Autrui Est Il Pour Moi Un étranger

aucune émotion, aucun chagrin, telle qu'on l'attendrait dans ce type de situation. Alors même que le télégramme dit : « Mère décédée » Meursault ne trouve pas mieux que d'écrire à ce propos : « ça ne veut rien dire. » Comportement pour le moins étrange, loufoque, voire absurde. Aussi avons-nous beaucoup de difficultés à rester impassibles, neutres devant un tel personnage, si décalé ; comment ne pas juger d'emblée cet homme, et par ricochet comment ne pas quitter le livre, refusant d'en continuer

précipitation et les préjugés. Responsable de ses actes, le moi est tout-à-fait à même d’entrer en relation avec autrui. Cependant, Arthur Rimbaud, dans une lettre à Paul Demeny, ouvre une autre voie, détruisant toutes nos certitudes : « je est un autre ». Comment comprendre cette formule paradoxale associant une entité supposée stable qu’est le moi à son contraire, l’autre, indéfini et étranger ? Cette conception nouvelle que proposait alors Rimbaud, c’était de mettre à jour l’incapacité de l’artiste

soupirants de la liberté un exemple d’émancipation rayonnant au-delà de toutes frontières. Pourtant, cette conception de la liberté est différente de l’acception courante qui considère qu’être libre, c’est pouvoir faire « tout ce qui ne nuit pas à autrui » comme le stipule la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Si la citation de Mandela est idéale dans le message qu’elle véhicule, force est de constater que nous sommes souvent loin d’envisager notre liberté en la confrontant

s'applique et existe chez tous les êtres humains. Alain s'interdit de voler ses semblables et non pas seulement ses concitoyens autrement dis je m'interdit de voler un membre de ma communauté, car la société me contraint a faire ainsi, mais pour un étranger qui ne fait pas parti de ma communauté cette obligation social ne s'applique pas a lui, dans ce cas je pourrai le voler, mais j'ai l'obligation de ne pas le faire par principe de la morale. La loi morale ne fait donc pas de différence entre l'individu

fait que toute culture repose sur trois types d’échanges, montre : * l’importance de coopération échange qui créer le lien social * l’homme prit à l’état isolé n’a pas de sens ; la vie humaine, c’est l’ensemble des relations tissées avec autrui c’est la culture. Aristote a dit : « Quiconque n’a pas besoin d’un autre homme, est soit une brute, soit un dieu ». * c’est seulement le sentiment de la bienveillance qui rapproche les hommes, c’est-à-dire que la bienveillance explique les échanges

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�� � � ������� ����� L'homme est le seul animal qui dispose d'une conscience réflexive, c'est à dire qui est capable de se penser lui-même et de se vivre dans la singularité : dire "je suis moi-même", c'est dire "je ne suis pas un autre et j'assume la responsabilité de mon originalité". Mais, en même temps l'homme est aussi un être social qui subit l'influence des autres et on peut se demander si cela ne le conduit pas nécessairement

|[Respecter autrui, est-ce respecter sa différence] | | | SOMMAIRE INTRODUCTION 2 DEFINITION DES CONCEPTS 3 Au-delà de la différence 6 « Autant de liberté que possible, autant d’autorité que nécessaire. » 11 CONCLUSION 13 Respecter autrui, est-ce

bras étrangers", comparaison qui montre clairement sa frustration sur le plan familial, et sa jalousie par rapport à Iphigénie, se sentant victime d'injustice de la part du destin. Eriphile est ensuite un personnnage tragique car confronté au destin. Ce destin lui a été imposé, elle n'a aps eu le choix.. En effet, elle est "toujours en butte à de nouveaux dangers", quoiqu'elle fasse. De plus, c'est "dès l'enfance", âge impuissante et dépendant, qu'elle a été "remise en des bras étrangers". Enfin

un être dégradé, soir un être surhumain ». Heidegger enrichit son propos en affirmant l’Homme comme « l’être-avec », une détermination fondamentale et nécessaire de l’existence humaine puisque même la solitude ne signifie pas l’absence de rapport à autrui et donc « l’autre ne peur manquer que dans et pour un être-avec ». L’existence humaine est toujours déjà coexistence. Pour Kant, nous reconnaissons l’autre non pas parce qu’il nous est similaire, mais parce qu’il nous est moralement supérieur :

collectivité indistincte. C'est la norme moyenne à laquelle se soumettent les comportements et qui aboutit au nivellement général. Par souci conformiste du " Qu'en dira-t-on ", on ne se situe plus comme égal ou supérieur à autrui d'après ce que soi est authentiquement, mais d'après le jugement de l'opinion publique. Le "je" est déchargé de toute responsabilité. "On" juge pour lui. Chacun se réfugie dans l'anonymat du "On". Or ce "On" n'est