Baroque Dans Hamlet

de s’accoutumer depuis les années 70 ; c’est plutôt que tout semble possible aujourd’hui sur une scène de théâtre, depuis l’absence de décors et d’accessoires, le refus de toute concession au goût du public, jusqu’aux mises en scène somptueuses, baroques, cosmiques, totalisantes, fondées sur l’union des arts. C 64 Mireille Habert Le théâtre contemporain n’est-il plus accessible qu’à des initiés ? Nous nous proposons d’éclairer quelques éléments de l’histoire du genre, de façon à tenter

L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Racine, Phèdre (p. 188 ES/S et Techno / p. 190 L/ES/S) • Pistes de lecture – William Shakespeare, Hamlet (p. 221 ES/S et Techno / p. 223 L/ ES/S) CHAPITRE 1 SÉQUENCE 5 – Visages de la folie dans les romans du XVIIIe au XXe siècle • William Shakespeare, Hamlet (p. 136 ES/S et Techno / p. 138 L/ ES/S) SÉQUENCE 1 – Le « théâtre dans le théâtre », du XVIIe à nos jours • Denis Diderot, Paradoxes sur le comédien (p. 164

d’Hamlet est réelle ou La folie d’Hamlet est-elle réelle? Je tenterai de répondre à cette question). D’autres analyses n’ont pas un objectif fondé sur une hypothèse principale mais un objectif de description, d’analyse d’un phénomène donné (la folie dans Hamlet, les oppositions dans Les fleurs du mal, par exemple). Quelles soient avec ou sans hypothèse globale, les analyses contiennent toujours plusieurs hypothèses locales afférentes. Par exemple, pour une analyse dont l’objectif de description porte sur

c’est cette épée qu’il présente à Chimène « du sang de son père encore toute trempée » Ce n’est pas une figure (voir cours d’intro / George Couton) Il est fort possible que sur la scène, elle le soit vraiment. Nous sommes donc bien dans un théâtre baroque qui ne craint pas que le corps s’exprime sur la scène du théâtre. L’épée est certes souillée par le sang du père de Chimène mais est aussi un symbole sexuel, surtout dans le système féodal dominé par la virilité. Non seulement aux yeux des classiques

Malade imaginaire (Argan vérifie sa facture de médicaments du mois) ; le monologue d’Harpagon (IV, 7). – Dans la comédie : le long monologue de Figaro, dans le Mariage de Figaro (V, 3). – Dans la tragédie ou la tragi-comédie : « To be or not to be ? », Hamlet ; les stances du Cid de Corneille (I, 4) ; Phèdre (III, 2 ; IV, 5). – Dans le drame romantique : le monologue de Cœlio à la fin des Caprices de Marianne de Musset ; le monologue d’Hernani (I, 4), celui de Don Carlos dans Hernani de Hugo (IV, 2), les

fonction de leur objet d'étude, privilégient une chronologie plus ou moins large (1670 - 1820). Pour les arts plastiques（雕塑）, il couvre la transition entre les périodes classique, rococo et néoclassique（新古典主义）, et pour la musique, celle de la musique baroque(巴洛克) à la musique de la période classique. A cette époque, de nombreux savants se sont distingués pour faire la propagande la pensée des Lumières, comme Montesquieu, Voltaire, Denis Diderot（德尼·狄德罗）, Jean-Jacques Rousseau（卢梭）, etc. Le cinquième Le

d’Hamlet est réelle ou La folie d’Hamlet est-elle réelle? Je tenterai de répondre à cette question). D‘autres analyses n‘ont pas un objectif fondé sur une hypothèse principale mais un objectif de description, d‘analyse d‘un phénomène donné (la folie dans Hamlet, les oppositions dans Les fleurs du mal, par exemple). Quelles soient avec ou sans hypothèse globale, les analyses contiennent toujours plusieurs hypothèses locales afférentes. Par exemple, pour une analyse dont l‘objectif de description porte sur

vont amener le fantastique en France, à l’époque où le romantisme règne. La génération romantique accueille favorablement l’héritage fantastique, grâce notamment à la notion de « rêve ». Le récit d’un rêve devient un élément littéraire. L’époque baroque travaille sur la notion de métamorphose, de changement, d’évolution. Gérard de Nerval écrit dans Aurélia, écrit : « la règle est une seconde vie ». La morte amoureuse laisse un doute entre ce qui est bien et ce qui est mal. Frankenstein découle de

littérature étrangère vous invite aussi à vous interroger sur les relations que les œuvres littéraires entretiennent entre elles et les rapports qui s’établissent entre la littérature française et d’autres littératures. Voyez, par exemple, le théâtre baroque : il n’a pas été illustré qu’en France et par l’Illusion comique de Corneille, il a été admiré par les Romantiques qui se sont fondés sur leur admiration pour ce théâtre, celui de Shakespeare en particulier, pour leur critique du théâtre classique

valeur symbolique (le poignard = la mort). • Les didascalies sont plus ou moins abondantes selon les époques et les auteurs : réduites au minimum dans le théâtre classique du XVIIe siècle (Corneille, Racine), beaucoup plus fournies dans le théâtre baroque très mouvementé (Théophile de Viau), elles sont très fréquentes dans le drame romantique (qui privilégie les drames historiques recréant une époque et multiplie les gestes théâtraux ; cf. Hugo) ou dans le mélodrame et dans certaines pièces contemporaines