Arguments Sur Les Lettres Persanes

défoulement collectif pour rejeter la faute sur le plus faible l'Âne devient le bouc-émissaire « ce maudit animal », « d'où … mal » => victime expiatoire en présence de fléaux (v2-v3) telle est la réaction humaine manipulation : « prouva », arguments physiques « ce pelé » CONCLUSION Cette fable est intéressante par sa composition dramatique : les discours des différents types de personnages sont présentés avec une variété de rythmes due à l'hétérométrie. La Satire politique et sociale perçu

d’être claire, précise et a une rigueur logique. Ses thèses et ses arguments sont exposés au premier degré et sa méthode est déductive, notamment dans le Traité de la tolérance de Voltaire. Tout cela limite ou bien même empêche les risques d’erreur d’interprétation de la part du lecteur. Par ailleurs sa structure est rigoureuse, il y a une solidité et une logique du contenu du texte qui se divise en trois parties : thèse, arguments et exemples, particulièrement dans «Souverain bien» extrait des Pensées

le vrai. Toutefois, le croyant peut rétorquer qu'il est aussi difficile de montrer qu'il a indubitablement tort (ex. je crois que Dieu existe, nul ne l'a établi par la démonstration, même si l'on prend en compte les tentatives de preuves ou les arguments de la "religion naturelle", mais qui fournit la preuve qu'il n'existe pas?). Certaines croyances se présentent lucidement comme de simples hypothèses. Elles pourraient être invalidées par des protocoles scientifiques d'expérimentation; mais dans

gouvernement révolutionnaire basé sur la force se met en place) (1793) porteront cependant un coup décisif à l'optimisme des lumières. II. L'idéal du philosophe. Le philosophe du 18e siècle, brillant touche-à-tout des domaines des arts, des lettres et des sciences, est persuadé que c'est en étant soucieux d'être utile et actif qu'il parviendra à vaincre les véritables obstacles au progrès, à savoir principalement les préjugés, les superstitions, l'intolérance et l'ignorance. Cosmopolite,

C'est la raison pour laquelle on note une implication directe de l'auteur pour Montesquieu (« Si j'avais à soutenir ») et pour le Chevalier de Jaucourt (« je crois qu'il est faux ») et une organisation très structurée (des paragraphes énonçant des arguments) ; en revanche, Voltaire et Marivaux font intervenir un esclave/ des esclaves dans leur texte et utilisent un dialogue. Ensuite, on peut établir un parallèle entre trois des textes utilisant le registre polémique : celui du Chevalier de Jaucourt

des "nègres". 1° IA : la couleur de la peau et la forme du nez : "noirs depuis les pieds jusqu'à la tête", comme s'il pouvait en être autrement ! On leur reproche d'être "noirs" par excès ! Puérilité de l'adverbe dans l'expression "nez si écrasé" (argument ad personam) 2° IA : l'âme : dérision et absurdité du rapprochement entre l'aspect extérieur et la spiritualité, la nature profonde de l'homme ; préjugé raciste : la "laideur" extérieure préjuge de celle de leur âme. 3° IA : Il accumule d'ailleurs

BIBLIOGRAPHIE : — La Littérature française du XVIII° siècle, de Syl-vain Menant et Michel Delon (PUF). — La Philosophie des Lumières, de Cassirer. — Les Lettres persanes (Montesquieu). — Le Dictionnaire philosophique (Voltaire). — Les six premiers livres des Confessions (Rous-seau) . — Les Rêveries du promeneur solitaire (Rousseau). — Le Neveu de Rameau et Jacques le fataliste (Dide-rot). INTRODUCTION Le terme de « Lumières » fut employé dès le XVIII° siècle. Les Lumières commencent

consentement. Lecture Plan : I) Structure rigoureuse II) Les deux types d'autorité o La mauvaise o La bonne III) L'habilité de Diderot dans sa critique Analyse : I) Structure rigoureuse Le postulat (hypothèse de départ) est argumenté par deux mouvements : A. De la ligne 1 à 8. Lignes 1 et 2 : Thèse de Diderot présentée comme un postulat avec un présent de vérité générale. Opposition entre l'autorité et la nature. Lignes 2 à 4 : Concession : l'autorité n'est pas

termine par une accumulation de termes positifs. 3)- L’audace de l’auteur : Contrairement à Montesquieu des la lettre 85 des lettres Persanes, l’auteur de cet article va faire référence à la révocation de l’Edit de Nantes et à Louis XIV. Il n’utilise pas le procédé de la transposition. Remarquons que lorsque Montesquieu écrit Les Lettres Persanes, nous ne sommes qu’en 1715, début du 18ème siècle, alors que l’Encyclopédie voit le jour au milieu du 8ème S, les années ont passé

d’un cadre rhétorique : LIENS LOGIQUES (« Or », « pour revenir à mon propos ») ; ARGUMENT D’AUTORITÉ (« à ce qu’on m’en a rapporté ») qui peut aussi être la manifestation d’une prudence stratégique, laquelle permet à l’auteur d’inspirer confiance (ETHOS). La thèse est suivie d’un argument qui porte sur le premier terme (« barbarie ») reléguant plus loin la discussion sur le deuxième terme (« sauvage »). Cet argument redéfinit le mot « barbarie » pour éviter le piège de la FAUSSE CAUSE : est jugé