Aristote éthique à Nicomaque

fait de se questionner peut, d’une part, soit se rapporter à l’idée de questionnement en général, c'est-à-dire que l’on s’interroge sur un fait, on se pose des questions sur quelque chose d’extérieur à nous-mêmes. D’autre part, « se questionner » peut également se rapporter au fait de s’interroger sur soi-même afin de mieux se comprendre personnellement. En effet, on se questionne quand on ignore quelque chose, quand on recherche la solution à un problème ou encore lorsque l’on veut savoir et connaître

égoïste est prêt à tout pour satisfaire ses besoins personnels. Nous sommes prêts à ressentir un semblant de joie au détriment d’autrui. On pourrait donc dire qu’on le fait au nom de la recherche d’un bonheur quelconque. Comment trouver le bien dans un monde qui sombre dans le mal, se contenter du minimum ou bien vivre dans la surconsommation, accepter le moment présent ou vivre dans la peur de manquer de temps. La question qui tue. Qu’est-ce que le bonheur? Nous devons retourner à la base de la philosophie

La prospérité du vice : Aristote, dans Ethique à Nicomaque, définissait le vice par son contraire : « La vertu est, en ce qui concerne les plaisirs et les peines, la faculté d’exécuter de belles actions, le vice étant la disposition contraire ». Ainsi, chez les Grecs, le vice n’est jamais susceptible d’excellence puisque se caractérise à l’inverse de la vertu par le changement et l’inconstance, et par la même par la corruption. Il n’est pas seulement l’absence de vertu, il est avant tout cette

peut-elle être naturelle ?Faire la morale est une expression qui désigne le fait d’adresser des reproches, des recommandations sur sa conduite à quelqu’un. Ainsi la morale qui vient du latin Mores qui veut dire Mœurs est un ensemble de règles et de normes relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. Par ailleurs si on peut faire la morale à un autre individu cela insinue que nous n’avons tous pas la même, qu’elle est différente pour chaque individu et chaque société. La morale chez

. De nos jours, le mot « loi » sert à désigner certaines régularités dans les phénomènes naturels et conjointement des obligations morales et juridiques. Le terme « juste », quant à lui, renvoie au latin justus signifiant « qui observe le droit ». Nous pouvons donner à ce terme plusieurs significations. Il est à la fois celui qui agit conformément à la justice, à l’équité, mais représente également ce qui est conforme à la justice, à l’équité, ainsi que ce qui est fondé

dans son être ». Dans l’esprit de tout le monde, dire qu’on a réussi à faire ce que l’on veut dans sa vie, c’est être heureux. • Aujourd’hui, dans un contexte de sécularisation et du recul de la croyance à une vie après la mort, le bonheur devient une sorte d’impératif de notre vivant. Cependant, on est passé du principe libéral de droit à rechercher son bonheur (ex : dans Constitution américaine) à un prétendu droit irréaliste au bonheur, à une vie sans malheur, chose absurde (« l’image d’un paradis

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quelqu'un ou de quelque chose ». Désirer (ou dé-sidérer) serait à rapprocher de con-sidérer, de considerare «examiner attentivement (par les yeux, par la pensée) ». On notera la proximité avec le lexique de la sidération, de la captation totale de l’attention. Le désir est une tension du sujet vers un objet, réel ou imaginé, une force puissante qui pousse le sujet à l'action et à la mise en relation. Le désir s'oppose donc à l'apathie, à l'absence de tout affect intensif et de tout mouvement ou émotion

L’Art   Un   terme   dont   le   sens   a   profondément   évolué  :   ne   confondons   pas   l’art,   dans   la   signification   moderne   du   terme,   comme   création   de   choses   belles,   et   l’art,   au   sens   originel,  comme  ensemble  de  procédés  permettant  de  produire  un  résultat.     «  L’essentiel   dans   l’art,   c’est   qu’il

Il y a eu récemment un jeune journaliste belge tué en Syrie, alors que la Syrie est en plein soulèvement populaire. Il connaissait les risques de cette mission. Était- il inconscient ou courageux ? Pour répondre à cette question , nous allons définir ce que sont l'inconscience et le courage, et peuvent-ils être confondus ? L'inconscience est par définition l'inverse de conscience et le courage c'est continuer à appliquer ses principes malgré la douleur et la souffrance qui nous entourent. Mais