Arret Munzer 7 Janvier 1964

applicable aux effets de la décision étrangère. Tout d'abord il convient de rechercher si une norme internationale a vocation a s'appliquer en vertu de l'article 55 de la Constitution, ainsi que des arrêts Van Gen en Loos de 1963 relatif à l'applicabilité directe du droit de l'Union et Costa c. Enel 1964 consacrant la primauté du droit de l'Union en droit interne. Intéressons nous au règlement Bruxelles I du 22 décembre 2000 relatif aux à la compétence judiciaire, reconnaissance et exécution des

Commentaire de l’arrêt de la Cour de cassation du 20 février 200, «Cornelissen». Dans la continuité des arrêts Munzer et Simitch, la Haute juridiction dans l’arrêt Cornelissen en date du 20 février 2007 marque l’abandon du critère de la loi appliquée. En l’espèce M. X. de nationalité colombienne domicilié en Colombie a été condamné par un tribunal d’instance de Columbia à payer une forte somme d’argent à différentes sociétés américaines. M. X s’étant expatrié en France, ces sociétés

selon la loi de la mère. Rompt avec l’égalité des sexes. -On va appliquer loi étrangère si mère étrangère, alors même que résiderait en France. -Rattachement subsidiaire : Loi personnelle de l’enfant. -Problème : Si mère alléguée. -Solution : Arrêt Imhoos, Civ. 1, 11 juin 1996 : La mère est inconnue quand la personne même de la mère est inconnue. -311-15 Code civil : "Toutefois, si l'enfant et ses père et mère ou l'un d'eux ont en France leur résidence habituelle, commune ou séparée, la possession

n’en est rien. La jurisprudence Prieur1, ne fait que requalifier ce titre de compétence exclusif en compétence facultative. Le privilège de juridiction reste efficace dans les rapports extracommunautaires comme on peut le constater dans un récent arrêt de la Cour d’Appel de Paris du 3 février 2011.2 La Cour retient la compétence des juridictions françaises uniquement sur le fondement de l’article 14 du Code Civil pour connaitre d’une action engagée contre une société américaine aux fins de payement

saisi, il convient dans un premier temps de confirmer sa compétence. En France il convient de respecter la hiérarchie des normes, de la constitution fait primer les conventions internationales sur le droit interne de plus les arrêts Costa contre E.N.E.L du 15 juillet 1964 et l’arrêt Van Gend en Loos du 5 Février 1963 affirment la primauté du droit communautaire et son application directe dans l’ordre interne. Il convient donc d’étudier l’applicabilité d’éventuelles conventions internationales ou

France l’étaient dans le Sud, dans ce cas, le territoire marocain n’était considéré que comme un prolongement des ordres juridiques métropolitains. Toutefois, c’est après l’indépendance que le Tribunal de 1ère instance de Casablanca, dans un arrêt inédit du 23 Novembre 1962 déclare irrecevable une demande d’exéquatur d’un jugement du Tribunal de Munich qui avait condamné un ressortissant marocain musulman à verser une pension alimentaire pour l’entretien de l’enfant né de ses rapports avec une

étranger engageant une action en justice en France pour garantir à son adversaire le paiement des frais de justice en cas d’échec de procédure et qu’il ne fasse pas de procédure en France de manière intempestive. Cette caution a été instituté par un arrêt de règlement par le Parlement de Paris en 1562 et repris par l’article 166- 167 du C.P.C et article 16 du C.C supprimée par une loi du 9 juillet 1975. Il y avait aussi du fait d’une loi du 30 mai 1857une exigence subordonnant la recevabilité d’une

de la famille, fidèle aux prescriptions du droit musulman en matière d’adoption, énonçait en son article 120 que « l’enfant recueilli doit garder sa filiation d’origine ». Toutefois, cette disposition a été « abrogée » par un décret exécutif du 13 janvier 1992, complétant un décret du 3 juin 1971 relatif au changement de nom, autorisant expressément l’enfant recueilli à porter le nom de son « père adoptif ». Cette disposition ne crée pas de lien de parenté entre l’enfant recueilli et le recueillant

existe un fond commun technique et idéologique. Ce point commun idéologique est les racines chrétiennes de l’Europe. Ce fond commun technique se retrouve par des formulations diverses dans les différents pays. Un auteur a dit que les nations partageaient 7 principes : la territorialité du régime des immeubles Þ loi de situation de l’immeuble. Il peut y avoir des variation dans le domaine des meubles et immeubles entre les États. Exemple : les ruches à miel qui sont un immeuble en France alors

BIBLIOGRAPHIE - B. Ancel et Y. Lequette, Les grands arrêts de la jurisprudence française de droit international privé, 5è éd. Dalloz 2006 - Y. Loussouarn, P. Bourel et P. de Vareilles-Sommières, Droit international privé, Dalloz, 9è éd. 2007. - H. Batiffol et P. Lagarde, Droit international privé, LGDJ, 8è éd. 1993. - P. Mayer, Droit international privé, Montchrestien, 9é éd. 2007. - B. Audit, Droit international privé, Economica, 5è éd. 2008. Il existe par ailleurs des « Cours