Aède

va participer à quelque chose d'agréable ou d'étonnant, d'intéressant ou de bouleversant : Homère l'annonce souvent, ne serait-ce que lorsque l'on va chercher Démodocos, le « divin aède » aveugle. Il s'accompagne à la cithare et les spectateurs semblent toujours très affectés par ce qu'il dit : « Mais quand le divin aède cessait de chanter, lui-même cessait de pleurer (…) Puis quand les princes des Phaiakiens excitaient l'aède à chanter de nouveau, car ils étaient charmés de ses paroles, de nouveau

äÉØ∏e »a ô¶ædG IOÉYEG IQhô°†H hõ˘¨˘dG QGô˘b ¿É˘c ∞˘«˘c ô˘cò˘à˘f ¿CG ɢæ˘dh ᢫˘æ˘«˘£˘°ù∏˘Ø˘dG ᢫˘°†≤˘dG ™˘˘e äÉ£∏°ùdG äòîJG ∞«ch ''Éjô°üe'' É«∏«FGô°SEG GQGôb Iõ¨d »∏«FGô°SE’G âæ˘°T ∞˘«˘ch ,…P’ƒ˘Ø˘dG ∫Rɢ©˘dG QGó˘é˘dG Aɢæ˘Ñ˘H äGQGô˘b á˘jô˘˘°üª˘˘dG áëdÉ°üªdG ∞∏ªH âÑYÓJ ∞«ch IõZ πgCG ≈∏Y ø«¡ªdG ÉgQÉ°üM äGQÉ°TEG ∑Éæg ∂dP øe ôãcCGh ,ø««æ«£°ù∏ØdG ø«H ñô°ûdG â≤ªYh ô°SÉj ∫É«àZG »a ácQÉ°ûªdÉH …ô°üªdG øeC’Gh ¿Éª«∏°S ôªY ΩÉ¡J’ .á«æ«£°ù∏a ájOÉ¡L äGOÉ«b á«Ø°üJh äÉaôY ¿CGh á«æ«£°ù∏ØdG á«°†≤dG √ó¡°ûà°S É«≤«≤M

épopées, par la lenteur puissante, le large courant, l'accumulation tranquille des détails, la belle franchise des procédés du conteur. Il ne se presse pas plus qu'Homère. Il s'intéresse autant (dans un autre esprit) à la cuisine de Gervaise que le vieil aède à celle d'Achille. Il ne craint point les répétitions ; les mêmes phrases reviennent avec les mêmes mots, et d'intervalle en intervalle on entend dans le Bonheur des dames le "ronflement" du magasin, dans Germinal la "respiration grosse et longue"

car il le considère comme un mendiant, un être faible ; il ne lui montre pas de respect, puisqu’il ne sait pas que c’est son roi. 12. Celui qui raconte, c’est Homère, car la poésie et l’épopée avaient une forme orale, elles étaient dites par un aède comme Homère ou un rhapsode, chanteur itinérant. « Mais toi, porcher Eumée, tu lui dis en réponse » (l. 52) : cette apostrophe constitue une implication du poète dans son récit. u Un récit dramatique 13. À la vue de son manoir, Ulysse éprouve

aux veillées. Il s’agit de Bingo, de Tiécoura, de Maclédio et des sept chasseurs. Nous allons les analyser chacun. 2.1. Bingo ou l'expression de la liberté politique et de la vérité historique Bingo est un griot exceptionnel. Il est un sora : « un aède qui dit les exploits des chasseurs, le griot musicien de la confrérie des chasseurs » (p. 9). Sa parole est un 85 démantèlement de l’obscurantisme dictatorial et des mensonges de l’histoire. Il s’applique génialement à briser la langue de bois

plongé(e) dans un roman, un courtisan de l'époque du Roi-Soleil assistant à une représentation de Phèdre, une jeune femme japonaise du XIème siècle émue par la contemplation d'un jardin recouvert de rosée, des villageois assis en cercle autour d'un aède grec, d'un guslar yougoslave ou d'un griot africain, un amateur de musique assistant à un concert de l'Ensemble intercontemporain ou à un concert de Led Zeppelin (en citant ce groupe hélas défunt, je parle pour les amateurs de rock de ma génération)

est la valeur de ce que nous raconte Homère ? Qui est Homère ? On date généralement l’Iliade de la fin du 9e siècle avant J.C., vers -800 ; l’Odyssée est vraisemblablement postérieure, vers -750/-700. La tradition nous rapporte que Homère était un aède, c’est-à-dire un poète itinérant. La tradition nous dit qu’il était aveugle. Il aurait donc rassemblé des traditions orales et qui en a fait un tout cohérent. Une version : l’Iliade et l’Odyssée nous racontent pour de vrai la guerre de Troie. Il

voyage maritime. Mardi 10 novembre : 3 heures. Première heure : iconographie des sirènes dans L’Odyssée. Synthèse sur les dieux et les hommes dans L’Odyssée. Lecture cursive du chant VIII : la question du chant poétique, de la parole (aède) et de la célébration des exploits guerriers (démodécos) : séduction par la parole (celle de l’aède et celle d’Ulysse.

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Mise en relief Généralisation Usage dramatique des contrastes Temporalité de l ‘anticipation L’esthétique de l’épopée Oralité : récitant épique dans l’antiquité : Aède, au M-A : jongleur, troubadour, trouvère. Cette oralité aura des conséquences sur la rhétorique du genre, qui sera à la fois oral et écrit, à la fois poésie et narration. Genre versifié : fonction original du vers ; mnémotechnique, mémorisation plus