Bachelard Explication Du Rationalisme Appliqué

scientifique suppose une prise de conscience de soi comme sujet distinct d’un monde que le moi pose en se l’opposant (cf. HEGEL) dans une série d’allers et retours réciproques entre les prévisions (anticipations de l’action –dimension pratique) et les explications (justifications de la réussite ou de l’échec – dimension théorique), entre une certaine légalité et une certaine causalité.« Dès lors, l’univers se constitue en un ensemble d’objets permanents reliés par des relations causales indépendantes du

donné, et dont les résultats ont une valeur universellement reconnue. Dans l’Antiquité, science et philosophie plus confondues. (Cosmologie et physique de Platon expliquées dans un mythe, Timée) opposition opinion/science repris de nos jours (Bachelard : « L’opinion pense mal, elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances» Elle s’oppose absolument à la science, dans son besoin d’achèvement comme dans son principe Formation de l’esprit scientifique) Pour Aristote, la science est

de la loi de Mariotte était un argument invoqué en faveur de son exactitude ; où Fresnel lui-même, après avoir dit, dans une conversation avec Laplace, que la nature ne se soucie pas des difficultés analytiques, se croyait obligé de donner des explications pour ne pas trop heurter l'opinion régnante. Aujourd'hui les idées ont bien changé ; et cependant ceux qui ne croient pas que les lois naturelles doivent être simples, sont encore obligés souvent de faire comme s'ils le croyaient. Ils ne pourraient

que le monde à un ordre et que notre raison s’y soumet par l’observation. Par exemple, quand nous parlons des « lois de la nature », nous supposons que cet ordre existe indépendamment de nous et que notre raison doit le découvrir pour ensuite en appliquer les principes. Cependant, nous oublions par là que l’ordre du monde n’existe que parce qu’un esprit est capable de le concevoir. Si bien que nous pouvons douter de l’idée d’un ordre indépendant de notre raison, à moins que nous reconnaissions en

théologique. 2. L'état métaphysique ou abstrait. Cet état est typiquement un état transitoire , ce n'est pas encore l'état scientifique, c'est un stade intermédiaire. Durant cette période l'homme va peu à peu abandonner les explications magiques ou divines il va les remplacer par des causes abstraites,qui font appel à l'intuition de l'homme ' que l'homme peut connaitre le monde sans se référer aux dieux. EX : la nature a horreur du vide Lorsqu'il s'agit d'expliquer un phénomène

pouvoir l’utiliser et s’approcher de la vérité. | But du ‘’Discours de la méthode’’ → recherche, connaissance vraie . Le moyen d’accéder à la connaissance vraie est d’utiliser correctement sa raison. Il faut se donner une méthode pour bien appliquer sa raison. Descartes est aussi un mathématicien, il a entre autre mis au point l’algèbre et la trigonométrie (merci…mec !) Il a écrit un ouvrage (physique) très détaillé : dioptrique. Descartes a participé à la dissection de cadavre et à mis

capable d'écouter cette raison? Les philosophes du soupçons ont montrés comment la conscience pourrait être soumise à des forces irrationnelles. La raison est-ele spécifique de l'homme. Peut-on se fier à la raison . Quelle valeur accorder aux rationalismes? Comment penser le réelle? Porte-il en lui la vérité? Est-il donné? Est-il constuit? N'y a t-il de sens et de rigueur que dans une connaissance qui s'appréhende par la seule dimension rationnelle ou peut-on envisager du sens au travers d'une approche

Socrate n’est plus de savoir si la nature est rationnelle mais si ce que disent les humains est rationnel ; ce n’est plus « qu’est-ce que la raison ? mais « qu’est-ce que avoir raison » ? 2) La raison dogmatique L’expression désigne le « rationalisme » des philosophes du 17è siècles, comme Descartes, Spinoza ou Leibniz. Pour ces philosophes déjà « modernes », la raison n’est certes plus la « réalité » ou la « nature », mais bien d’abord la faculté humaine de connaître la réalité. Descartes

affranchit de nos erreurs c’est, en particulier, ce modèle de construction du savoir qu’emploie l’enseignement scientifique. Par exemple : « l’existence de la science se définit comme un progrès du savoir, que le néant symbolise avec l’ignorance » [cité in Bachelard 1971b, p. 15]. Rien n’est plus faux historiquement : la science est un tissu extrêmement ramifié de représentations qui se croisent, s’opposent et, parfois, triomphent les unes des autres. Nous n’aborderons que peu cet aspect des choses dans ce cours

Voir aussi: Discuter:Mythologie/État des articles Hello Buzz, On nomme d'ordinaire "mythologie" les récits sacrés des religions auxquelles plus personne ne croit plus C'est ce que m'a enseigné mon père quand j'étais très petite. Je vois que tu appliques ce principe. En effet, je ne vois pas "mythologie chrétienne", "mythologie juive", "mythologie musulmane", non plus que "mythologie occidentale". Veux-tu nous dire que les religions que je viens de citer (dont celle des "droits de l'homme" pour