Bagnes

vit à San Francisco et à Pékin, à La Havane et à Kinshasa ; elle a coupé des villes et des pays en deux, détruit et créé des nations, fait porter les armes à des dizaines de millions d'hommes, tué des centaines de milliers d'entre eux, rempli les bagnes politiques, suscité l'enthousiasme, la souffrance et la peur et, comme toutes les grandes épreuves, le meilleur et le pire. Il est vain de se demander ce qui se serait passé si elle avait été évitée - sans doute d'ailleurs ne pouvait-elle pas l'être

San Francisco et à Pékin, à La Havane et à Kinshasa ; elle a coupé des villes et des pays en deux, détruit et créé des nations, fait porter les armes à des dizaines de millions d'hommes, tué des centaines de milliers d'entre eux, rempli les bagnes politiques, suscité l'enthousiasme, la souffrance et la peur et, comme toutes les grandes épreuves, le meilleur et le pire. Il est vain de se demander ce qui se serait passé si elle avait été évitée - sans doute d'ailleurs ne pouvait-elle

classes dominantes croient à la révolution du 19è siècle. Pour juguler ces tensions, on pense que la colonisation est une bonne idée, on va pouvoir envoyer dans les colonies des populations qui vivent misérablement + toutes les classes dangereuse (bagnes de Cayenne, Nouvelle Calédonie). - Approvisionnement / Débouchés : la colonisation est vue comme une manière de s’accaparer des matières 1ères. On importe ces matières premières et on exporte des produits manufacturés : c’est aussi une « soupape »

marche vers le Rhin, ceux des maquis au combat pour les rejoindre au-delà de leurs provinces reconquises, la France combattante et la France prisonnière dans les camps d'extermination, celle de la joie et celle de l'enfer.   Alors, dans tous les bagnes depuis la Forêt-Noire jusqu'à la Baltique, l'immense cortège des ombres qui survivaient encore se leva sur ses jambes flageolantes. Et le peuple de ceux dont la technique concentrationnaire avait tenté de faire des esclaves parce qu'ils avaient été

positives en faveur des protestants → pressé dans ce dessein par son ministre Turgot qui lui souhaitait réintégrer juridiquement tous les protestants de France. 1775 : Louis XVI – libération de tous les protestants incarcérés et de vider les prisons et bagnes. 1782 : déclaration qui ordonne aux curés de recevoir et d'inscrire dans les registres paroissiaux tous les mariages et naissances. Clergé : nous ne sommes pas des notaires. Le Roi va comprendre qu'il est indispensable d'établir un état civil des

manipulateur des opinions, il croit que la minorité agissante est le moteur de l'Histoire. Ouvrages: - 1917 L'Etat et la Révolution rédigé en août en Finlande, il présente l'évolution des Etats impérialistes pendant la GM 1 qui sont « devenus des bagnes militaires pour les ouvriers » Lénine éprouve la nécessité de rétablir la doctrine marxiste face à l'opportunisme qui est une déformation de cette doctrine Il théorise la nécessité de l'insurrection et réfute une idée de Marx selon laquelle la révolution

divisé en deux : une part est réservée pour la sortie, l'autre est disponible pour acheter le dimanche du vin, de la nourriture ou encore du tabac. Il n'y a pas d'instruction dans les maisons centrales. Il faut en outre rappeler le maintien des bagnes avec le travail force, pénible, débilitant. On ne constate dès lors ni amendement ni régénération du condamné. L'évolution du système français sera lente et difficile, même s'il y a de l'intérêt voire de l'enthousiasme pour la pratique américaine

généralisé. Jusqu'en 1911, l'administration pénitentiaire est sous la tutelle du ministère de l'intérieur puis elle passe sous la tutelle du ministère de la justice. L'État a la charge immobilier totale (au niveau local et national) des prisons. Des bagnes sont longtemps resté en marge des prisons (1748-1854 : en métropole) puis (1853-1858 pour la Guyane ; 1853-1902 pour la Nouvelle-Calédonie) ils ont été utilisés pour coloniser. {text:soft-page-break} En France, il y a 188 établissement, 51 000

et sombre histoire introduisait au milieu d’un ouvrage écrit dans le même but que celui-ci un voleur parlant argot, il y eut ébahissement et clameur. – Quoi ! Comment ! L'argot ? Mais l’argot est affreux ! Mais c’est la langue des chiourmes, des bagnes, des prisons, de tout ce que la société a de plus abominable ! etc., etc., etc. Nous n’avons jamais compris ce genre d’objections. Depuis, deux puissants romanciers, dont l'un est un profond observateur du coeur humain, l’autre un intrépide ami

observera de l’extérieur le monde. 2. Les termes mélioratifs sont associés au crime et aux criminels : « beauté profonde », « beauté en creux », « de si beaux crimes que j’envie », « l’amour que je porte à ce qui compose le monde des prisons et des bagnes », « la gloire qu’ils secrètent ». On remarque par ailleurs que le vocabulaire habituellement péjoratif prend une connotation inverse sous la plume de Genet, puisqu’il l’utilise de manière laudative : la « peur mythologique », « les supplices »