Antigone Monologue Du Coeur

Cette intrusion, qui est une adresse directe aux « destinataires » (« savés »), permet de maintenir le lien de communication, lequel risque de s’interrompre dans le cours d’un trop long récit et de transformer de ce fait le « message » en un « monologue » sans véritable récepteur. Ces vers mettent donc en œuvre ce que Jakobson appelle la « fonction phatique » du langage. Il s’agit aussi, à l’intérieur du récit, d’un discours généralisant qui prend la forme d’une sentence : « Bien savés tuit certeinement

les forêts – c’était en 1979 –, les envois étaient précédés d’une insistante recommandation d’Hubert Gignoux ; aussi ai-je lu les pièces avec une grande attention. À l’époque, j’avais mal compris le mécanisme de La Nuit : je l’avais prise pour un monologue ; maintenant, je vois plutôt la pièce comme une sorte d’ancêtre de La Solitude et surtout comme un texte magnifique à côté duquel je suis passé. Je suis entré, en revanche, plus facilement dans Combat et c’est la langue qui m’a frappé d’abord comme

») est au programme. Je préconise une lecture active de ces deux pièces de théâtre. C’est-à-dire qu’il vous faut lire vos œuvres crayon à la main : notamment en focalisant votre attention, en l’occurrence, sur le personnage de Faust, qui va être le cœur de nos réflexions, et en relevant les éléments saillants 7 qui le caractérisent dans chacune des deux œuvres. Votre lecture de ces deux œuvres doit être d’emblée comparative. Lectures complémentaires A titre de complément, vous pourrez être

dès lors ne nous fut si proche que l’un à l’autre. »   On devine combien un cœur si tendre dut souffrir des malheurs de son temps. Il eut la douleur d’être témoin des massacres de la Saint Barthélemy (1572), des fureurs de la Ligue, des exécrables atrocités commises dans les guerres de religion. Il fut envoyé aux États généraux de Blois, à l’époque où le duc et le cardinal de Guise furent assassinés par Henri III. Le cœur rempli de dégoût, il préféra dès lors à tous les honneurs une vie paisible ;

............................................................................................................................62 Mécènes et monarques : les « vertus de l’éloge ».................................................64 Les « violences au cœur des alliances » : l’empreinte de la guerre civile.............67 Cléopâtre, miroir des figures féminines renaissantes............................................69 CHAPITRE 2 – L’ÉCOLE DES ROIS FAITE PAR UNE REINE : LA TRAGÉDIE POLITIQUE........

de la poésie, l'amour pour la dame est aussi l'amour pour la langue. La poésie courtoise fonde ainsi une morale profane de la création poétique. C'est par le raffinement formel du poème que le troubadour lutte contre la menace, toujours présente au cœur du poème, du néant, de l'ironie, du désespoir et de la mort. Le concept de joi, ambigu en raison d'une étymologie multiple (gaudium, la joie, mais aussi joculus, le jeu, et peut-être jocalis, joyau) met bien en évidence la complexité du plaisir recherché

est Giraudoux ? (groupes 5 et 6) • Trouver d’autres pièces de Giraudoux qui se réfèrent à la mythologie. [La Guerre de Troie n’aura pas lieu ; Amphitryon 38 ; Ondine] (groupes 5 et 6) • Quels autre mythes antiques ont été réécrits au XXe siècle [Antigone, Œdipe]. (groupe 7 et 8) Répondre à la question suivante (tous les groupes) • Quel intérêt de nos jours peut-il y avoir à reprendre un mythe antique ? Un thème connu auquel on donne un sens différent. L’auteur utilise ce mythe pour développer

: on lit n’importe où, n’importe quand), d’organiser son temps et son espace ; 1.2.2. la possibilité de revenir en arrière, pour mieux comprendre ; 1.2.3. la possibilité d’interpréter personnellement les personnages, de se les représenter selon son cœur (exemples). 1.3. Une participation active demandée au lecteur : une opération de l’esprit et de l’imagination Un défi pour le lecteur qui se trouve dans la position du metteur en scène ou de l’interprète → plaisir de s’imaginer soi-même la mise

caractérise par la succession de différents scripteurs (et non pas uniquement des locuteurs). Il met en scène un je omniprésent mais éclaté permettant une variation de focalisations internes telle que la définit Genette. Mais ce ne sont pas des monologues puisque le discours, qui est souvent mêlé à du récit (voir Benveniste) est toujours adressé à un tu. Les situations énonciatives sont donc toujours variables, et souvent réversibles, le je et le tu échangeant leur position respective. Jean Rousset

occidentaux, en les modernisant complètement. Théâtre très littéraire et souvent philosophique. Amphitryon 38 (1929), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n'aura pas lieu (1935). Anouilh : Théâtre grinçant et parfois absurde, au sujet du bien et du mal. Antigone (1944). Artaud : (1938) préconise un théâtre cruel et brutal. André GIDE (1869-1951) Notice biographique Né à Paris en 1869 dans une famille mi protestante, mi catholique. Il éprouve très tôt l’angoisse de ne pas être comme les autres.