comparaison, métaphore, répétition (pour mettre l’accent sur certains évènements du récit), allitération, assonance, jeux de mots

Maupassant. Le roman est alors l’occasion d’une peinture de caractères : c’est ce qui est proposé dans le passage du Cousin Pons de Balzac étudié en lecture analytique. La volonté de ne pas embellir le réel amène souvent le romancier à écrire des dénouements sombres (ainsi Madame Bovary se termine par la mort d’Emma et de Charles), parce que conformes à ce qui se passe dans la vie, et donc à proposer au lecteur une vue pessimiste de l’existence. En montrant les défauts de la société, en peignant

géographique et humain, ayant vu Gratien Gélinas inaugurer un théâtre véritablement québécois avec ‘’Ti-Coq’’ en 1948 (qui provoqua un fort effet d’identification), ayant trouvé chez Jean Anouilh un certain type de personnages, surtout féminins, qui semble l'avoir hanté longtemps, et qui rappelle ‘’La sauvage’’ ou ‘’Antigone’’, il commença, en 1950, avant même la fin de ses études au collège, à écrire des textes pour la radio, qui étaient diffusés sur les ondes de Radio-Canada et de C.K.A.C.. En 1951, alors

les procédés littéraires mis au service du récit et n’oubliez pas de prendre en compte la dimension poétique du texte : – présent de narration utilisé tout au long de cette restitution d’un fait passé ; – accumulation des verbes d'action dans le dénouement du récit (« Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. ») ; – allitération (« Les Maures et la mer montent jusques au port. ») ; – parallélisme (« Point de soldats au port, point aux murs

quand il est vieux, il prend un bâton comme troisième patte. La Sphinge se jeta du haut de son rocher tandis qu’OEdipe obtint le trône et, sans le savoir, il épousa sa mère ; il eut d’elle deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Ismène et Antigone. Apollodore, Bibliothèque III, 5, 8 Œdipe a résolu l’énigme qui souligne les énormes changements qui se produisent au cours de la vie humaine. Mais il ne savait pas qu’elle s’appliquait aussi à son cas personnel. Il y a un être vivant unique qui

ascension qui passe nécessairement C’est ce jeu qui intéresse Balzac : il est la matière même de La Comédie humaine, dont Le Père Goriot est la clé de voûte, notamment grâce à Rastignac – sans lequel « il eût été sans doute impossible de connaître le dénouement de cette histoire » – qui a compris quel usage il fallait faire des femmes pour « arriver », tout en étant, dans sa jeunesse, bouleversé par « ce mélange de bons sentiments, qui rendent les femmes si grandes, et des fautes que la constitution actuelle