Armée catholique et royale de Vendée

constitutionnel et devint le chef de l’église constitutionnelle de France. La plupart des réfractaires prirent le parti de la contre-révolution. Dès lors, une forte tension se développa entre les ecclésiastiques et les patriotes. De très nombreux catholiques, paysans, artisans ou bourgeois qui avaient soutenu le Tiers Etat rejoignirent ainsi l’opposition. Les prêtres perdaient leur position de médiateur. Ce débat agita la société française pendant les 6 premiers mois de 1791. Le 29 novembre 1791, un

était ouverte. Toulon passait aux mains des royalistes le 12 juillet. Bordeaux également, fief des Girondins, formait une Commission de Salut Public qui appelait les autres départements à se concerter. Les cinq départements de Normandie lèveront une armée Girondine dirigée par Wimpffen. Le 13 juin 1793, l'assemblée des départements réunis était convoquée à Caen. Le mot d'ordre des fédéralistes était de former, contre Paris, une fédération de départements plus ou moins autonomes et égaux. L'insurrection

la prison la Bastille pour le prendre de la poudre à canon : le 14 juillet 1789, c’est la prise de la Bastille par le peuple qui est un véritable succès et qui marque le début de la Révolution française. La Bastille est le symbole de l’arbitraire royal du fait qu’il suffisait d’une simple demande écrite du roi pour y faire emprisonner les personnes qu’il souhaite sans aucun procès. L’agitation gagne les campagnes. Les paysans ont peur que leurs récoltes ne soient pillées. Ils se révoltent et s’en

arrêté et exécuté en 1649 par le Parlement. La monarchie parlementaire apparaît. Les droits du peuple sont protégés ; L’habeas corpus (1679) protège des arrestations arbitraires et le Bill of Rights (1679) empêche le roi de lever une armée ou des impôts sans l’accord du Parlement. L’exemple états-unien : Des colonies se révoltent contre le pouvoir anglais. 13 colonies proclament leur indépendance le 4 juillet 1776. Les modèles sont un objet d’étude et d’inspiration pour

sur tous les fronts. Parallèlement, les Girondins, refusant la concentration des pouvoirs aux mains des Montagnards, pratiquent des insurrections soutenues par des monarchistes. Par des idées similaires, la Vendée insurgée s'objecte à la République par le biais d’une armée catholique et royale. Tous ces mouvements sont des dangers qui menacent la République. D’autre part, des « clubs » contestent fermement la République, qualifiant ses lois d’arbitraires et tyranniques. Enfin, un autre danger subsiste

de la République, la fête nationale et le drapeau tricolore. En effet le 17 juillet le roi, venu à Paris entériner les nouvelles institutions parisiennes nées de la prise de la Bastille, accepte de porter la cocarde tricolore, le blanc, la couleur royale, entouré des deux couleurs de Paris, le bleu et le rouge. À la fin du mois de juillet 1789, les campagnes sont agitées par la Grande Peur, une révolte contre les droits féodaux. Pour mettre fin à l'agitation les députés votent dans la nuit du 4 août

Condorcet pour discuter et échanger leurs points de vue. Beaucoup de désaccords existent entres eux. Vergniaud souhaite une union de tous les Républicains en revanche Roland a horreur de la Montagne. L'un d'eux est athée alors qu'un autre est un catholique avoué. Leur grandes figures seront Vergniaud, Guadet, Gensonné, Barbaroux, Buzot, Gorsas, Isnard, Louvet, Rabaut St Etienne, Roland ou Condorcet . Depuis le 10 août 1792 le pouvoir de la Commune de Paris et le risque d'une dictature parisienne inquiète

comme des ardoises», constatait, au début de l'été 1794, l'accusateur public Fouquier-Tinville, bien placé pour connaître la question puisqu'il fournissait chaque jour au bourreau son contingent de victimes. Le 21 juin 1791, Louis XVI et la famille royale tente de fuir de France pour rejoindre les troupes des émigrés et des contre-révolutionnaires. Le projet échoue, le Roi étant arrêté à Varennes. Alors que la monarchie jouissait encore d'un prestige et d'une réelle popularité, cette fuite achève et

bons catholiques romains et donc un exemple à suivre pour l’Irlande. Deuxièmement, en nommant Henri II souverain d’Irlande, cela permettait au roi de poster, en toute légitimité, l’armée anglaise sur l’île avec mission de protéger le clergé en cas d’une éventuelle révolte Irlandaise et aussi pour forcer les Irlandais à modifier leur rites religieux  comme le démontre cette citation: « En 1172, au synode de Cashel, Henri II force l'Irlande à se soumettre à l'autorité de l'Église catholique romaine

également les institutions. Nous allons partir de 1789 jusqu'à aujourd'hui. I. Une société d’ordres En 1789, la base de la société est fondamentalement différente de celle d’aujourd’hui. Nous avons tout d’abord le roi et la famille royale. Ensuite nous avons le premier ordre : le clergé, le deuxième ordre : la noblesse. Et enfin, nous avons le troisième ordre : le peuple. La société a une organisation fonctionnelle. L’individu n’existe pas en tant que tel, il n’est jamais séparé