Athalie

fait tout le plaisir de la tragédie » C’est ce nouveau tragique, plus déchirant par le désespoir contenu, maîtrisé de Bérénice, qui apparaît dans le dénouement : Bérénice accepte de vivre séparée de Titus. Phèdre, Néron, Roxane, Pyrrhus, Hermione, Athalie ordonnent des meurtres : Bérénice dit : « Arrêtez » (v.2), « Régnez » (v.26), « Vivez » (v. 30 ). Par ces trois impératifs, elle exprime le tragique du vivant. Bérénice est la tragédie de Racine où la passion amoureuse n’est pas destructrice. Contrairement

qu’il n’a que 37 ans, Racine arrête le théâtre devient, avec Boileau, historiographe du roi Louis XIV. Après plus de dix ans d’absence, et sur la demande de Madame de Maintenon, il revient au théâtre avec deux tragédies bibliques : Esther en 1689 et Athalie en 1691. Racine meurt à Paris le 21 avril 1699. 6) Corneille Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606, dans une famille plutôt aisée de magistrats. En 1624, le jeune Corneille commence sa carrière d'avocat, et son père lui achète

moments où il se prononce : Les syllabes terminées par un e muet s’élident devant un mot commençant par une voyelle ou un [h] muet. Cela signifie qu’il ne faut pas prononcer le e. ex : « Jamais mensong(e) heureux n’eut un effet si prompt » Racine, Athalie. Les syllabes terminées par un e sont vocaliques devant un mot qui commence par une consonne ou par un [h] aspiré. Contrairement à la langue orale et quotidienne où le plus souvent les e sont élidés. Ex : « C’était l’heure tranquill(e) où les lions

moments où il se prononce : Les syllabes terminées par un e muet s’élident devant un mot commençant par une voyelle ou un [h] muet. Cela signifie qu’il ne faut pas prononcer le e. ex : « Jamais mensong(e) heureux n’eut un effet si prompt » Racine, Athalie. Les syllabes terminées par un e sont vocaliques devant un mot qui commence par une consonne ou par un [h] aspiré. Contrairement à la langue orale et quotidienne où le plus souvent les e sont élidés. Ex : « C’était l’heure tranquill(e) où les lions

Corneille qu’il supplante avec d’autres tragédies (Britannicus, Bajazet, Mithridate, Iphigénie en Aulide) : Phèdre constitue l’apogée de sa carrière dramatique. Vers la fin de sa vie et sur demande, il écrira encore deux tragédies bibliques, Esther et Athalie. Phèdre, écrite en 1677, est la tragédie la plus célèbre de Racine. Phèdre, épouse de Thésée, brûle d’amour pour Hippolyte, le fils de ce dernier. Mais Hippolyte aime Aricie, une ennemie de son père. Phèdre, qui a avoué sa passion à sa nourrice Œnone

en scène dans l’hôtel bourgogne puis succèdent (Alexandre en 1665), (Andromaque en 1667), (Plaideurs en 1668), (Britannicus ; 1669), (Bérénice ; 1670), (Bajazet ; 1672), (Mithridate ; 1673), (Iphigénie ; 1674), (Phèdre ; 1677), (Esther ; 1689), (Athalie ; 1691). III) Résumé de l’œuvre. Thésée, roi d’Athènes et de Trézène, a disparu. Phèdre, son épouse, se meurt d’un mal mystérieux. Elle en avoue l’origine à sa nourrice et confidente Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Œnone la convint

lors une vie dévote en grande partie consacrée à l'éducation de ses sept enfants. Toutefois, sur la demande de Mme de Maintenon, il écrivit encore deux pièces à thèmes bibliques pour les jeunes filles de l'école de Saint-Cyr : Esther (1689) puis Athalie (1691). II. Genre et contexte Andromaque est une pièce de théâtre de Jean Racine parue en 1667. Elle est en alexandrins et comporte 5 actes cumulant 28 actes. C’est une tragédie : les personnages sont confrontés à des choix terribles dont les

rapport de tous les philosophes ; car enfin Églon, roi des Moabites, fut assassiné par Aod ; Absalon fut pendu par les cheveux et percé de trois dards ; le roi Nadab, fils de Jéroboam, fut tué par Baasa ; le roi Éla, par Zambri ; Ochosias, par Jéhu ; Athalie, par Joïada ; les rois Joachim, Jéchonias, Sédécias, furent esclaves. Vous savez comment périrent Crésus, Astyage, Darius, Denys de Syracuse, Pyrrhus, Persée, Annibal, Jugurtha, Arioviste, César, Pompée, Néron, Othon, Vitellius, Domitien, Richard

ces gens-là déclament contre les vices. Ils prouvent en trois points, et par antithèse, que les dames qui étendent légèrement un peu de carmin sur leurs joues fraîches seront l’objet éternel des vengeances éternelles de l’Éternel; que Polyeucte et Athalie sont les ouvrages du démon; qu’un homme qui fait servir sur sa table pour deux cents écus de marée un jour de carême, fait immanquablement son salut, et qu’un pauvre homme qui mange pour deux sous et demi de mouton va pour jamais à tous les diables

une distinction religieuse. La question de la foi se pose alors. Dans une société où le spirituel n'est plus divinisé, mais plutot raillé. La place donné a l'expréssion de la foi se restreint. La citation du personnage Joad, un grand prêtre, dans Athalie (une tragédie à sujet biblique publié en 1691),de Jean Racine, pose alors une problematique complexe pour la société occidentale moderne: "La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?". A la question de savoir si, à notre époque, la foi et la