Aux Arbres Victor Hugo


Paul Verlaine, figure du « poète maudit », nait français en 1844 et meurt en 1896. 
Bien que, mauvais élève, il abandonne ses études de droits, il commence dès son adolescence à écrire nouvelles et poèmes, et en enverra notamment un La mort, à Victor Hugo alors qu’il est âgé de 14ans. Agé d’une vingtaine d’années, il baigne dans le milieu des lettres, puisqu’il est chargé de la critique littéraire dans une revue « L’art »*, et qu’il fréquente de nombreux auteurs et poètes, particulièrement parnassiens

du théâtre et sa force si particulière de se demander quels rapports entretiennent l’illusion théâtrale et la vérité. Le théâtre nous ment-il ou dit-il la vérité ? Dans Tas de Pierres III ( 1830-1833) en effet, Victor Hugo écrit que « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y

sans nuls espoirs De rien refléter que la brume, Même alors que l'aurore allume Les cottages jaunes et noirs. Bruxelles - 2 L'allée est sans fin Sous le ciel, divin D'être pâle ainsi ! Sais-tu qu'on serait Bien sous le secret De ces arbres-ci ?  Des messieurs bien mis, Sans nul doute amis Des Royer-Collards, Vont vers le château. J'estimerais beau D'être ces vieillards. Le château, tout blanc Avec, à son flanc, Le soleil couché. Les champs à l'entour... Oh ! que notre

toussait toute la nuit. La mère alla dormir sous les dalles du cloître; Et le petit enfant se remit à chanter... -- La douleur est un fruit: Dieu ne le fait pas croître Sur la branche trop faible encore pour le porter. Victor Hugo – Les Contemplations Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous les meules ; Ils

Le rythme d'un vers Un vers peut avoir différents rythmes, différentes vitesses de récitation : • le rythme binaire : le vers est coupé en deux morceaux, soit par la ponctuation, soit par une pause de respiration. Citation : Victor Hugo - Demain dès l'aube Vois-tu, je sais que tu m'attends. • le rythme ternaire : le vers est coupé en trois morceaux, toujours par la ponctuation ou par une pause de respiration. Citation : Alfred De Vigny - La mort du loup

Déclaration d’amour, François de Troy 1724). J’ai choisi ces illustrations car après de longues recherches sur divers supports, et elles m’ont paru les mieux adaptées au sujet que je traite. Le premier poème à figurer est Après la bataille de Victor Hugo, c’est un poème où le poète montre que les soldats n’ont pas perdu leur humanité au contact de la guerre. Vient ensuite mon poème préféré qu’est Le Dormeur du Val d’Arthur Rimbaud, dans ce poème Rimbaud nous fait croire au début que le soldat dort

beaucoup plus intéressant
Du côté de Sirius ou d’Algol
Où tout me paraîtra tellement étonnant
Que revenu dans mon école
Je mettrai l’orthographe mélancoliquement Raymond Queneau (1903 - 1976) Liberté Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable de neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom

vent de la mer  Souffle dans sa trompe. C'est toi, c'est ton feu  Que le nocher rêve,  Quand le flot s'élève,  Chandelier que Dieu  Pose sur la grève,  Phare au rouge éclair  Que la brume estompe ! - Le vent de la mer  Souffle dans sa trompe. Victor Hugo, Les voix intérieures, 1837 Le voyage des vagabonds Ma Bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai

les gens bien intentionnés » qui lui « avaient fermé la porte au nez ». Cela entraîne une douleur morale en plus de celle déjà physique qu'ils endurent. Malgré tout leur environnement est le plus entravant, « dans le givre et le vent » d'après Victor Hugo dans « Le Mendiant » est une situation banale pour leur condition. La pauvreté, passée les premières exaltations de liberté, amène malheureusement irrémédiablement à une vie de misère.

où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l'eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Victor Hugo - Les Contemplations (1853) Parfum exotique