Arlequin Dorante

maîtres, prenant la place de leur valet respectif. Si ils endossent leurs costumes c'est parce que les deux maîtres ; Silvia et Dorante, devront être marié. Comme cela il pourront apprendre de leur futur mari ou femme avant même de grand mariage de convenance. Cependant leurs valets sont devenus les maîtres pour un moment. Dans cette partie de l’œuvre, Arlequin ( valet de Dorante ), entre chez Silvia et demande à la voir elle et son père. Alors en quoi ces deux scènes montrent le comique de la pièce 

Orgon, père de Silvia et le père de Dorante se sont arrangés pour unir leur deux enfants à condition qu'ils se plaisent tout deux, nous dit-il à la scène 2 de l'Acte I : "Dans le dernier que je fis en Province, j'arrêtais sur ce mariage là avec son père qui est mon intime et mon ancien ami, mais ce fut à condition que vous vous plaisiez à tous deux et que vous aviez entière liberté de vous expliquer là dessus." La pièce commence donc à l'annonce de la visite de Dorante à sa belle famille. Silvia demande

fille de Monsieur Orgon, craint d’épouser, sans le connaître Dorante, le jeune homme à qui son père veut la faire marier. Elle décide de se travestir et d’échanger ses vêtements avec sa femme de chambre, Lisette. Elle espère ainsi pouvoir mieux observer son prétendant. Mais Dorante a eu la même idée et se présente chez Monsieur Orgon déguisé en un serviteur nommé Bourguignon, alors que son valet, Arlequin, se fait passer pour Dorante. Monsieur Orgon et son fils, Mario, sont seuls informés du travestissement

les valets (Arlequin, Trivelin, Brighella, Polichinelle, Pierrot). On retrouve fréquemment un valet malin et un autre idiot. L'histoire d'Arlequin est notable, puisqu'alors qu'il était le valet idiot, l'acteur Dominique le rendit spirituel au point qu'Arlequin devint le valet malin, remplacé par Pierrot dans le rôle du valet idiot. C'est un théâtre gestuel qui comporte beaucoup de Lazzi (les Lazzi sont des jeux de scène sans parole où l'on pouvait improviser : voir dans Arlequin poli par l'amour

n’agit pas en autocrate. Il ne se montre pas autoritaire. Il souhaite que sa fille épouse Dorante, qui est le fils d’un ami et de même condition sociale. Cependant il la laissera choisir selon son coeur et ne lui imposera pas ce mariage s’il ne lui sied pas. Il consent au jeu de travestissement, il favorise les rencontres entre Silvia et Dorante, il conseille Lisette lorsqu’elle entreprend de séduire Arlequin, il assiste en spectateur bienveillant à ce qui se joue sous ses yeux. Mario, frère de

désire marier sa fille Silvia à Dorante, le fils d'un de ses vieux amis. Silvia évoque ce mariage avec Lisette, sa femme de chambre, et lui confie les craintes qu'elle a d'épouser ce jeune homme qu'elle ne connaît pas. Orgon, en père libéral, accepte que sa fille change de rôle avec Lisette, afin qu'elle puisse ainsi mieux observer son futur mari. Silvia et Lisette échangent donc leurs vêtements et leurs identités M. Orgon amusé , indique à son fils Mario, que Dorante a eu la même idée et qu'il va

prétendant, Dorante. Elle n'est pas d'accord de se marier avec un homme qu´elle ne connaît pas et qui a été choisis par son père. Elle change donc de costume avec Lissette, sa femme de chambre à fin de connaître le caractère de son prétendent sans le compromettre. Or il se trouve que le fiancé, qui n’a lui-même aucune envie de se marier à n'importe qui, a eu la même idée de changer de rôle avec son domestique, Arlequin. Il va donc chez Monsieur Organ comme valet et son valet, Arlequin se fait passer

pour elle avec Dorante. Afin de mieux observer son futur, qu'elle ne connaît pas, elle obtient de son père d'échanger son habit et son rôle avec ceuxde Lisette, sa femme de chambre. De son côté, Dorante a eu la même idée : il se présente sous le costume de son valet Arlequin, qui prend lui la place de son maître. Se dessine alors une doubleintrigue amoureuse sous l'œil amusé de M. Orgon et de Mario. D'emblée, Silvia s'étonne de trouver tant d'attraits chez un domestique. Arlequin courtise Lisette

atmosphère enjouée et spirituelle ainsi que le jeu de la séduction. Sa bibliographie théâtrale: Le Père prudent et équitable (1706) Les Sincères (1739) L'Amour et la Vérité (1720) L'Épreuve (1740) Arlequin poli par l'amour (1720) La Commère (1741) Annibal (1720), sa seule tragédie La Dispute (1744) La Surprise de l'amour (1722)

valet, bien souvent caricaturé : comme Arlequin ce vil, sournois, et voleur serviteur de la Commedia dell Arte, possédant un langage plus populaire, aux expressions beaucoup plus « vulgaires » et simplistes. A/ La langue révélatrice d’une classe sociale : C’est en effet « la langue » des valets et celle des maîtres qui fera douter la noble Silvia sur l’identité de son futur époux Dorante, dans l’œuvre de Marivaux : Le Jeu de l’amour et du hasard. Ainsi Dorante,jeune homme de haute condition sociale