Assaut Sous Les Gaz

tous tes proches & aime-les comme toi-même », autre valeur humaniste, puisqu’il souhaite que son fils apprenne également la « chevalerie & les armes » afin de défendre « ma maison » ainsi que ses « amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs ». De ce fait, Pantagruel ne doit pas être un simple savant, il se doit également de tenir le rôle d’un chevalier, prêt à se battre pour défendre les siens. Enfin, cette lettre nous fait également part d’un idéal religieux, qui est

Wijtchaete, Tranchée écroulée, Crâne, que dans son triptyque, la Guerre, 1929-1932. [pic] Le cadavre de cheval [pic] La section de mitrailleuse avance Somme nov 1916 [pic] Compagnie en repos [pic] Soir dans la plaine de Wijtchaete [pic] Assaut sous les gaz [pic] Tranchée écroulée [pic] Crâne [pic] Otto DIX, Triptychon "Der Krieg" (Triptyque "La Guerre"), 1929-32, tempera sur bois, panneau central 204 x 204 cm, panneaux latéraux 204 x 102 cm chacun, Gemäldegalerie Neue Meister, Dresde

sont à bout, épuisés et choqués par l'étendue des pertes humaines qu'ils ont subi suite à la guerre de mouvement, depuis le mois d'août. Les troupes commencent à se mobiliser, à s’abriter dans des lignes renforcées. C’est la guerre de position, connue sous le nom de guerre des tranchées. Une tranchée est un fossé étroit et profond, destiné à assurer un bon camouflage, une protection efficace des soldats. Ce sont les Allemands qui introduisirent les tranchées ; les Anglais les ont suivi, construisant

se retrouva sans une goutte d’eau, les prés jaunis, le maïs de la grosseur des lupins, les vaches efflanquées comme des lévriers.[...] On s’en souvient précisément parce que ce n’est pas la norme. La norme, c’est la pluie » (p.19) Nous avons sous les yeux un tableau minutieux des répercussions de ce climat pluvieux sur les petites villes de province qui en sont affectées : l’ennui des citadins, les trottoirs qui « reluisent bleu comme le ventre des sardines vendues au coin de rue », les autobus

panoplie de gaz de combat fait son apparition dont le plus connu est le « gaz moutarde » ou ypérite. Les capsules de gaz sont placées dans les obus à place de la charge explosive et envoyé dans le camp adverse. * L’aviation est elle aussi mise au service de l’effort de guerre, pour des missions de reconnaissance mais davantage pour les bombardements qui rythment le quotidien du front. * Après la terre et l’air même la mer devient un champ de bataille. Ainsi l’All déploie de nombreux sous marins, les

1892) et s’entoure de techniciens de valeur dont deux polytechniciens, ingénieurs des Ponts et Chaussées, Belgrand (1810-1878) et Alphand (1817-1891). Il reste en fonction jusqu’en janvier 1870, date à laquelle il est contraint de démissionner sous la pression d’une coalition de mécontents (des proches de l’empereur comme Rouher, des députés de province, des opposants républicains). de relier les gares parisiennes entre elles. Le résultat est en fait bien médiocre ; seules les gares du

soumis à une violence inédite A) Une guerre mondiale mobilisant des millions d'hommes au front Tout d'abord, le première guerre mondiale est une guerre totale car elle impose une mobilisation générale. Le 2 août 1914, un ordre de mobilisation sous forme d'affiche a été affiché sur les murs des mairies et des bureaux de postes. Chaque réserviste savait en consultant son livret individuel de mobilisation, le lieu et le jour auxquels il devait répondre à l'appel. Des soldats originaires des colonies

obligatoire, on rappelle sous les drapeaux les classes mobilisables. Dans un pays qui n'en a pas, on fait appel au volontariat. La France en quelques jours arrive à mobiliser 3,5 millions de soldats. L'armée anglaise voit affluer plusieurs de centaines de milliers de volontaires. Est-ce que le mécanisme de la guerre était irréversible ? Beaucoup pensent que non. Le mouvement socialiste, notamment en France et en G-B cherche à empêcher le déclenchement de la guerre. Sous l'impulsion de Jean Jaurès

Les bombardements d’artillerie occasionnent environ 75% des pertes directes. Les éclats d’obus tuent, mutilent et défigurent. Impossible alors de se présenter le corps droit et dressé face au feu comme jadis. Responsables de souffrances intenses, les gaz horrifient, même s’ils n’ont tué que 1% des hommes. La mort peut venir de partout, et l’on finit par ne vivre plus que pour survivre. L’angoisse est permanente, les combattants sont sans cesse confrontés à la vue insoutenable des blessés et de la mort

s'enlise rapidement dans une guerre défensive alors que tous pensaient qu'il ne devait pas durer. La mise au point d'une aviation, de tanks, le recours systématique à une artillerie lourde de plus en plus performante et à de terribles armes chimiques (gaz moutarde (ypérite), par exemple) contribuent également à faire de la Première Guerre mondiale le premier conflit « industriel » de l'histoire. • L'association de différents facteurs (nouvelles technologies, ampleur inédite du conflit, stratégies développées)