Bagnes

lois ont été adoptées sous l’influence de l’école positiviste. Loi de 1885 sur la relégation qui était une peine coloniale perpétuelle éliminatrice destinée aux criminels d’habitude : on les appelait les relégués et ils finissaient leur vie dans des bagnes. En 1891, a été créé le sursis qui était une mesure destinée aux délinquants d’occasion. On voulait ainsi accorder une faveur aux délinquants d’occasion. En 1912, une loi a créé les premiers tribunaux pour enfants, il fallait que un juge compétent

pastorales Je vous apporte, ô Pan, mes lyres vespérales. Les bœufs sont vite entrés. Ils meuglent dans l’étable, Et la soupe qui fume a réjoui ma table. Que vous êtes heureux, hommes bons des campagnes, Loin du faubourg qui pue et des clameurs de bagnes. Je vous bénis. Que la joie habite à vos portes, En campagne, ô ces soirs de primes feuilles mortes ! 198 Aubade rouge L’aube éclabousse les monts de sang Tout drapés de fine brume, Et l’on entend meugler frémissant Un bœuf au naseau qui fume.

véritables bagnes où les enfants subissaient de très graves violences, voire y étaient torturés. En 1934, les enfants de la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer se sont soulevés et enfuis après le tabassage d'un jeune détenu, une prime de 20 francs de l'époque a été alors offerte à quiconque capturerait un fugitif, entraînant une "chasse à l'enfant" dénoncée par Prévert dans son poème du même nom. Cette mutinerie a déclenché une campagne de presse demandant la fermeture de ces "bagnes" d'enfants

ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l’un des nôtres. Entre, avec le peuple né de l’ombre et disparu avec elle - nos frères dans l’ordre de la Nuit… » ◗ L’intégralité du discours d’André Malraux est en ligne sur le

disciplinaires prononcées ; ce registre sera tenu à la disposition des représentants de la Puissance protectrice. ARTICLE 97. - Les prisonniers de guerre ne seront en aucun cas transférés dans des établissements pénitentiaires (prisons, pénitenciers, bagnes, etc.) pour y subir des peines disciplinaires. Tous les locaux dans lesquels seront subies les peines disciplinaires seront conformes aux exigences de l'hygiène prévues à l'article 25. Les prisonniers de guerre punis seront mis à même de se tenir

de la peine de mort, abandon des peines fixe. XIX-XXeme siècle, tendance à adoucir le droit pénal, encouragé par la doctrine utilitariste Bentham. Abolition de certaines peines (mutilations courant XIXeme, des travaux forcés et fermetures des bagnes en 1942, de la peine de mort 1981), adoucicement des circonstances atténuantes ou exclusives de toute responsabilité pénal). Le droit pénal a subit des influences opposées, dans les courants doctrinaux initiés par Lombroso, Ferri, et Garofalo avec

la place du parent en fuite ou décédé. Par exemple, au Maroc d’Hassan II, un général (OUFKIR) accusé d’avoir fomenté un coup d’état se suicida apparemment. Alors, sa famille (neuf personnes) dût séjourner pendant une vingtaine d’années dans divers bagnes. Même les enfants, dont l’un de trois ans, vécurent cette horreur carcérale. Par exemple encore, les parents du kamikaze palestinien s’exposent à l’expulsion vers une zone éloignée de leur domicile. Les autorités militaires de l’Etat d’Israël ont

fait, la peine de mort ? Il faut que cet auteur soit bien mal né, de venir nous donner le cauchemar à ce sujet avec son livre ! MADAME DE BLINVAL Ah ! oui, un bien mauvais cœur !9 LE GROS MONSIEUR Il nous force à regarder dans les prisons, dans les bagnes, dans Bicêtre. C’est fort désagréable. On sait bien que ce sont des cloaques ; mais qu’importe à la société ? MADAME DE BLINVAL Ceux qui ont fait les lois n’étaient pas des enfants. LE PHILOSOPHE Ah, cependant, en présentant les choses avec vérité…

toxicité a-t-on dit) que la crise a ramenée au premier plan : peu importe si les modèles sont vrais ou faux, ils sont impuissants à traiter cette question-là. L’on reproduit donc avec les actifs toxiques les mêmes erreurs que l’on commettait avec les bagnes et autres colonies pénitentiaires, les jugeant assez éloignés de la société civile saine pour éviter toute propagation de la gangrène vers le corps social, sans prendre en compte qu’il n’est aucune quarantaine étanche ni éternelle. • L’enseignement

philosophes. Pour des vols un peu spectaculaire, ou de la contrebande, on peut être envoyé en galère, si la contrebande a un peu d’ambleur on peut être condamné à vie. La justice se durcit au fil du temps. Alors que les condamnés aux galères et aux bagnes ne représentent que 13% à Paris en 1735, ils sont 35% en 1775. Le nombre des enfermements dans les prisons où règnent la promiscuité et la malnutrition, et les maladies progressent. C’est surtout la répression du vol alimentaire qui progresse lourdement