Anytos

Philosophie Volume 3 : version 1.01 Préambule Socrate était parvenu à l’âge de soixante-dix ans lorsqu’il fut accusé par Mélètos, Anytos et Lycon de ne pas reconnaître les dieux de l’État, d’introduire de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse. La peine requise contre lui était la mort. Dans ce concert d’accusateurs, Mélètos représentait les poètes, Anytos les artisans et les hommes politiques, Lycon les orateurs, tous gens dont Socrate, en mettant leur savoir à l’épreuve, avait choqué

Lycon, Mélétos et Anytos. Des trois, Lycon est le moins connu (et son identification historique prête à controverses). Mélétos, qui a déposé officiellement la plainte, semble avoir été un poète (du moins Socrate l'indique-t-il 24a). La majorité des commentateurs désignent Anytos comme l'instigateur du procès. Démocrate notoire, il avait apporté son soutien à Thrasybule lors de la révolte contre la Tyrannie des Trente en 403 (voir cours n°4, Socrate et la Cité). En 399, Anytos était probablement

UN PROCES TRADITIONNEL.       A.L'accusation.        Au printemps 399, un jeune poète, Mélétos, dépose une plainte contre Socrate. Deux hommes la contresignent: un orateur nommé Lycon et un des auteurs du rétablissement de la démocratie appelé Anytos. Comme tout procès athénien, ce sont donc des concitoyens de Socrate qui rédigent l'acte d'accusation:" Moi, Mélétos fils de Mélétos, du dème de Pitthée, j'accuse sous serment, Socrate, fils de Sophonisque du dème d'Alopèce. Socrate est coupable

l'oligarchie(régime ou une élite sociale règne sur la cité). Mais en 403 ce régime et renversé suit à une révolte conduite par deux personnes Thrasybule et Anytos qui sont au cœur de l'œuvre de Platon. Donc ces deux la déclare de nouveaux la démocratie a Athènes . Mais en 399 Socrate et condamne par un des chefs de cette nouvelle démocratie. Ce dernier se trouve être Anytos qui organise se complot avec des sous fifres comme mélétos le jeunes poète qui porte plainte contre le père de la philosophie et Lycon financer

la vertu ? Qui donc peuvent être des maîtres de vertu et comment déjà acquérir cette vertu ? Socrate s’interroge. 1) Les sophistes sont-ils des maitres de vertu ? Socrate demande à Anytos, hôte de Ménon, s’il admet que les sophistes puissent enseigner la vertu, qu’ils seraient payés pour cela. Anytos s’indigne en disant que les sophistes ne font que corrompre les jeunes gens. Néanmoins, il avoue ne connaître aucun sophiste et ne saurait expliquer leur succès. 2) Les hommes politiques

contre les chefs d’accusations déposés contre lui, 2eme Proposition d’une peine, 3eme Discussion avec les juges. Le nombre d’intervenants au cours du dialogue n’est que de 2 Mélétos et Socrate. 4/Les accusateurs de Socrate sont Mélétos, (Lycon) et Anytos qui l’accusent de corrompre la jeunesse et d’athéisme, ceci n’est pas justifié car Socrate reconnait qu’il y a au moins un dieu (cf : « du dieu » et s’il avait réellement corrompu la jeunesse comme ses accusateurs l’avancent leurs familles… l’en auraient

s’enseigner puisque l’enseignement requiert un maître, un enseignant. Il convoque Anytos pour chercher s’il en existe (des maîtres de vertu). Pour apprendre un enseignement, on doit aller chez quelqu’un qui se définit comme maître de cet enseignement et qui exige un salaire. Socrate estime qu’on doit envoyer Ménon chez les Sophistes, qui prétendent être capables d’enseigner la vertu/comment devenir un homme vertueux. Anytos les déchire en disant que c’est de la peste et que jamais il n’enverra l’un des

s'enseigne-t-elle ou non ? N'est-elle pas naturelle ? Tels sont les problèmes du Ménon; Ménon est un noble Thessalien, ami de Gorgias, qui tient, avec Socrate, un rôle essentiel dans le dialogue. S'ajoutent deux autres personnages: un esclave de Ménon et Anytos, l'accusateur de Socrate. Dialogue aporétique, c'est-à-dire n'apportant pas de réponse aux problèmes posés dès le début, le Ménon conduit surtout à l'idée qu'apprendre n'est que se ressouvenir. D'où l'importance centrale de l'épisode avec l'esclave

lui était propre et qui consistait à "accoucher les esprits". La fin de sa vie a été marqué par un épisode déterminant : son ultime procès que l'on retrouve dans l'Apologie de Socrate. Platon nous y présente le procès intenté par Mélétos, Lycon et Anytos contre Socrate. On y trouve notamment le discours que ce dernier expose aux juges afin de répondre à l'accusation suivante : "Voici la plainte que rédigea et qu'affirma sous serment contradictoire Mélétos, fils de Mélétos, du dème de Pitthos, contre

de Platon qui écrivit beaucoup de textes dans lesquelles il parla de toutes les idées que l’homme interroge toujours. Particulièrement sur la vertu. La vertu, il est un concept très important dans ce dialogue car Socrate discutais avec Menon et Anytos qui est un politicien athénien très riche dans son âge. Quand la démocratie devenait un pouvoir très fort, les Sophistes qui sont maîtres de la rhétorique et de la vertu, ont apparu. Tandis que Menon demandait que la vertu fût enseignable, Socrate