Arrias La Bruyère

TEXTE 1 Le Portrait d’Arrias, La Bruyère Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle, à la table d'un grand, d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des mœurs

d’arrias puis 1 anecdote en 3 actes ; Ligne 3-7= une conversation monopolisée par arrias Linge 8 à 14= une brusque interruption par l’un des convivesLigne 14 à 16= dénouement qui conclut à la fois une conversation et le récit du moraliste Analyse linéaire : « Arrias a tt lu a tt vu … » dans les 3 premières phrases présentation d’arrias rapide selon deux points de vue le sien « Arrias a tout vu, à tout entendu » et celui de LB « il veut se le persuader ainsi » =

Commentaire Littéraire La Bruyère, Les Caractères, « De la société », 9 (1688) Au XVIIème siècle, La Bruyère choisit de se livrer à une observation critique de la société de son époque. Les Caractères dressent ainsi un inventaire satirique des portraits de la Cour. Le portait d’Arrias est extrait du livre V où l’auteur montre que la maitrise du langage est essentielle pour paraître distingué socialement. Arrias est ici l’homme universel, celui qui fait semblant de tout

LL1- Le portrait d’AcisIntroduction· Jean de la bruyère est un moraliste français du 17e siècle(1645-1696) ; L'œuvre de sa vie fut les caractères publiée en 1688 et inspiré de l’auteur grec théophraste , afin de corriger les mœurs de son temps . Ce moraliste s'inscrit dans le courant du classicisme.· Les caractères est une œuvre découpées pour notre étude en 5 livres comportant une multitude de fragments incluant des portraits satirique représentant des contre modèle pour la société classique · Le

titreLes caractères de la Bruyère La comédie sociale Présentation de l’oeuvre La Bruyère puise son inspiration dans les tourments de son époque pour écrire son œuvre. Son titre complet, Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle, y fait d'ailleurs référence. L'ouvrage est divisé en seize livres. Chacun s'attarde sur un aspect de la société du XVIIe siècle, à travers différents portraits. Le contexte Le contexte historique est primordial dans cette œuvre. En effet, La Bruyère s'en inspire pour nourrir

Livres V à X, Caractères , 1688, Jean de La Bruyère : La comédie sociale. Jean de la Bruyère (1645-1696), est né dans une famille de juristes. Après des études de droits, et l’obtention d’un héritage qui va l’anoblir, il devient le précepteur du Duc de Bourbon. Sacrifiant à l’esthétique classique, en 1688, il fait paraître, seul, les Caractères ou les Mœurs de ce siècle , de manière

d'observer dans la généralité les rapports sociaux et les travestissements du langage. La Bruyère propose un ensemble de réflexions sur la conduite à adopter en société pour être un parfait honnête homme. Il faut selon lui, s’adapter à la nature humaine imparfaite et faire preuve de modération. La conversation est au cœur des pratiques de la cour. L’honnête homme doit savoir manier le langage sans paraître pétant. La Bruyère condamne ceux qui se servent du langage comme d’une arme pour écraser les autres

l'imaginer ? ARAMINTE, d'un ton vif et naïf. Et voilà pourtant ce qui m'arrive. DORANTE, se jetant à ses genoux. Je me meurs ! ARAMINTE. Je ne sais plus où je suis : modérez votre joie ; levez-vous, Dorante. Séquence 2 : Les Caractères de La Bruyère, livresV à X. Objet d’étude : la littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Parcours associé : la comédie sociale. Texte 1 du parcours associé : « Le pouvoir des fables » de Jean de La Fontaine, Fables, livre VII, vers 34 à 71. Dans

SEQUENCE 1:L'HONNETE HOMME AU XVIIe SIECLE txt 1:Jean de La Bruyère[Gnathon] Les caractères ,1688 « Arrias a tout lu,Arrias a tout vu » .C'est ainsi que commence sous la plume de J. de La Bruyère le portrait de ce beau parleur qui cherche à attirer l'attention sur lui.Un peu plus loin dans ses Caractères publié en 1688 au chapitre « de l'homme » l'auteur fait le portrait d'un autre personnage nommé Gnathon qui fait l'objet d'une charge bien plus violente encore du moraliste classique. PROBLEMATIQUE

lois et de ses coutumes : il récite4 des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. Quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur. « Je n’avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d’original5 : je l’ai appris de Sethon6 , ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours