Banques Et Subprimes

manufacturier 49 Section 2 : les plans anti-crises marocains 52 Chapitre 3 : Vers une nouvelle gouvernance financière 57 Section1 : Les leçons de la crise pour la réglementation prudentielle des banques 57 I- les agences de notation 57 II- Les leçons de la crise pour la réglementation prudentielle des banques 59 Section2 : Autres recommandations concernant les politiques économiques internationales 62 I- Autre recommandations concernant la régulation financière 62 II –Le rôle des pouvoirs publics

c’est aux Etats-Unis que la crise a débuté en 2007 : les prêts bancaires appelés « subprimes », accordés par les banques aux particuliers, n’étaient plus fixés en fonction de leurs revenus mais en fonction de leurs besoins. Pour s’assurer de l’acquittement de leurs dettes, les débiteurs devaient hypothéquer leurs maisons. Or, lorsque les particuliers étaient dans l’incapacité de rembourser leurs dettes, les banques saisissaient leur maison mais ne pouvaient pas les revendre à un bon prix car les tarifs

une petite poignée touchant même jusqu'à 10 millions de livres. En pleine crise des subprimes, ce sujet est devenu ultrasensible. Les bonus accroissent-ils les risques ? Par Olivier GODECHOT Olivier GODECHOT est un sociologue, chargé de recherche au CNRS. Il travaille sur les rémunérations dans l’industrie financière et sur les réseaux et le recrutement dans le monde académique. La crise des subprimes a rappelé qu’il est souvent considéré que l’innovation financière est propice à la sous-estimation

se tourner de nouveau vers les banques et assurer leurs besoins de financement. Les banques sont donc redevenues l’interlocuteur, qui prend à sa charge les risques, assure la régularité et la bonne fin des opérations dont il prend la responsabilité. La crise a également entraîné un coup d’arrêt des introductions en bourse, des opérations d’augmentation de capital, de lancements d’emprunts etc… et par conséquent, a engendré un recul important de l’activité banque d’investissement. En outre

d’appréhender au mieux cet évènement historique caractérisant amplement l’année 2008. Partie du secteur immobilier, la crise a regagné le secteur bancaire et monétaire « crise de liquidité » puis à travers le marché à haut risque « commercialisation des subprimes », elle s’installe dans les différentes places boursières pour engendrer enfin des conséquences néfastes sur les différentes dites puissantes économies réelles mondiales. La crise financière est causée principalement par la chute du marché

dans les mois qui ont suivi les tensions de l’été 2007, forts de l’expérience des épisodes des attentats du 11 septembre ou l’éclatement de la bulle technologique en 2001. D’une part, du fait de la taille relativement faible du marché des prêts subprimes, modeste compartiment du marché du crédit hypothécaire Américain d’où est partie la crise, il apparaissait à beaucoup peu probable que son effondrement puisse constituer une menace sérieuse pour le système financier et encore moins pour l’économie

financier (généralement les banques). 3/ Présentez le mécanisme de diffusion de la crise des subprimes à l’économie réelle. Les subprimes sont des crédits à risque, caractérisés par des taux d'intérêt variables et de niveau élevé, qui ont été accordés à des foyers à faibles revenus. En contrepartie de critères d'attribution moins stricts que pour des crédits classiques, les intérêts étaient plus élevés.  Pour que le crédit soit intéressant pour l'emprunteur, les banques et organismes de crédit

Programme TARP Et ce alors même que la Banque de France faisait remarquer que le remboursement des emprunts immo-biliers des ménages français absorbait déjà 62 % de leurs revenus ! Ce qui est notoirement un défi au bon sens : il fut une époque où les organismes de crédit comme les bailleurs fixaient la barre des loyers à 25 % des revenus et celle des emprunts à 30 %… Les banques et autres organismes financiers ont bien évidemment la plus grande part de responsabilité dans cette débâcle. Notamment

brokers ou banques trop engagées. Cependant, un soutien rapide de la Banque de réserve de New-York évita la panique. Après le krach boursier, les crises financières se succédèrent pendant les années 1930 à 1933. Plusieurs faillites bancaires ont eu lieu en 1930 et surtout en 1931 et 1933. En trois ans furent disparaître 9000 banques, représentant 15% des dépôts du système bancaire. La gravité de ces faillites s’explique largement par le phénomène de DOMINO, qui conduisaient des banques à faire faillites

financières internationales et les banques autour du monde (particulièrement en états unis) causée directement par la faillite des banques qui offraient des prêts hypothécaires, des entreprises d'investissement, et des entreprises immobilières créées et détenues par le gouvernement américain qui avaient accordé des prêts de taux massivement élevés aux emprunteurs caractérisés par un risque élevée de défaut (Banque de France, 2010). Ces prêts ont été appelés subprimes, ou sous-primes (de connotation