Aricie

lui ajoute des faiblesses pour mieux répartir la culpabilité. « j'ai cru lui devoir donner quelque faiblesse qui le rendrait coupable envers son père ». Racine inculque à Hippolyte une faiblesse qui lui donne une part de culpabilité, celle d'aimer Aricie, la fille et la sœur des ennemis mortels de son père, Thésée. Mais plus précisément, c'est Thésée plus qu'Aricie, qui est la vraie « faiblesse » d’Hippolyte. Thésée est un modèle pour lui, d'une part car c'est un héros et d'autre part parce que

Thésée et Phèdre ont en effet des liens de parenté, et sont donc considérés comme des amis, bien qu'Hippolyte ait été exilé loin de sa belle-mère par elle-même pour des raisons qui semblent être, au premier abord, la haine. Quant à la douce et belle Aricie, si elle est censée être une "ennemie de guerre", elle se trouve devenue "amie", et même amante, d'Hippolyte. Ainsi, le fils de Thésée, jeune, fougueux et sincère, veut suivre les traces de son père, mais est tourmenté par un lourd secret. Phèdre

à l’Hôtel de Bourgogne sous le titre Phèdre et Hippolyte. C'est aussi sous ce titre qu'elle fut publiée. Hippolyte, fils de Thésée et d'une Amazone, annonce à son confident, son intention de quitter la ville de Trézène pour fuir son amour pour Aricie, héritière d'un clan ennemi de Thésée. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Oenone, sa confidente, la passion qu'elle ressent pour son beau-fils Hippolyte. On annonce la mort de Thésée. Phèdre vient voir Hippolyte afin de défendre les droits de son jeune

réciprocité ne semble plus d’actualité vers 41 et 42 «Mais sa haine sur vous autrefois attachée, ou s'est évanouie, ou s'est bien relâchée. »  -IV- ARICIE/HIPPOLYTE : relations, sentiments Hippolyte est amoureux d’ARICIE mais cet amour est impossible car ils appartiennent à deux familles ennemies vers 50 « Je fuis, je l'avouerai, cette jeune Aricie, reste d'un sang fatal conjuré contre nous ». De plus Hippolyte rejette le sentiment amoureux qu’il considère comme une faiblesse honteuse vers 66

les maux et chassée violemment par Phèdre. Puis avec Hippolyte accusé à tord par Oenone d'avoir tenter d'abuser de Phèdre et condamné à mort par son père. Thésée qui apprend après avoir prononcé une malédiction contre son fils son innocence par Aricie. Aricie qui voit celui qui devait être son futur époux mourir de façon atroce et cruelle. Enfin, Phèdre torturée de remords avoue la vérité et s'empoisonne. Dans le texte de Racine, la légende n'est que partiellement respectée puisque Racine garde

nombre d'entre eux tendirent une embuscade à Thésée et ils furent tous exterminés. Plutarque précise qu'Égée était seulement le fils adoptif de Pandion, père de Pallas. Racine suivra cette version en faisant reconnaître par Hippolyte que, Thésée mort, Aricie est l'héritière légitime du trône (II, 2, v. 494-497). 9. Superbe: fier, hautain (cf. v. 67 "fier": farouche). 10. Hippolyte est le fils d'Antiope (quelquefois elle-même nommée Hippolyte), reine des Amazones (cf. p. 58, n. 11). Sur ses relations

souffir un bonheur qui m'outrage »). Elle se veut impitoyable. Mais qui pourrait la venger ? Thésée qui en veut à ce « sang odieux » qui coule en Aricie ? mais comment peut-elle y penser : elle l'a trahi par son « inceste » et son « imposture », la tromperie par laquelle elle a fait accuser Hippolyte que son père a déjà décidé de châtier ! Il reste donc Aricie qu'elle veut « perdre » (c'est-à-dire « faire périr ») avant de se rendre compte qu'elle n'est tout de même pas coupable d'être aimée d'Hippolyte

amour c’est admettre la faillite de son système. Système valorisé chez Thésée par « honneurs » : « Qu’un long amas d’honneurs rend Thésée excusable » - 2e obstacle : de type politique. En plus de faillir à ses valeurs, l’amour qu’il éprouve pour Aricie est un amour interdit. En effet, celle-ci est sœur des Pallantides, ennemis jurés de Thésée. - Présence du père (Thésée) qui est sujet de tous les verbes « mon père » ; « il » - Verbes de puissance « réprouve » ; « défend » → force de ces termes

Racine, Phèdre, amoureuse de son beau) fils Hypollite et rejetée par ce dernier a susciter la haine de Thésée son mari contre le jeune homme. Elle s'est ravisée et voudrait rendre justice à Hypollite quand elle apprend qu'il est amoureux de la jeune Aricie. Phèdre (1677) Acte IV, scène 5 PHÈDRE,seule Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille ! Quel feu mal étouffé dans mon cœur se réveille ! Quel coup de foudre, ô ciel ! et quel funeste avis ! Je volais tout entière au secours de son

reine des Amazones, annonce à son confident Théramène son intention de quitter la ville de Trézène pour retrouver son père, dont il est sans nouvelles. Mais il finit par lui avouer la véritable cause de son départ, qui est son amour interdit pour Aricie, une princesse du sang royal d‘Athènes, sœur des Pallantides, ennemis de Thésée. Phèdre, belle-mère d’Hippolyte et femme de Thésée, apparaît alors, accompagnée de sa nourrice Oenone. Elle lui confesse sa passion pour son beau-fils. La mort de Thésée