Barre d'adresse

personne ? » Les Français, qui passent, je ne sais pourquoi, pour un peuple fort humain, s'étonnent que les Anglais, qui ont eu l'inhumanité de nous prendre tout le Canada, aient renoncé au plaisir de donner la question. Lorsque le chevalier de La Barre, petit-fils d'un lieutenant général des armées, jeune homme de beaucoup d'esprit et d'une grande espérance, mais ayant toute l'étourderie d'une jeunesse effrénée, fut convaincu6 d'avoir chanté des chansons impies, et même d'avoir passé devant une procession

présenter la torture comme un plaisir pris par les magistrats incite naturellement le lecteur à ne pas se ranger à leurs côtés. Voltaire force le trait, accentue la cruauté de ceux qui minimisent la torture. De même, avec l'exemple du chevalier de La Barre, il montre que la finalité de la torture est en elle-même absurde et dérisoire : la violence infligée apparaît comme totalement disproportionnée par rapport au résultat obtenu (« savoir précisément combien de chansons il avait chantées et combien de

exemple de la lutte des philosophes contre l'intolérance et le fanatisme religieux. Voltaire ne s'engage pas seulement dans ses écrits, il a pris fait et cause pour des gens injustement accusé comme l'affaire Calas. Dans le texte, le chevalier de la Barre est accusé pour manque de respect religieux (= impiété). Voltaire prend fait et cause comme le fanatisme et l'excès de l'église. C'est un extrait du dictionnaire philosophique de Voltaire. Cet ouvrage s'inscrit parfaitement dans l'esprit des Lumières

c'est en Hollande que le dictionnaire est brûlé, puis à Berne. Le Parlement de Paris à son tour le condamne le 19 mars 1765, et Rome le met à L'Index. Enfin, le 1er juillet 1766, l'exemplaire du livre de Voltaire que possédait le chevalier de La Barre est acheminé de Paris à Abbeville pour être brûlé sur le même bucher que son propriétaire8.

L’affaire du Chevalier de la Barre Le chevalier de la barre, de son vrai nom François-Jean LEFEBVRE, habitant une localité proche d’Abbeville, dans la Somme, va être supplicié et mis à mort dans des conditions effroyables, d’une cruauté insoupçonnable, indigne de l’être humain. En voici un résumé des évènements. En août 1765, un crucifix, érigé sur le Pont-Neuf à Abbeville, ayant été dégradé, l’Église décide de découvrir et de châtier le ou les coupables. Les soupçons se portent assez vite sur

Dictionnaire philosophique, Voltaire (1764) - Dénonciation du fanatisme, de l’obscurantisme - Voltaire est un déiste - Mène la guerre contre la Religion, surtout la chrétienne - Ici plutôt un texte // avec la justice. - Chevalier de la barre : libertin horriblement torturé. (Point sur son histoire) ***  I. Une construction du texte déstructurée - Bcp d’exemples ont une valeur d’argument - Thèse à la fin. Dans la construction du texte, tout va dans le sens d’aboutir à la thèse. - Eclaté

limites de la prison et devient sujet de dialogue familiales en ce banalisant. B) Argumentation construite 1§ 1 contexte C) La déshumanisation Déshumanisation de tous ceux qui sont concernés par la torture : * Victimes : Chevalier de la Barre + Consul de la Tournelle * Responsable : les juges (cruauté conseillé, juge), chirurgien, bourreaux + gardiens «on» * Ceux qui en entendent parler Nous sommes donc bien en présence d’un réquisitoire contre la Torture ce qui en plus donne

cette occasion-là. Affaire du Chevalier de la Barre (1766) : Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre, né le 12 septembre 1745 au château de Férolles-en-Brie, a été torturé, décapité puis brûlé, avec un exemplaire du Dictionnaire philosophique de Voltaire cloué sur le torse, à 19 ans pour "ne pas avoir salué une procession" et avoir chanté des chansons impies. Cette exécution a eu lieu à Abbeville le 1er juillet 1766. Le chevalier de La Barre est le dernier condamné à mort sur des accusations

semble souvent avoir pour fonction de ne pas laisser déborder la sensibilité de l'auteur, de l'endiguer et de la maintenir de force : Swift est aussi horrifié par la misère d'une Irlande qui meurt que Voltaire par les exécutions du Chevalier de La Barre ou de l'amiral Byng. Mais ils choisissent de ne pas crier leur horreur, de ne pas larmoyer. Ils attaquent les yeux secs ces injustices et ces folies. L'intelligence prévaut, l'ironie permet de garder le contrôle de soi-même devant l'atrocité. Et donc

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