Apologue Instruire Le Lecteur

sous une forme discontinue ou sous la forme d’une série ou fragments. Les pensées, Pascal (1670) ΙΙ) L’argumentation indirecte (ou apologue) Court récit didactique (= dont on tire un enseignement). La narration destinée à séduire est mise au service de l’argumentation qui veut instruire. Le soin de saisir le sens profond du récit est souvent confié au lecteur. (ex: la fable) 1. La fable Récit dans lequel la narration et la moralité ont tendance à se fondre pour opérer une synthèse du plaisir

amené à prendre comme exemple '' Les fruits d' Or'' de Nathalie Sarraute, qui nous content la discussion de personnages discutant d' une œuvre se nommant '' Les fruits d' Or''. Ce roman n' a pas de héros ni de péripéties. En lisant ces romans, le lecteur ne s' identifie pas, ce qui empêche donc l' effet de miroir entre lui et le personnage. D' autre part, la littérature servant à dénoncer, cette dernière n' est parfois pas comprise pas de tous ou alors les auteurs sont amenés à ne pas dire toute

 démarches  de  l’argumentation     -­‐  L’ironie  :  affirmer  le  contraire  de  ce  que  l’on  veut  faire  entendre.   -­‐Convaincre  :  faire  appel  à  la  raison  du  lecteur  (indices  de  l'énonciation  rares  ou  absents,   structure  claire  et  rigoureuse,  procédés  tels  que  la  concession...)   -­‐Persuader  :  faire  appel  aux  sentiments   -­‐Délibérer

encore « la jeune veuve ») le lecteur n’a ici pas à deviner mais juste à lire, au moment conclusif, la morale de cette histoire : cette morale se présente comme la conséquence de l’histoire précédemment narrée (« C’est ainsi […]) et comme une morale simplement exposée au lecteur par le biais du déictique « c’ ». Cette morale occupe les six derniers vers de la fable et c’est donc cette morale qui imprime, en dernier et de façon certaine, la fraîche mémoire du lecteur. La fable assume le sérieux

exemple de son propos. Nous verrons qu'il y adopte la technique de l'apologue, c'est à dire d'un récit à visée argumentative. En conteur talentueux, il multiplie les procédés littéraires visant à séduire et à amuser le lecteur, pour mieux le convaincre. I - La structure d'un apologue L'étude de la composition du texte permet de cerner l'intention de l'auteur et d'analyser ses idées. 1°§ La thèse soutenue . La première phrase prône l'observation des faits, la méthode expérimentale

liste des choses à analyser - Courant : humanisme, classicisme, Lumières - Genre du texte : utopie, dialogue, pamphlet, article de l’encyclopédie, discours, lettre, conte philosophique, fable, apologue, portrait - Critique directe ou indirect - Écriture plaisante qui vise à divertir ou à instruire (placere ou docere) - Convaincre, persuader ou les deux - Marques de la subjectivité (texte engagé, présence de l’auteur …) - Présence du destinataire - Double énonciation - Pronoms - Questions

imaginaires. Dans ces histoires sont décrits des personnages dits fictifs. Afin d’éduquer les lecteurs, de nombreux écrivains utilisent la fiction. Suite à cette constatation, nous nous demandons pourquoi certains écrivains ont-ils recourt à l’utilisation de la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. Pour cela, nous allons tout d’abord vous montrer que la fiction permet d’atteindre facilement le lecteur. Ensuite, nous nous pencherons sur la fiction vue comme un outil de séduction. L’utilisation

le livre connait un immense succès. Alors dédié au Dauphin ce livre a un double but qui suit la morale du 17ème siècle : « Placere docere », soit plaire et instruire. Pour ce qu’il s’agit de plaire, La Fontaine nous présente de courtes historiettes amusante pour la pluparts où l’on retrouve comme protagonistes des animaux. Quand à instruire, chaque texte est accompagné d’une morale implicite au texte ou explicite. Mais Pierre Clarac nous explique dans sa préface aux fables que le contenu de celles-ci

changer les choses). 3/ Qui connaît certaines limites Montrer que la nature de la littérature se prête au divertissement et qu’un texte chargé d’intention argumentative peut dérouter ou rebuter le lecteur. Ou même que la complexité de la littérature peut être un frein à la compréhension ou à l’adhésion du lecteur et que d’autres formes d’argumentation pertinentes existent, parfois plus populaires et donc touchant un public plus large : artistiques (musique, cinéma, beaux-arts) ou non (presse, télévision

sous-parties afin de guider le correcteur. [Introduction] Convaincre, c'est amener quelqu'un à reconnaître la vérité d'une proposition ou d'un fait. Pour cela, doit-on nécessairement raconter une « histoire » pour convaincre ou persuader le lecteur ? Deux types d'argumentation s'opposent : l'argumentation directe, qui expose directement une thèse, et l'argumentation indirecte, qui préfère recourir aux fables, contes … pour en tirer une leçon. Tout d'abord nous marquerons les points forts et