Au Nom De Quoi Doit On Respecter Autrui

Dans le terme « autrui », il y a « autre » et autre, s’oppose communément à « moi ». Il y a moi et il y a l’autre et l’autre n’est pas moi, mais un autre que moi. Si « moi » je suis tel individu, A, la cinquantaine, alsacien, père de deux enfants, gendarme de son état, il y a « l’autre », B vingt ans, étudiant en lettres, résidant en chambre universitaire, venu de Metz, par ailleurs musicien dans une formation de rock. Ce que nous mettons en valeur dans la relation, c’est d’abord la différence, ici

par là-même, construite et artificielle, au sens positif de ce terme. Il faut que je me force, il faut que je me raisonne, ou bien encore il faut qu'on m'attendrisse, pour to­lérer ce qui a d'abord pu me paraître si étrange ou si repoussant chez autrui. Ici, c'est l'intolérance qui est la réaction normale, lo­gique si j'ose dire. La tolérance, pour sa part, est le résultat de la comparaison (qu'ai-je de mieux que l'autre), de la réflexion (pourquoi serai-je mieux que lui), bref elle est le résultat

La règle de droit doit-elle être morale ? « Il n’y a en réalité entre la règle morale et la règle juridique aucune différence de domaine, de nature et de but , mais il y a une différence de caractère », Ripert L’idée de relier le droit à la morale est très ancienne, et est illustrée par les courants d’idées les plus divers depuis l’Antiquité . Tous deux partagent un but commun : la justice et la paix. Chaque citoyen qui respecte les règles de droit de son Etat se voit être également guidé

rechercher sur cette page : Ctrl + F ) ------------------------------------------- ES : Amérique du Nord et Liban – Session NORMALE 1996 Peut-on tout dire ? Au nom de quoi peut-on reprocher à autrui d’être égoïste ? ------------------------------------------- ES : Amérique du Sud - Session NORMALE 1996 Nos rapports avec autrui sont-ils nécessairement conflictuels ? Qu’est-ce que prouver ? ------------------------------------------- ES : Antilles – Session normale 1996 Sommes-nous nécessairement

 Synthèse : Le colonialisme selon Montaigne et Todorov La colonisation a-t-elle vraiment raison d’exister ? Au nom de quoi a-t-on le droit d’imposer notre autorité sur quelqu’un d’autre ? Qu’en pensent les deux moralistes Montaigne et Todorov ? Sont – ils en accord sur le mot colonialisme ainsi que son rôle ? Montaigne est un moraliste et un essayiste du XVIe siècle ayant pour œuvre principale «  Les Essais », Todorov est également un moraliste du XXe siècle ayant pour œuvre principale

Cependant, l'altérité peut se définir de deux manières : a) Soit dans l'opposition du sujet à l'objet, le moi s'opposant au non-moi. .Dans la connaissance comme dans l'action l'autre se définit comme ce qui s'oppose au sujet et que le sujet doit surmonter pour se l'approprier. Si on s'en tient à la logique, la relation d’altérité, nie que deux termes soient identiques. Identité et altérité sont alors posées comme en contradiction l’un avec l’autre. Du point de vue de l'ontologie, la science

s’accomplir qu’en relation avec autrui. Aristote affirme d’ailleurs que la société est première par rapport à l’individu. Le fait social humain repose sur le principe de l’échange par le dialogue. Etant doué du logos, l’homme peut partager, échanger, dialoguer avec autrui. Il est capable de penser ses actes, en pensant ses actes, il pense des valeurs (le bien, valeur morale, le juste, valeur politique et l’utile, valeur économique). Il ne pense pas seul, il pense et débat avec autrui, et dialogue sur les lois

l’auteur dans ce texte est qu’une communauté ne peut contraindre légitimement un individu à faire (ou à ne pas faire) une action que si cette action porte préjudice à autrui. Pour soutenir cette thèse, énoncée dans la première phrase, John Stuart Mill récuse d’abord l’idée opposée : vouloir forcer un individu à agir (ou à ne pas agir) au nom d’un idéal de bonheur, de sagesse ou de justice est selon lui injuste. John Stuart Mill introduit alors une distinction conceptuelle qui lui permet de justifier sa

matériel. L’homme utilise l’échange pour enrichir ses besoins et ses désirs étant donné qu’il ne peut tous y subvenir. A la fois vitales, affectives ou intellectuelles. Il échange donc avec autrui tout ce qui lui manque. Echanger des regards, des paroles, des pensées rien de plus simple cependant l’échange ne doit-il pas être réciproque et équivalent? L’échange peut-il être mesuré ? Nous verrons en premier temps que nous pouvons tout échanger, en deuxième temps nous montrerons que l’échange n’est pas

Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ? Corrigé Introduction Le devoir est ce qui s'impose à nous comme ce que nous devrions faire quoi qu'il nous en coûte. De ce fait, il entre souvent (pour ne pas dire toujours) en contradiction avec nos propres désirs : ce que je dois faire n'est pas ce que j'ai envie de faire, ce pourquoi d'ailleurs grande est la tentation de ne pas le faire, en d'autres termes de m'en dispenser. Alors, qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ? Rien semble-t-il