Article 215 Du Code Civil

L’égalité des époux dans la gestion de leurs biens dans le régime légal Sous l’empire du Code Napoléon, le principe était l’absence de pouvoirs de la femme sur la communauté. Uxor non est proprie socia sed speratur fore : la femme n’est pas une véritable associée, elle a l’espoir de le devenir. Le Code Civil traduisait l’unité de la famille par l’investiture d’un administrateur unique, le mari qui était le maître de l’ensemble des biens du ménage. La législation actuelle retient une autre conception

communauté de vie est prévue par l'article 215 alinéa 1 du Code Civil qui dispose: « les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie ». Selon l'article 215 alinéa 2, la communauté de vie commence par prendre la forme du choix de la résidence d'un commun accord. Toutefois, les époux peuvent déclarer des domiciles séparés (article 108 alinéa 1 du Code Civil). Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille (article 213 du Code Civil). Ils pourvoient à l'éducation des enfants

1976, le tribunal d’instance, juridiction de premier degré, a condamné son mari d.A au paiement d’une charge de contribution aux charges du mariage. D.A fait une demande en divorce pour faute grave commise par sa femme, selon l’article 242 du code civil. La faute consiste en la relation adultère entretenue par Dame l.r et son amant, qui a entraîné son installation dans un domicile distinct de celui de son mari et de ses enfants. A la suite de cette requête, le juge aux affaires matrimoniales

est celui de gens mariés. Les révolutionnaires ont voulu la sécularisation du mariage imposée par le code Napoléon. Le mariage est un acte personnel il résulte du consentement des futurs époux et ne résulte pas de la volonté de leur famille. C’est un rite social qui se distingue de l’union libre qui résulte d’une cérémonie civile imposée aux époux et ou intervient un officier de l’Etat Civil. C’est un acte solennel, c’est acte extrapatrimonial, c’est plus une institution qu’un contrat dans

opposés à la demande de divorce de Monsieur Primus ? Les époux sont tenus de respecter des conditions découlant du mariage. En effet, ils se doivent fidélité, devoir d’assistance et d’une obligation de communauté de vie, selon les articles 212 et 215 du code civil. La violation d’une de ces obligations énoncée par la loi pourrait conduire au divorce. « Le divorce est la dissolution du mariage par une décision de justice prononcée à la demande de l'un ou des deux époux». * En ce qui concerne

» On ne peut y déroger car d'ordre public. Nota Bene : Art. 203 à 211 sont relatifs à l'éducation des enfants Art. 212 à 226 : règles d'ordre public : Obligations des époux Art. 212 : règles relatives à la fidélité, au respect, à l'assistance Art. 215 : Règles relatives au domicile des époux CHAPITRE I : LE REGIME LEGAL (règle supplétive de volonté) Art. 1387 et 1393 : Qui dit mariage dit contrat de mariage, donc il faut choisir un régime. Pourquoi a-t-on créé un régime légal et quelle est

Mirguet Fanny Groupe Lundi 8h Séance 10 : La Dévolution de la succession : le conjoint successible Commentaire de l’article 763 du Code civil « Les droits du conjoint survivant font l’objet d’une profonde promotion dans la loi du 3 décembre 2001 », c’est en effet le ressenti de la loi du 3 décembre 2001 qui s’est fixé pour objectif d’améliorer la situation du conjoint survivant. Or celui-ci aspire en général à un maintien de ses conditions d’existence. Concrètement, il souhaite qu’à la douleur

droit En matière de mariage, l’un des époux peut-il obliger son conjoint au devoir de cohabitation? Application de la règle C’est l’article 215 al. 1 et 2 du Code civil qui dispose que: «Les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie» et que: «La résidence de la famille est au lieu qu'ils choisissent d'un commun accord.» L’article 108 du Code civil précise que: «Le mari et la femme peuvent avoir un domicile distinct sans qu'il soit pour autant porté atteinte aux règles relatives à la communauté

réciproques Ici le code civil contient un chapitre entier consacré aux devoirs respectifs des époux. En 1804, ces devoirs étaient inégalitaires jusqu’en 1938, la femme mariée était considérée comme un majeur incapable, elle était placée sous la puissance de son mari. Aujourd’hui il y a une égalité totale entre les époux. L’évolution des mœurs a modifié cet état des choses en posant une identité des droits et des devoirs entre époux. Ces devoirs sont aux articles 212 et 215, il s’agit du devoir

Séance 10 : La Dévolution de la succession : le conjoint successible Commentaire de l’article 763 du Code civil « Les droits du conjoint survivant font l’objet d’une profonde promotion dans la loi du 3 décembre 2001 », c’est en effet le ressenti de la loi du 3 décembre 2001 qui s’est fixé pour objectif d’améliorer la situation du conjoint survivant. Or celui-ci aspire en général à un maintien de ses conditions d’existence. Concrètement, il souhaite qu’à la douleur causée de la perte de son conjoint