Appius Claudius Caecus

du droit, c'est à dire le fond, mais la procédure était toujours secrète. On ne savait pas quelles paroles prononcer pour accomplir un acte. Une ruse va être employé, un grand pontif chez des prêtres va vouloir mettre fin à ce monopole : Appius Claudius Caecus en 312 avant notre ère veut donner les formules de la procédure à la population, mais il a un problème, il est grand pontif et il n’a pas le droit de le faire. Il va donc demander à son secrétaire qui n’est pas pontif de divulguer le secret

plaideur restait donc tributaire des pontifes, et l’est resté jusqu'en 304 avant Jésus-Christ. • En 304, les formules ont été publiées par Gnaeus Flavius. Il était le scribe d'un pontife qui s’appelait Appius Claudius Caecus. Flavius a très probablement agi à l’instigation de son patron. En effet Appius Claudius était patricien sans doute, mais il était connu pour avoir été un patricien de gauche comme on dirait aujourd'hui. Introduction historique au droit 14 III. La divulgation du mode d'emploi En

Loi, il fallait employer des formules précises. Seuls les pontifes connaissaient ces formules et le plaideur est resté tributaire des pontifes jusqu’en 304 av. JC où les formules ont été publiées par Cneus Flavius, scribe d’un pontife appelé Appius Claudius Caecus (connu pour avoir été un patricien de « gauche ») * Divulgation de leur mode d’emploi : en 254 av. JC, les plébéiens peuvent enfin accéder au pontificat. Le 1er grand pontife plébéien s’appelle Tiberius Coruncanius et il a introduit

droit et les formules à prononcer, il fallait y faire attention car si on ne prononçait pas les bon mots ou qu’on se tromper de formule, on perdait le procès. Ils ont des connaissances secrètes mais quelqu’un (Cnaeus Flavius secrétaire de Appius Claudius Caecus) à divulgué les formules et le calendrier des jours fastes et néfastes (ils ne pouvaient pas procéder à des procès pendant les jours néfastes) (d’après la légende). Il y avait 50 jours néfastes dans l’année. Ensuite le premier consul Tiberius

du IIIème siècle, les jurisconsultes laïcs reprennent la tradition des jurisconsultes pontifes de se transmettre leur science, de maître à élève, de génération en génération. En 304, écrit Pomponius, dans l’Enchiridion, Appius Claudius Caecus, censeur en 312, aurait consulté les archives des pontifes et rédigé un recueil de formules d’actions. Son scribe, Cnaeus Flavius, les lui aurait dérobées et les aurait portées et divulguées au peuple[98]. Le ius civile Flavianum ou droit