Ayant Poussé La Porte étroite Qui Chancelle

prix de mille peines, et de tout le printemps se jura de ne plus dormir, tant que les vrilles de la vigne pousseraient. Dès la nuit suivante, il chanta, pour se tenir éveillé : Tant que la vigne pousse, pousse, pousse… Je ne dormirai plus ! Tant que la vigne pousse, pousse, pousse… Il varia son thème, l’enguirlanda de vocalises, s’éprit de sa voix, devint ce chanteur éperdu, enivré et haletant, qu’on écoute avec le désir insupportable de le voir chanter. J’ai vu chanter

Vocabulary Chapter 2 no longer! ne … plus p. 18 : to agree! être d'accord p. 11 : to nod! faire signe de la tête as well! aussi previous! précédent to trim! couper (cheveux) none! aucun p. 19 : to remove! enlever a briefcase ! un porte-documents to sort through ! trier p. 12: to sneak a look at jeter un coup d'oeil furtif prior to! avant to occur to ! venir à l'esprit to enhance! améliorer to awe! inspirer de la crainte to fit into! cadrer p. 13 : since! ici : puisque

rimes ? … 1 STI2D 3 SEQUENCE I - Textes pour l’exposé (1ère partie) 1. Victor Hugo, « Le Mendiant », Les Contemplations, 1856. Le mendiant   Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard

André Gide La porte étroite BeQ André Gide La porte étroite roman La Bibliothèque électronique du Québec Collections Classiques du 20ème siècle Volume 16 : version 1.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Isabelle La symphonie pastorale 3 La porte étroite (Mercure de France, 1959.) À M. A. G. 4 Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Luc, XIII, 24. 5 I D’autres en auraient pu faire un livre ; mais l’histoire que je raconte ici, j’ai mis toute

feuilles d'automne I. Data fata secutus. DEVISE DES SAINT−JOHN Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul, déjà, par maint endroit, Le front de l'empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix; Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère, Abandonné

que ses cavatines soient une chose inconnue ; au contraire, il se loue de ce que les pensées hautaines et méchantes de son héros soient dans tous les hommes. * 3 J’ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire. En voyant ces spectacles, j’ai voulu rire comme les autres ; mais cela, étrange imitation

pas que ses cavatines soient une chose inconnue ; au I contraire, il se loue de ce que les pensées hautaines et méchantes de son héros soient dans tous les hommes. ’ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions : la gloire. En voyant ces spectacles, j’ai voulu rire comme les autres ; mais, cela, étrange imitation

même tenue qu’ils auraient en se promenant sur la jetée de Ramsgate ou sur les larges trottoirs du West-End. Un paletot, un gilet et un pantalon de coutil blanc, destiné à répercuter les rayons solaires, composaient son costume, que complétaient une étroite cravate bleue à pois blancs, et un chapeau de Panama d’une extrême finesse garni d’un voile de gaze. Rumphius, l’égyptologue, conservait, même sous ce brûlant climat, l’habit noir traditionnel du savant avec ses pans flasques, son collet recroquevillé

matinal astre d’espoir, notre propre planète, plus chaude, aux végétations vertes et aux eaux grises, avec une atmosphère nuageuse éloquente de fertilité, et, à travers les déchirures de ses nuages, des aperçus de vastes contrées populeuses et de mers étroites sillonnées de navires. Nous, les hommes, créatures qui habitons cette terre, nous devons être, pour eux du moins, aussi étrangers et misérables que le sont pour nous les singes et les lémuriens. Déjà, la partie intellectuelle de l’humanité admet

 fit   sentir  ».     Dans  ces  conditions,  on  comprend  comment  la  naissance  de  Louis  XIV  fût  acclamée   comme  un  véritable  miracle.  Les  deux  époux  furent  poussés  l’un  vers  l’autre,  d’une  part  pour   assurer  la  continuité  du  pouvoir  royal,  et  d’autre  part,  pour  des  raisons  politiques  extérieures  au   royaume,  particulièrement