Apologie De Socrate

ordres : la parole va alors tenter de les persuader. 2. La rhétorique, ouvrière de persuasion. Platon, Gorgias (IVe siècle avt. J.C.) La puissance de la rhétorique a été soulignée par la critique que Platon fait des sophistes. Le plaidoyer de Socrate en faveur du dialogue s’oppose à la rhétorique. Pour Gorgias, chef de file des sophistes, maîtriser l’art du discours confère sur les autres un pouvoir plus grand encore que celui de l’argent puisque même les plus riches peuvent tomber sous la coupe

poursuivant la célébrité et ses tentatives pour se détacher des choses du monde afin de se préparer à la mort. Sa célèbre devise « Que sais-je ? » apparaît comme le point de départ de tout son étonnement philosophique et rappelle le « je ne sais rien » de Socrate Il montre son aversion pour la violence et pour les conflits fratricides entre catholiques et protestants (mais aussi entre Guelfes et Gibelins) qui avaient commencé à se massacrer conjointement à l'apparition de la Renaissance, décevant l'espoir

occurrences chez les penseurs présocratiques[2] Héraclite, Antiphon, Gorgias et Pythagore, mais aussi chez d'autres penseurs contemporains de Socrate, comme Thucydide ou Hérodote. D'après un écho d’Héraclide du Pont, Pythagore serait d'ailleurs le premier penseur grec à s’être qualifié lui-même de « philosophe »[3]. Toutefois, c'est la pratique qu'en fait Socrate, dans les dialogues de Platon (où l'on trouve un usage abondant du mot), qui fixera le type de recherche et de questionnement en quoi consiste

rendre de compte à personne. Tempérer mes désirs ? Ce serait les frustrer ! Que l’on ne me parle pas de morale, ce sont encore des restrictions que l’on voudrait m’imposer !". Que dit Calliclès à ce propos ? " La vérité que tu prétends chercher Socrate la voici : le luxe, l’incontinence et la liberté, quand ils sont soutenus par la force constituent la vertu et le bonheur ; le reste, toutes ces belles idées, ces conventions contraires à la nature, ne sont que niaiseries et néant ". Traduisons :

philosophie d'Épicure n'est pas spéculative mais pratique ; elle n'a de sens que dans son application effective. La question de l’âge auquel il convient est traditionnelle, on la trouve dans les dialogues de Platon (Gorgias : Calliclès reproche à Socrate de philosopher si tard). La réponse ici est : à tout âge, parce que philosophie et recherche du bonheur se confodnent. La seconde phrase explique donc pourquoi philosopher n'est pas une activité réservée à tel ou tel âge de la vie, en en dévoilant

allant jusqu’au sacrifice de la vie, mm si la loi est injuste (cf. Socrate).   Les Grecs sont des grands scientifiques : géométrie (Pythagore, Thalès, Euclide), médecine (Hippocrate) [symptômes, diagnostic, thérapeutique], peinture, architecture, sculpture (Myron et son discobole, Phidias et son aurige vainqueur, Praxitèle et son Hermès). Cf. ouvrage d’Elie Faure en 1909 = la sculpture aurait engendré la philosophie et Socrate qui était sculpteur. Elie Faure croît que le paysage de la Grèce, la

: Il faut connaître au moins la Genèse et l'Exode, les Évangiles et les Actes des Apôtres. Les autres livres qui présentent le plus d'intérêt sont Job, le Cantique des cantiques, l'Ecclésiaste et les épîtres de Paul. *Platon : Alcibiade ; Apologie de Socrate ; Criton ; Gorgias, etc. Des dialogues qui prouvent que seul l'homme vertueux est heureux. *Suétone: Vies des douze Césars. Les frasques hautes en couleurs des premiers empereurs romains : César, Tibère, Caligula, Néron, etc. *Machiavel :

Nécessaire. Dont l’évidence ne peut être remise en cause. Le «je pense donc je suis» est une évidence apodictique dans la mesure où la prémisse implique la conclusion. apologie : de apologia, «défense». Discours ou écrit destiné à convaincre de la justesse de quelque chose ou à assurer la défense de quelqu'un. L'apologie de Socrate. aporétique : aporêtikos, de aporein «être embarrassé» 1. Qui se heurte à une contradiction. 2. Sceptique. Les philosophes aporétiques, disciples de Pyrrhon. aporie

le tout est plus grand que la partie ». Faut-il également parachever ce piètre portrait par celui de Pyrrhon d’Élis qui, selon certains témoignages3, n’évitait aucun danger 1 Montaigne, Essai II, « Apologie de Raymond Sebond », chap. XII, édition Emmanuel Naya et alii. Gallimard, 2009, p. 287. 2 Arnaud et Nicole, La Logique ou l’art de penser, premier discours, Vrin, 1993, p. 19. 3 Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, IX

d’une histoire. L’histoire est l’œuvre de la liberté. 2. libre condition de l’homme qui n’est pas esclave ou prisonnier (liberté physique). Sens physiquede liberté. « La rivière a un droit d’être libre » (Hobbes). Mais qui est plus libre entre Socrate en prison et l’homme de la rue ? 3. statut social, politique garanti par les lois 4. caractéristique individuelle. H libre=citoyen avec droits et devoirs. Liberté d’action et d’identité : Je suis ce que je veux et pas ce que je dois être